élégance : Claude Rosticher à Beausoleil du 4 au 22 avril 2009 et le fond ? demandera l'esprit chagrin. Si l'art est la critique du beau, il lui faut deux pieds pour marcher, élégance et sauvagerie. Alors qu'il ait un pied plus long que l'autre, on n'a jamais vu un artiste fonctionner à cloche-pied. Claude Rosticher possède deux pieds. Vernissage le 7 mai à 18h30.
I would like to walk Plagiat anticipatif. Je reçois hier un courriel de Benoit Page annonçant sa dernière création, et comme je feuillette son blog je tombe sur ça. Funérailles ! Ça fait des années que je tourne autour de quelque-chose comme ça. Dans les années 90 des photos de MF en terre, la même en boue en 2000, puis la racine en béton, la vidéo racine toujours pas réalisée, les personnages en béton, le projet le banc pour cannes-mimont, bref on devrait voir les personnages terre, béton, arbre dans l'art te merde. Là je suis mal, Benoit Page m'accusera-t-il de plagiat ?
Philippe Pasquet participe à une expo collective intitulée La Marque CHE, il présente cette affiche c'est loin d'être son meilleur travail, mais cela pose plusieurs questions.
du 10 mai au 5 juin 2009 Galerie Suty
Trois adolescents de 14, 15 et 16 ans attaquent un fourgon de la Brink's
Quinquina une nouvelle race de critique d'art plus amateur d'art que moi tu meurs. note pour le djeuns qui ne sait pas ce que c'est le quinquina : Jules Chéret
Quand un individu intelligent, d’un geste aussi sommaire que vif,
partage le monde en deux : les intelligents et les cons, je me retrouve
invariablement du coté des cons, par une sorte de fraternité de base et
l'effet rémanent d'une mémoire longue. Cette intelligence ivre
d’elle-même va trop vite en besogne pour ne pas s’approcher de la zone
rouge. Sur un sujet si délicat et ambigu, et dont cette intelligence
pressée ne perçoit pas la redoutable subtilité, on peut lire utilement
/Stupidity/ d’Avita Ronell, qui vous passe l’envie de déceler des cons
partout où vous n’êtes pas. Quoi que je me sois moi-même trouvé trop
juste pour lire l’ardu chapître final, c’est trop con ! el
Royal demande Pardon à l'Europe pour les propos de Dati info ou intox ?
Quinquina offre la tournée à qui visite son blog Le-Monde info ou intox ?
Dins lo monde propi sota-sobre, lo ver deven un moment dau faus
ou En lo monde realament de revers, lo vertadier deven un moment dau faus il y a quelqu'un dans la salle qui parle nissart ? Léon Duglantier
el a écrit :la Slackware expliquée à Falsetti ? Les noyaux fous ? le dev en berne ?
Les faits : MF ponce ses pièces en terre crue, ce qui a pour effet de mettre en suspension dans l'air de très fines particules d'argile. Quand cet air passe sur les ailettes du ventilateur, il est accéléré et se refroidit, ce qui produit une condensation. Les très fines particules d'argiles s'humidifient alors et collent sur les ailettes, les alourdissent, le moteur du ventilo chauffe et finit par lâcher. Perte de la carte graphique et dommages à la carte mère. C'est ce qui m'est arrivé mardi. Par chance j'avais sous la main une vieille carte PIII.
Et jeudi matin, patatras, plus de connexion internet. Je fais quelques tests, je regarde quelques fichiers de conf, un quart d'heure et je peux situer le pb : udev m'a sauvagement modifié mon /etc/udev/rules.d/70-persistent-net.rules, il fait pointer mon eth1 sur eth2, alors que j'avais assigné eth1 vers eth0. Je suis ensuite descendu à Nice dire au revoir à Éric.
Au retour j'étais assez perturbé. La perte d'Éric, on rigole mais on s'habitue et il faut ensuite toujours plusieurs jours de deuil, puis non seulement la vieille carte avec de la sdram à 100MHz ne me permet pas lire des vidéos, mais ce problème avec udev m'empêche d'avoir accès à la doc sur internet. Comment réparer ? J'en profite pour faire le plein d'essence et je met du sans plomb au lieu de mettre du gasoil.
Finalement je finis pas rentrer à la maison, je modifie un poil le fichier /etc/udev/rules.d/70-persistent-net.rules, 5mn chrono et tout va. bilan intermédiaire : la Slack, ya rien de mieux, je me tue à vous le dire. bilan politique : la précarité cela coûte cher. conclusion : La Slackware ne vous promet pas que ça marche sans rien savoir. Elle ne fait aucun effort pour vous faire croire qu'une baguette magique peut résoudre toutes les situations. Ici la situation était presque imprévisible : un matériel très vieux qui ne délivre pas l'adresse MAC combiné à un soft récent qui détecte tout seul le matériel, la seule solution est de mettre les mains dans le cambouis. J'ai regardé comment les ubuntu, debian ou mandrake se tiraient de ce pas, pas mieux. La Slackware est révolutionnairement correcte.
ff
the battle ou le retour d'une dispute Et oui, c'est comme ça, les crises reviennent régulièrement...
Ainsi j'ai trouvé cet article sur la pichade, dans un vieux "j'y vais, Nice Matin"
La pichade est de Menton, Môssieur Gibelin, et non pas de Beausoleil comme vous avez tendance à l'affirmer trop haut!!
con se le dise... Doll
Denis Gibelin, s'excuse des propos tenus par lui-même chez Jacques Saquet l'année dernière En effet, le président de No-made L'association s'est excusé hier d'avoir affirmé que la pissaladière était une recette de Beausoleil et qu'il fallait de la tomate dedans !
Désormais il sait que la pissaladière c'est Niçois, qu'il n'y a que de l'oignon dedans et que l'on tolère l'olive (Niçoise, bien sûr) et l'anchois
con se le dise ! Doll
Ségolène Royal demande pardon a ses salariées pour ne pas leur avoir versé leur salaire alors qu'elle-même était redevable de l'ISF. [1]
le projet FACTEUR XIII(signalé par lllouis) n'est pas un projet libre, il est sous licence non libre Creative Commons by-nc-nd
Festival International des Jardins de Chaumont vidéos dailymotionyoutube Le Festival International des jardins se déroulera du 29 avril au 18 octobre 2009 au domaine de Chaumont-sur-Loire. Le thème : « jardins de couleurs ». (signalé par MF)
20 04 2009 à 11:59
doll a écrit :
"Festival International des Jardins de Chaumont "
et merde
oui merde
le land art, l'installation, récupérés en déco
comme l'abstrait
enfin tout ça quoi!
et merde
no-made, c'est hasbeen
j'm'en prends un coup dans le moral, là
tu ferais mieux de ne regarder que druquère, chou
Maurice Druon et Marilyn Chambers sont morts Les gens qui viennent à la porte du ministère de la culture avec une sébile dans une main et un cocktail Molotov dans l'autre devront choisir
Le blog à dessin de François Mattonsignalé par appeau vert ici le lien pointe sur la page de mars, ce qui permet de suivre le travail (à rebours, donc plonger dans, plutôt que suivre).
Bourdieu et la retoucheActualités de la Recherche en histoire visuelle
Comme quoi les Jean-Pierre Joly utilisaient déjà photoshop avant que ça existe, mais en plus grossier.
je viens enfin de comprendre ce que dit falsetto, je crois. Comme demain je risque d'avoir oublié, je vous le mets tout de suite. La biographie, c'est simple et ensuite on met autobiographie quand c'est fait auto. Là pas de difficulté.
Maintenant le témoignage.
Molière il écrit le bourgeois gentil homme, tartuffe, le malade imaginaire. Tu les vois comme s'ils étaient devant toi. Ce n'est pas du témoignage. Molière a construit ces personnages de façon verticale.
La recherche du temps perdu, là Proust tu le vois comme s'il était là, tu lis le livre, le type te raconte les choses, et tu l'entends parler et à la fin ce type qui parle tu le connais comme ta poche. Là c'est du témoignage.
Le falsetto vient de lire un livre de Rachid O. Il en est encore tout bouleversé. Tu comprends, qu'il dit le falsetto, l'homosexuel j'en ai entendu parler et j'en connais que j'aime beaucoup, mais on est différents, étrangers, et là le type me parle de lui et c'est comme si j'étais en lui, comme si j'étais lui.
C'est un témoignage que je lui dis. Tu l'as dit bouffi qu'il me répond.
Bon, et alors Sophie Taam ? que j'interroge.
Pareil qu'il dit.
Pareil ? je demande. Et alors pourquoi tu n'as pas lu le livre, pourquoi tu as écouté 5 minutes la lecture par Ève Lafarge et que tu t'es cassé ? que je poursuis interrogatif.
Parce que ça me fait chier, il répond le falsetto.
C'est moins bien que Rachid O. que je demande.
C'est ma voisine de palier, qu'il répond, et ça fait un paquet d'années que mes voisins de palier ils me sortent des trous de nez, je les connais par coeur, je les vois partout et à la télé, ils me gavent, j'en peux plus, pitié de cette engeance. Donne moi un témoignage de chinois, de zoulou, d'inouït, du popocatopelt, mais pas de ma voisine de palier qu'il me sort.
Péché d'orgueil je lui assène, connard, aime ton voisin, et le premier voisin c'est ton voisin, abruti de mes deux.
L'art te merde car tu le veau bien, il répond.
Pas con, tu glisses une pub pour ta prochaine vidéo, je remarque.
Bon ok, tu ne peux pas souffrir Sophie Taam ta voisine de palier qui habite rue fontaine du temple alors que toi tu es à Clans 06420, et pourtant tu nous bassines que c'est une grande artiste plasticienne, que j'analytique.
Oui elle est géniale, qu'il clame le falsetto d'une voix de fausset, Duchamp a fait d'un bidet acheté chez leroy-merlin une oeuvre d'art, Sophie Taam fait une oeuvre d'art de ta voisine de palier.
Sexuel Transfert 20€ environ aux éditions incognito, que j'ajoute, histoire d'avoir le dernier mot. dollllllllllllll ça c'est ben vrai ça!,Falsetto
Opératif cullitéraire Le maître d'hôtel Louis Dollé du restaurant "L'Atelier La Bruyère" vous convie le jeudi 9 avril à 19h30 pour un opératif culittéraire.
Notre chef Sophie Taam vous propose son menu "sexual transfert":
* Amuse-gueule, pour vous ouvrir l'appétit ( cliquez ici et là)
* Hors d'oeuvre: chapitre 4: "Séduction" par Eve
* Entrée a capella: "Nuit d'étoile" de Debussy par Sophie
* Plat: chapitre 9: "Incertitude" par Eve
* Dessert a capella: "Les chemins de l'amour" de Poulenc par Sophie
* Digestif: dédicaces du livre par l'auteur
Suggestion du sommelier:
Eve Lafarge, cuvée dramatique
Louis Dollé, Chateau Dollé, 4 rue la Bruyère, 06000 Nice
Sophie Taam, brut millésimé 2009 sexual transfert
Sophie Taam ( attention, nouveau courriel: sophietaam@hotmail.com)
www.sophietaam.com Doll
les quatre libertés tentative de réponse à Éric au sujet de la discussion de l'autre soir.
augmentée de deux réponses d'Éric, (et où on voit bien qu'on commence à discuter de no-made, ce qui pourrait intéresser quelqu'amateur).
Si on n’en parle pas, ça n’existe pas Éric me disait que ça l'énerve au plus haut point ce besoin de reconnaissance. En premier lieu il ne s'agit que d'un lien vers une campagne de RSF. Mais si on applique cette assertion à l'art ? L'art est obligatoirement dialogue. Si l'artiste fait son truc dans son coin et ne montre à personne, il dialogue quand même, mais avec ses références seules. Et si tout le monde avait fait comme lui, il n'aurait pas de références. Montrer son art ce n'est donc que rendre ce que l'on reçoit. D'autre part l'art ce n'est pas un truc qui existerait quelque part en dehors de la lutte des classes. Pour faire exister autre chose que l'art bourgeois, il faut bien faire exister l'art.
Au même titre que la connaissance, l'art est un bien commun qui peut être organisé en tant que marchandises sur un marché, l'art devient alors un spectacle comme un autre, et dépendant comme un autre de l'industrie du spectacle, comme le sport, l'habillement, l'éducation ou la santé, la nourriture ou le logement, la politique, la religion et la philosophie. La question n'est pas celle de la reconnaissance, mais bien celle de l'existence. ff
Fred, je pourrais de te faire un grand discours très convaincant pour t’expliquer ma réticence-répugnance à l’égard de la reconnaissance, et depuis des années j’ai rassemblé pour ma propre gouverne un grand nombre d’éléments épars à cet effet. Vaste problème. Certains valent le détour, je crois. Aucun, cependant, ne sera plus honnête que celui-ci : je suis un homme timide, pudique, discret, à tel point que le dire me coûte toujours un peu – c’est déjà le fameux bling-bling, qu’il plaît hypocritement de (feindre de) découvrir soudain dans un seul homme quand toute la société en est tellement confite qu’elle a porté logiquement cet homme qui lui ressemble et la symbolise à son faîte ; il la représente à merveille. Je n’ai rien de ces virtuoses de l’extraversion, de l’esbrouffe, du scandale et de l’ostentation immédiats– qui sont censés peupler la société libéralissime et la faire résonner de leurs éclats comme une grosse caisse claire parsemée de clous et clochettes, sans compter les lumières. Non seulement je ne le suis pas, mais les multiples « encouragements » à le devenir n’ont fait qu’accentuer cette anomalie ; plus il a fallu devenir quelqu’un pour obéir à je-ne-sais-quoi, plus j’ai désiré devenir personne, car aussi le sens de la contradiction m’a été largement partagé et j’en use à discrétion, comme on dit (tu dois comprendre cela, étant toi-même généreusement doté de ce coté-là). Je n’aime pas ça, donc ; je crois pouvoir nommer mépris le sentiment que ça m'inspire. Et rien ni personne ne pourra jamais me le faire aimer, car j’ai aussi la tête dure (toi-même...). Les noms d’oiseaux et les imputations personnelles désagréables que cela m’attire me font sourire, une liberté ne se mesure pas à ces pardonnables misères.
Cela n’existe pas si on n’en parle pas – au delà de la plate évidence, on a rarement trouvé slogan plus stupide et caractéristique de cette période star-académiste où chacun doit s’aligner sur des prétendues libertés qui l’enchaînent de façon désastreuse, car sans issue, comme dans la boîte à mouches, à la poursuite de la grossière chimère dite visibilité, dans le jargon technique de l’époque, en gros et en raccourci : reconnaissance. Tu sais ma situation, je l’invoque à titre d’exemple ou de cas (pour ne pas encourir de trop prévisibles et subalternes reproches)– jamais ne m’a effleuré, durant tout ce temps, le sentiment de ne pas exister, du moins, parce que les suggestions sont fortes au ressentiment, lorsque j’étais à pied d’œuvre, si j’ose dire. C’est la part de plate évidence qu’il s’agit de travailler, de compliquer, de déployer, de rendre incompréhensible et vivante, pour une fois. Que des artistes a fortiori critiques-de-la-société, cette respectable lune, donnent dans ce piège m’est à la fois tristement compréhensible et sidérant. On ne brille soi-même que par le truchement et qu’à raison de sa réalisation, de sa fabrication, de sa « création » (ce mot dont l’inflation grotesque colle à l’esprit du temps), quelque nom qu’on lui donne, et jusqu’alors on parlait d’œuvres, peu importe. Il paraît à présent que l’homme est plus intéressant que l’œuvre, je n’en crois décidément rien, et que l’œuvre est prétexte à promotion perso, j’en ris et promets d’en rire encore si j’ai le temps.
Reconnaissance a deux versants, dont on exploite à outrance l’un, et laisse l’autre en jachère – gratitude. Quelle gratitude, diras-tu. Quelle gratitude, en effet, peut éprouver, artiste ou non, celui qui geint et se tortille lamentablement pour qu’on le voit ? Une dimension de l’art passe ici à la trappe, Ubu hyperactif – la célébration, l’hommage, la gloire. Quoi ? La vie, la mort, le monde, l’existant, le devenir, ce n’est pas la matière qui manque. Rien qui soit ici quelqu’un. Tout ça. Sans doute est-ce trop banal et bienheureux pour des êtres angoissés, las et impatients de voir des rayons frapper et faire reluire leur apparence avant l’échéance, comme une pancarte publicitaire n’indiquant rien d’autre qu’elle-même, rien d’ailleurs qu’elle-même. Eh bien, si vous n’avez rien d’autres à montrer, montrez le, mais n’attendez pas qu’on s’y intéresse au delà du premier coup d’œil qui l’aura distrait et fait différer une seconde de la pacotille (et cela n’ignore pas l’esthétique de la pacotille, mais justement c’est une esthétique, dont on ne voit pas le bout, ni la performance).
Voilà, en gros, à suivre encore, inépuisable sujet. D’autres aspects de la re-connaissance. Et j’ajoute ceci qui n’est pas sans rapport avec cela, outre qu’un heureux hasard me l’a fait lire hier : Dimanche, 6 avril 34. Jeune fille assassinée à coté de moi. J’y cours, elle est au milieu de la rue et auprès de sa tête un petit lac de sang d’un pied de diamètre. C’est ce que M. V. Hugo appelle être baigné dans son sang.
Stendhal donc. Éric Lesné
Sur la reconnaissance, II
Parfois dans la vie sociale, on effectue une opération non-conforme quoique qu’en principe non-délictueuse. La sanction ne se fait pas attendre et se signale sans ambages : tout se fige et se suspend soudain, interdit, pétrifié. Aucune réponse ne sera apportée à cette interrogation. Jusqu’à ce que l’on comprenne sa bévue, son bug, et reprenne le cours mortel des opérations conformes. Que la mécanique ne remette à cliqueter en ronronnant de manière aussi rassurante et sécurisante qu’ennuyeuse. Aucun milieu* n’y échappe, si subversif ou « rebelle » qu’il se targue d’être. Il n’y a pas de milieu ou de cercle prétenduement non-conformiste qui ne souhaite ardemment obtenir la reconnaissance et, par là, ne contracte une conformité sociale d’autant plus pesante et mortelle qu’il se pique d’originalité ou d’excentricité, étendant le cercle du conformisme à de nouveaux objets. Seuls des individus peuvent bugger, délibérément ou non, parce qu’un instant (de folie) il se seront lâchés, auront baissé la garde et laissé libre cours à leur tempérament. La société ou ce qu’il en reste, c’est plus qu’autre chose l’ennui mortel des répétitions et ressassements.
* Les milieux ont un sainte horreur de ce qu’ils appellent d’un mot dépréciateur l’individualisme, et qui n’est autre que liberté, licence, coudées franches, folie, fantaisie, imagination, éclat, désir – non-appropriés, impersonnels. Il n’est rien qu’ils n’appellent comme la complicité au sein du groupe où toute trahison de la ronflante et vicieuse petite cuisine des idées et des sentiments est exclue, sauf à exclure le traitre fauteur de troubles, l’ennemi numéro 1, l’individualiste. C’est-à-dire - insistons-y, traduisons le, trahissons le -, l’individu libre, autonome et capable de folies pour des enjeux qui dépassent le milieu comme la personne. Tout milieu est fermé, définitif, irrespirable, attractif, centripète et jaloux. La jalousie des milieux est inimaginable, il s’y déroule sans cesse des drames antiques et tout une pantomime de suspicion inimaginables, c’est au sein du milieu la guéguerre de reconnaissance, et moi et moi et moi. Il y a toujours trop de Chinois pour les milieux.
Il faut défendre la société, disait Michel Foucault, mot resté obscur à beaucoup, qui reste à entendre. Nous y voilà. Ah n’oublions pas, les milieux sont durs d’oreille, enclume inconsistante, marteau en berne. A vrai dire, Héphaïstos-Vulcain est en grève, ou bien à la retraite, ou encore en dépression médicalisée, on se sait. Qui le sait fera passer la nouvelle d'une résurgence inespérée. Éric Lesné
Romantisme
Le romantisme c'est (et ce n'est que) cet à-peu-près qui met côte-à-côte, dans une proximité qui se voudrait vocation à faire sens, individualisme et liberté. Le romantisme pose la notion de liberté en tant qu'absolu. Il existerait quelque part une liberté qui serait une indivisible et absolue et qui ferait sens en soi. Cette notion de liberté absolue est effectivement séduisante, le hic c'est qu'elle est parfaitement inopérante. En quelque domaine qu'on cherche La Liberté, mathématique, physique, sociologie, psychologie, physiologie ou philosophie, on ne la rencontre jamais. Ce que l'on rencontre ce sont Des libertés.
Maintenant si on considère les sociétés humaines, est-on condamné à ne considérer Les libertés que comme collection ? Existerait-il la mère de toutes libertés, une liberté fondamentale ? Ce serait alors la liberté de contracter.
L'individualisme se situe dans une liberté absolue, hors de tout contrat. C'est une notion creuse, inopérante. Exactement comme la notion de liberté absolue.
J'ai oublié chose importante dans le romantisme, la notion de pureté. Encore une belle notion attirante mais creuse, les uns buvant l'eau pure et les autres préférant le pastis pur. Billevesées. On comprend alors la nature de l'individualisme qui est le refus idéaliste de contracter alors même que le contrat précède l'existence, et que l'existence procède du contrat.
Là où le romantisme prétend il n'est de liberté que dans la liberté, l'homme libre conçoit qu'il n'est de liberté que dans la dépendance. La liberté est exigeante.
Jean-Pierre Joly et Jacques Saquet sont-ils à Paris pour l'exposition Florence Gruère tirages à la gomme bichromatée du 25 mars au 31 avril, Galerie Agathe Gaillard, 3, rue du Pont Louis-Philippe, 75004 Paris ?
Jacques et Jean-Pierre vous recommandent chaudement la page numériques de Florence Gruère, et attirent notre attention sur Mathieu Bernard-Reymond lauréat du prix Arcimboldo 2009 pour Monuments. Ils ont lu la critique de |O-O| concernant le prix Arcimboldo À quoi sert le numérique ?
À l'occasion du 3èmeSIS (Salon International du Sténopé) du Bourget, Jean-Pierre Joly, expert en sténopé du groupe no-made nous révèle les trucs et astuces des sténopythistes.
- Tout est dans la révélation, nous dit jpj, les premiers sténopés remontent à l'époque de Delphe, mais en ces temps-là la technique était rudimentaire et il fallait utiliser des interprètes, souvent des vieilles femmes qui s'exprimaient en vers, pour décrypter les images obtenues.
Aujourd'hui il se vend des boitiers à sténopé sur internet, compter une 40aine d'euros. Mais cela reste tout de même complexe, long et au final cela revient cher quand on compte le prix des films et du développement.
Le sténopythiste morderne utilise donc Gimp (ou à défaut Photoshop) pour obtenir en quelques clics d'excellents sténopés. On part d'une image normalement acquise avec n'importe quel numérique bas de gamme. Ensuite, ce qui caractérise le style sténopé, c'est le manque de profondeur de champ. Avec le filtre premier plan on va donc sélectionner le ou les objets au premier plan, inverser la sélection et appliquer un flou sur le reste, et un bougé sur tout ce qui est censé être en mouvement. Il ne reste plus alors qu'à utliser le filtre courbes, et raidir la pente de façon à réduire la gamme des gris. Un dernier filtre pour ajouter un peu de grain, et le tour est joué. Un sténopé moderne se réalise en moins de 3 minutes chrono.
Merci Jean-Pierre Joly
Falsetti est un farceur.
Mais pourquoi vouloir "faire-comme". Fâcheuse habitude des numérix, ils
veulent "faire-comme".
Redresser les perspectives pour "faire-comme" la photo à la chambre,
Des papiers brillants pour "faire-comme" le baryté,
Désaturer la couleur pour "faire-comme" le noir et blanc,
et bien sur tripoter les courbes de gimp pour "faire-comme" le sténopé...
Daguère, Niepce ou les frères Lumière ne cherchaient pas à "faire-comme",
et cher Falsetti, tu as suffisamment de créativité pour ne pas avoir
besoin de "faire-comme". jpj
Nous sommes en plein romantisme,
opposer le faire comme au faire comme s'il existait un pur faire, supposer un génie romantique rimbaldien qui au sein de sa nourrice rotait déjà des vers.
* Daguère, Niepce ou les frères Lumière ne cherchaient rien du tout, il leur suffisait de faire, c'était au contraire l'art établi qui se devait de réagir. Ils vendaient la même chose (du point de vue du client) pour cent fois moins cher.
* Nous n'étions pas dans le même temps, c'était alors encore un temps long, aujourd'hui nous vivons dans un temps de plus en plus court. le temps est devenu si court qu'il se produit des phénomènes d'inversion de temps. Actuellement une cause à venir peut influer une conséquence passée.
La technique photographique a permis aux photographes d'exister de façon autonome un siècle durant,
ff
Deux militaires français se tuent lors d'un exercicenouvelobs.com Deux militaires tués dans les Pyrénées lors d'un exerciceLe Monde
Comme on le voit il n'y a pas que Sophie Taam qui a des problèmes avec la langue française
et Yvan Colonna est innocent
La croisade de Louis Dollé contre les cuistres.
Louis Dollé recevra le 10 avril Sophie Taam pour une lecture dédicace de son livre Sexuel Transfert (éditions Incognito). Ceci explique-t-il cela ? Louis Dollé se paie le cuistre dans la zone libre.
Écrit-on comme on parle ? s'interroge rue89 à propos du parler sauvage de sarkosy. Quoi qu'il en soit Sophie Taam ne laisse pas indifférent, elle irrite au plus haut point le cuistre et a fait rire aux larmes Héléna (qui donc l'a lue).
Faut-il lire Sexuel Transfert (éditions Incognito, environ 20€) de Sophie Taam, ou peut-on se contenter d'attendre la suite annoncée pour 2010 ?
Personnellement, si on me le demande, je n'ai pas l'intention de lire Sexuel Transfert dans l'immédiat. En tout cas pas avant d'en avoir terminé la critique. Cela peut sembler paradoxal. Pourquoi vouloir critiquer Sexuel Transfert de Sophie Taam avant de l'avoir lu ? à viendez-y ff
Le long terme, le court terme et la bonne foi…
la tentation protectionniste, ou comment l'imbécilité économiste considère la réalité, j'y reviendra, ff début de reviendre : un économiste est-il toujours un imbécile ? En tout cas il suffit de les lire pour se rendre compte que leurs écrits sont toujours imbéciles. Ici on met en parallèle le protectionnisme et le dumping fiscal, sans jamais imaginer que le dumping fiscal, tout comme le dumping social ou le blanchiment d'argent criminel, dit secret bancaire, ne sont qu'un des visages du protectionnisme. Que l'on mette des taxes à l'entrée, ou qu'on subventionne des exportations, il s'agit bel et bien de la même chose.
Un économiste c'est quoi ? C'est un type qui constate, après vous ou moi, ou au mieux en même temps, qu'il y a crise et qui sort son manuel pour dire il y a déséquilibre. Pas plus, pas moins. Et si vous allez lui demander où se situe le déséquilibre, vous avez tort. Mieux vaudrais s'adresser à Madame Soleil.
Il te vient l'envie de les attraper par les oreilles et de leur plonger brutalement le nez dans le manuel.
GNU/Linux ou windaube(ou un utilisateur de facebook est un pion de facebook), que choisir ?
Et s'il suffisait de se demander c'est quoi dedans, comment c'est fait, demandons.
* Windaube, c'est un Monsieur qui s'appelle Monsieur Windaube qui va voir des informaticiens et leur dit je veux ça que quand je fais ça ça fait ça. On comprend pourquoi ça ne marche pas.
* Linux c'est des informaticiens qui font des programmes informatiques. Évidement ça marche, mais pour l'utilisateur c'est plus difficile à comprendre.
Un ordinateur, est-ce un objet ou un être ? À l'évidence un objet répondra le bon sens. Un ordinateur c'est comme un moulin à café électrique, remplir de café en grain, appuyer sur le bouton un certain temps, on obtient du café moulu. Un ordinateur c'est comme une machine à laver le linge, tourner le sélecteur de programme, appuyer sur certains boutons et la machine lavera le linge comme on veut. Un ordinateur c'est comme une machine à laver, avec beaucoup plus de boutons et qui peut faire beaucoup plus de choses, moudre le café, laver le linge, passer l'aspirateur et parler à mémé. Mais l'évidence ici n'est qu'un piège grossier.
Un ordinateur est-il un objet ? Pour le savoir regardons deux cas concrets d'usage, les images et le son.
* Photoshop est un outil qui permet de faire de la retouche photo et de la création graphique. Photoshop a beaucoup de boutons, certains permettent d'un simple clic des effets spectaculaires, un ballade sur internet permet de voir qu'il existe un style photoshop.
* Pour la musique c'est la même chose, un petit tour sur internet permet de découvrir l'existence d'une musique d'ordinateur.
Qui croit utiliser un ordinateur, c'est de fait l'ordinateur qui l'utilise pour faire ce pourquoi l'ordinateur est conçu.
facebook captive, il attire des milliers d'utilisateurs qui attirent des milliers d'utilisateurs qui croient échanger mais ne font en réalité que nourrir la machine à captiver.
C'est exactement la même chose avec windaube. Monsieur windaube vous dit : t'as pas besoin d'apprendre l'informatique, il suffit de cliquer et en plus c'est INTUITIF. Et Monsieur windaube ne ment pas, tu ne vas pas apprendre à utiliser l'informatique, tu vas apprendre à utiliser windaube. Et en effet c'est plus simple, et en effet au bout d'un certain temps cela va devenir INTUITIF, tu vas acquérir le style windaube, la pensée windaube, tu vas devenir un windaube et tu vas faire fonctionner la machine windaube.
IL est content Monsieur windaube ! Oh le cucul, oh le nouveau joli petit cucul bien tendre que j'ai là ! et hop un client captif, un joli cucul de plus pour remplir ma cagnotte ! (je lis en ce moment Ferdydurke de Gombrowicz, c'est la faute à Héléna, bises Héléna). Mais attention, cucul on est mais pas cucul universel. Par exemple un cucul de windaube snob (mac) n'est pas un cucul de windaube. Et vice versa. Il suffit d'écouter les jurons que profère un cucul windaube quand il est confronté à une machine windaube snob, et symétriquement les jurons que profère un cucul windaube snob quand il est confronté à une machine windaube de masse.
Mais il ne faudrait pas se laisser aller à croire que la vie est toute rose pour Monsieur windaube. Il a aussi des soucis cet homme-là. Il ne faudrait pas se laisser aller à croire qu'il lui suffit de se lever bon matin dans sa ferme à cuculs et traire benoîtement et seize ses cuculs. C'est plus compliqué. Par exemple à un moment Monsieur windaube s'est rendu compte que tout le monde disait que windaube c'est de la daube (c'est à ce moment qu'on a commencé à appeler windaube windaube) et que cela foire sans arrêt, alors que GNU/Linux, c'est plus difficile, mais au moins ça marche. Alors un matin, d'un coup de jet privé, Monsieur windaube se transporte de sa ferme à cucul à sa ferme à informaticiens. Et leur tient ce langage : Faites-moi un truc qui marche aussi bien que GNU/Linux. On entend alors cliqueter toutes les cellules grises des informaticiens, puis l'un d'eux se lève et dit : YAKA utiliser le noyau Linux. Monsieur windaube lui balance une grande baffe et lui fait couper les couilles. Pour l'exemple. Et parce que Monsieur windaube était énervé. Quoi qu'il en soit les autres ont bien compris. Comme souvent un bon exemple est plus efficace qu'un long discours.
Deux ans plus tard un jet privé livrait une nouvelle version windaube à la ferme de cuculs de windaube. Aussitôt Monsieur windaube se mit à arpenter la ferme. Cuculs, culculs, mes beaux petits cuculs tout roses, mes adorables cuculs biens fermes, venez venez, j'ai du bon windaube tout neuf tout frais, cuculs, cuculs, par ici le tout beau tout nouveau windaube vista.
Et là ça ne s'est pas passé comme prévu. Mais pas du tout. Le cucul renaclait. le cucul gueulait même. On m'a changé mon windaube, je n'y comprends plus rien, je suis désorienté, troublé, perdu, circonspect, circonflexe, circoncis, énucléé, lobotomisé, orphelin, vagualamisé, tétanisé, révolté, décucuisé, défroqué, agnostisé, je doute, je suis fragilisé dans mes fondements, je souffre de perte de repères, bref en un mot comme en cent, rendez-moi mon windaube dans lequel je nageais comme une carpe dans son cocon et ne me faites pas ce coup du lapin qui me romp la molle épinette. Que j'ai. Ainsi s'esprimait le cucul windaube. Car ça s'esprime, mais oui, un cucul windaube. Ça peut même s'exbaudir à l'occasion fortuite, avoir des relations sessuelles ou plus rarement insextueuses, le tout pourvu que ce soit dans le style.
Merdre se dit Monsieur Ubu, j'ai créé un style. Une mode. Moi. J'l'aurais pas cru, pas cuit, j'y retourne immédiatement.
Le père Ubu fait promptement recoudre les couilles de l'informaticien xconoclaste et s'adresse à lui en ces termes : Chair informaticien xcono, j'ai tranché un peu vif, je m'en rends compte à présent que je suis dans la merdre et je te présente mes escuses. Bon alors dis moi ce qu'il faut faire.
- claste répond l'informaticien et en plus ça me gratte, c'est mal recousu.
- Je te comprends bien, répond le père Ubu, toi tu vois la chose sur le plan informatique parce que tu es informaticien, et moi je vois la chose sur le plan ubuesque puisque je suis le Père Ubu.
L'informaticien trouve ça logique et comme il aime la logique il répond top là.
- Il te faut une base solide, dit l'informaticien, et donc un noyau Linux. Instruit, l'informaticien baisse videment la tête et la baffe siffle dans le vide. Si tu recommences tu te démerdes tout seul, dit l'informaticien. Bon, bon excuse-moi, répond Ubu.
- À présent que tu as un noyau solide il faut que tu installes une foultitude d'applications qui communiquent rigoureusement avec le noyau dit l'informaticien. C'est ce que j'ai fait répond le Père Ubu.
- Admettons, répond l'informaticien, la perfection n'est pas de ce monde et il doit y avoir un sacré paquet d'erreurs et de failles de sécurité dans ce micmac complexe, mais admettons, tu as donc un système GNU/Linux,(l'informatition baisse promptement la tête mais point de baffe ne siffle, le père Ubu est impassible)il te faut à présent ajouter à toutes ces applications une surcouche pour que tes gentils cuculs ne soient pas désorientés et trouvent exactement la même chose au poil prêt.
- Je suis esclave de mes culculs dit le père Ubu.
- Tu l'as dit bouffi. (Ubu claque mollement) Pour que tu visualises la chose, disons à Pif qu'il y a dans le noyau 10 erreurs (estimation optimiste) et que chacune des 100 (optimisme) applications majeures n'ont que 10 erreurs (très optimiste) ça nous fait déjà 1010 erreurs, mais toi tu vas devoir rajouter encore une couche de bricolo juste que pour les cuculs n'aient jamais le moindre soupçon d'informatique. Nous en sommes à plus de 10 000 erreurs (très très très optimiste)
- Logique dit Ubu. [ndlr : logique ubuesque ou logique kantienne, on ne sait, mais là ça va mal, ventred'eux.]
- Mais nous ne sommes pas des Pif le Chien dit l'informaticien.
- Nous ne sommes pas des chiens dit Ubu.
Si la nature a rendu moins susceptible que toute autre chose d’appropriation exclusive, c’est bien l’action du pouvoir de la pensée que l’on appelle une idée, qu’un individu peut posséder de façon exclusive aussi longtemps qu’il la garde pour lui ; mais au moment où elle est divulguée, elle devient la possession de tous, et celui qui la reçoit ne peut pas en être dépossédé. Sa propriété particulière, aussi, est que personne ne la possède moins parce que tout le monde la possède. Celui qui reçoit une idée de moi reçoit un savoir sans diminuer le mien ; tout comme celui qui allume sa bougie à la mienne reçoit la lumière sans me plonger dans la pénombre. Que les idées circulent librement de l’un à l’autre partout sur la planète.
Thomas Jefferson
Cher Thomas Jefferson, nous ne nous connaissons pas, mais j'espère que tu ne te formaliseras pas de ces quelques remarques. Tu sembles dire que tu es propriétaire de ton idée, sans remarquer que cette idée est née sur un terrain. Si tu es allé dans de bonnes écoles et que tu as payé pour ça, et que les enseignants ont été payés, je comprends que tu te sentes propriétaire de ton savoir. Il n'en est rien. Cette école et ces enseignants ont puisé dans le savoir commun qui est propriété de l'humanité. Un exemple simple. Je découvre un bug dans Safari ou Firefox, ai-je le droit de le garder par-devers moi pendant de longs moi sous prétexte de pouvoir ensuite briller à telle conférence ou concours, au risque qu'un pirate s'en empare et mette à mal l'usage de l'humanité, ou qu'un autre dépose un brevet qui prive l'humanité de l'usage de cette connaissance qui est pourtant sienne ?
Tu vois donc, Cher Thomas Jefferson, que dès qu'une idée germe en toi, elle es déjà bien de l'humanité.
ps : tu peux me répondre en écrivant à fal7i chez clansco point org.
Pourquoi ? André Rouillet, l'un des plus pertinents obversateurs actuels des arts plastiques, se fend d'un édito intitulé «Culture et Internet»: une loi contre la culture et contre internet. J'ai peut-être manqué d'attention, et dans ce cas on voudra bien me corriger, mais je n'ai pas vu encore André Rouillet sur la nouvelle situation des arts plastiques depuis l'émergeance de l'informatique dans la réalité quotidienne, et donc la réalité actuelle des arts plastiques.
J'ai travaillé à la mine, à chaque pas il fallait consolider la voûte. Ici la chose se complique, il faut aussi y assurer le sol.
Le futur subi, chacun peut le concevoir, le futur choisi est nécessairement travail collectif. Le futur choisi c'est un peu comme une galerie de mine. Concevrait-on une galerie de mine où le porion tirerait à dia, le boutefeu à hue, le boiseur au nord, l'ingénieur serait à picoler avec les putes, l'électricien sous acide, le mécanicien aux abonnés absents et les mineurs s'en foutant ?
L'informatique a radicalement changé l'image. Le travail avait commencé avec l'apparition de la technique photographique puis celle du cinéma, mais ces techniques n'avaient fait que bousculer l'image, la photographie permettant l'émergeance de l'art abstrait et le cinéma celui de l'art conceptuel. (À ce point il serait utile de bien expliquer ce qu'est l'image, et donc les arts plastiques, qui sont l'outil pour explorer l'image. On se contentera pour l'instant de dire que l'image est la représentation immédiate du réel, tout à la fois outil, instrument et culture, liberté et aliénation.)
La technique informatique propose une grande difficulté aux arts plastiques : infinie pauvreté [même si] sur l'imagerie passée, indéfinie richesse sur l'image émergeante. (On acceptera ici qu'imagerie est dépouille d'image.)
putain d'intro, comment on en revient à la slack maintenant ? surtout que c'en n'est pas fini de l'intro.
Tout cela est bel et bon, vraiment et sans guillemets, et en effet très stimulant. Mais pour en avoir entre les esgourdes, de la matière à penser dite grise ou ce qui en tient lieu, elle n’est pas forcément orientée vers les grands mystères linuxiens dont l’exégèse n’est, d'expérience, jamais si bien réalisée que d’un pingoin à l’autre et vice-versa, laissant le béotien dans une idiotie (proche de l’Ohio) primitive qui lui rappelle les temps bénis de sa naissance à toute appréhension. Ce n’est pas que ce soit désagréable, mais à la longue, comme la marche, ça use les souliers. Il n’y a rien comme une explication linuxienne pour étendre la raison aux ennivrants sortilèges de la tautologie et du truisme, laissant le néophyte désemparé aux prises avec les termes mêmes qui lui sont obscurs, vendus comme lumineuse explication, et qui par conséquent lui restent logiquement ésotériques. Si bien disposé soit-il aux satanées difficultés, tôt ou tard il peste et renvoie le drôlatique palmipède à ses chères banquises. De quoi incriminer au moins un problème de pédagogie. A rose is rose is a rose ; il en va de même du pingoin, -ou presque -, qui ne s’avance pas vers un infini poétique par engendrements successifs. Aussi bien les idiots ne sont-ils pas forcément ceux qu’on croit, à l’image de tout autre domaine d’expérience.
Pourtant j’ai, en son temps, tout tenté, toutes sortes de systèmes et de distributions, je me suis même frotté à LaTek, qui m’a vaincu à plate couture 1 à 0 ; puis l’ignoble XP est venu, qui fonctionne comme un charme, à l’encontre de ses prédécesseurs : j’ai craqué ! Et que le Ciel me soit fermé, et que Dieu me tripote...je brûle déjà.
Revenons-en aux orientations sus-citées de l’esprit, enfin de ça qui prétend à quelque chose plutôt que rien, si les potentats n’en sont pas froissés, et même si d’aventure ils l’étaient. Comprends-moi bien : c’est écrire qui m’excite, fût-ce des lignes de code dans un style adéquat et j’en serai ravi, pas souffrir dans le noir et bricoler salement pour une morne journée sans fruit et finalement sans joie. Mes vices ne vont pas encore jusque là. Cela dit, je reste ouvert à toute proposition raisonnable qui m’autoriserait l’écriture, puisque c’est là mon unique objet, mon mal imprescriptible, ma fantaisie, mon Hiroshima, mon amour.
Et Doll a raison, comme à son habitude : pour rejoindre les deux oreilles par le plus court chemin, il est des circuits plus directs et des cordes plus raides, et plus rapides et sûres que le revolver à un coup, que Rodolphe Burger. Et ça c’est bien dommage.
Et dit Origène, quelques décades après les faits : il vaut bien mieux mourir dans le désert que servir les Egyptiens. Éric Lesné
La journée de la jupesi vous avez raté vendredi soir, rediffusion cette nuit à minuit et demi et demain lundi 23 mars à 14h45, mais pas de panique il sortira en salle mercredi 25 mars 2009.
test : 𝔸𝕧𝕖𝕫-𝕧𝕠𝕦𝕤 𝕔𝕖𝕤 𝕔𝕒𝕣𝕒𝕔𝕥𝕖𝕣𝕖𝕤 ? ils sont dans DejaVu et d'autres polices.
script ipernity 2ème round
Ça ne marche pas. Ce qu'on veut savoir c'est quand un nouvel article est publié, ça ça va, mais aussi quand un nouveau commentaire est publié sur un article ancien. Et là ça ne va pas. Pour l'instant on fait confiance au navigateur qui colore de façon différente les liens visités, mais au bout de quelques jours le navigateur oublie que les liens ont été visités. On pourrait passer par des cookies ou des autentifications php mais c'est lourd et stupide. La solution est donc de proposer deux affichages, un par date d'article, l'autre par date de commentaire. Au boulot.
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27 04 2009 à 16:41
el a écrit :
Eh oui, encore une "littéraire" !
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27 04 2009 à 16:29
fal7i a écrit :
Mazette ! un sacré brin de plume cette petite Giron !
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26 04 2009 à 19:59
el a écrit :
Vaut le détour : nicolas-sarkozy-un-portrait-en-pied-par-andre-glucskmann ****
26 04 2009 à 15:28
doll a écrit :
druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day druquère day
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24 04 2009 à 19:22
fal7i a écrit :
je sais que tu es notre chéret contemporain, chou,
comme bosio est le mossa fils de maintenant,
reste à le faire savoir à sartrosi.
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24 04 2009 à 19:07
doll a écrit :
c'est bien que tu es cité les sources, pour quinquina
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24 04 2009 à 18:54
fal7i a écrit :
info pour quinquina
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24 04 2009 à 18:48
fal7i a écrit :
info
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24 04 2009 à 18:44
doll a écrit :
intox?
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24 04 2009 à 18:27
fal7i a écrit :
vous n'aimez pas lunettes rouges ?
vous allez détester François Quinquina !
Éloge du con répondais-je sur le blog d'Éric,
mais à ce point ça dépasse l'entendement.
Il se passe toujours quelque-chose sur les blogs Le-Monde, à vos cassettes.
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24 04 2009 à 18:05
jpjoly a écrit :
..Alors? ça remarche?
"Je peints ce que je vois, pas ce que vous souhaitez que je vois", serait de Lucian Freud: abecedaire f-comme-freud/
Les commentaires du monsieur sont affligeants, mais le film pas mal.
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24 04 2009 à 17:27
fal7i a écrit :
C'est tout ??
le fal7i est lent
point d'impatience
la daube ça se mijote
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23 04 2009 à 22:42
el a écrit :
C'est tout ?? J'attendais mieux dans la désinformation.
Au fait, et la Slackware expliqué à Falsetti ? Les noyaux fous ?
le dev en berne ?
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23 04 2009 à 22:37
fal7i a écrit :
il ne se passe jamais rien dans le blog à dolll.
un qui blogue à donf,
c'est l'Éric qui nous fait dans la béatitude.
il repart demain matin,
ceci explique peut-être cela.
****
23 04 2009 à 09:28
denisgibelllin a écrit :
y'a pas le superbe blog(je m'excuse Frédéric de te le faire remarquer) de Louis Dollé à qui je m'excuse de ne pas l'avoir assez mis dans le dernier catalogue (je m'excuse auprès de l'imprimeur)
****
23 04 2009 à 09:26
doll a écrit :
non, Ann So, on oublie pas le défunt pei salat, mais des cuistres ignorant des vrais traditions se gaussent, c'est vache
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22 04 2009 à 18:11
anso a écrit :
concernant la pissaladière, je crois que vous oubliez le pissalat...
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20 04 2009 à 21:24
dolll a écrit :
[1] hahahahahahahah! t'es trop fort Falsetto
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20 04 2009 à 11:59
doll a écrit :
"Festival International des Jardins de Chaumont "
et merde
oui merde
le land art, l'installation, récupérés en déco
comme l'abstrait
enfin tout ça quoi!
et merde
no-made, c'est hasbeen
j'm'en prend un coup dans le moral, là
tu ferais mieux de ne regarder que druquère, chou
****
19 04 2009 à 23:59
doll a écrit :
ha!
ya eu druquère ou le vélo à la téloche aujourd'hui, falsetto a encore rien fouttu
****
18 04 2009 à 16:08
fal7i a écrit :
pas de quoi lllouis,
de toute façon c'est déjà quasiment l'ancienne page.
****
17 04 2009 à 17:43
doll a écrit :
merci!
merci Falsetto d'avoir mis Didier Super!
il était temps!
en plus t'as vu y'a une dédicace pour les vieux
merci
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15 04 2009 à 14:16
fal7i a écrit :
venant de l'auteur de pinus sylvestris, permets-moi de rire doucement.
Bon alors c'est quand que tu nous fais une vidéo ?
chou
****
15 04 2009 à 11:42
doll a écrit :
"[FLV] Marilyn Chambers - Never A Tender Moment "
c'est bien n truc de vieux cochon, ça!!!
cuistre
Mais est-ce de l'art?
"je pose la question"(citation, Héléna Krajewics)
****
13 04 2009 à 22:37
doll a écrit :
ya jamais rien qui spass sur clansco
****
12 04 2009 à 21:11
el a écrit :
non!
Paris-Roubaix
Boonen vainqueur!
****
12 04 2009 à 11:07
doll a écrit :
joyeuse Paques!
ha non
joyeux drucker
****
10 04 2009 à 02:19
fal7i a écrit :
Très bon ton compte rendu de la lecture de sexuel transfert à l'atelier La Bruyère
Louis,
j'aurais pas fait mieux.
****
05 04 2009 à 17:20
doll a écrit :
ôpôvre, drucker devait être absent, aujourd'hui, Falsetto a répondu a EL!
****
05 04 2009 à 16:51
fal7i a écrit :
l'existence procède du contrat
ou de la contingence
ou du viol
pour toi, chou,
ton cuistre préféré
****
03 04 2009 à 20:57
mau a écrit :
plus venu sur clanscoweb vive louis vive sophie vive les omo ( mais ont-ils un frigo...? )
****
03 04 2009 à 20:51
toto a écrit :
même pas mort...!
****
03 04 2009 à 17:28
doll a écrit :
tu connais"java"?
le poil!
excellente chanson
et pis y sont vivants, eux
****
03 04 2009 à 15:30
fal7i a écrit :
doll,
je suis très conscient que tu ferais beaucoup mieux que moi, que proposes-tu pour remplace Brel ?
****
03 04 2009 à 15:23
; a écrit :
Je préfère une fille de droite qui lit de bons livres, qu'une fille de gauche qui fait du jogging tous les matins. ****
03 04 2009 à 15:14
, a écrit :
À mon avis, un type qui sort avec une cruche est forcément misogyne. ****
02 04 2009 à 19:48
doll a écrit :
c'est bien jacques Brel , mais c'est du noir et blanc et ça passe chez Drucker, t'as pas ot' chose mon Falsetto chou?
****
02 04 2009 à 13:39
doll a écrit :
tu vois, Falsetto, Jean-Pierre Joly, lui, à travers le sténopé ou la princesse de Clève, il a su rester, jeune, lui
il te le dit, faut pas "faire comme" mais créer!
chou
****
01 04 2009 à 20:31
fal7i a écrit :
faux en écriture
Tout le monde connait les empreintes digitales ou la graphologie. On reconnait une voix, un visage.
On reconnait aussi une écriture.
chou
****
31 03 2009 à 17:47
dolll a écrit :
Pif the dog versus Ubu rex
questions de générations
d'autres mondes
néanmoins
et malgrès la qualité des deux oeuvres citées par mon Falsetto préféré
ces deux personnages parlent à peu de gens
je veux dire (sans froisser mon gérontophalocrate préféré)
qu'il aurait mieux valu(fallu, phalus)
Citer des héros plus actuels tels que Batman contre Sangoku...
poil au coups
chou
****
30 03 2009 à 18:33
fal7i a écrit :
jpj
la muerte entra dentro del dominio de la fe
****
30 03 2009 à 17:07
jpjoly a écrit :
pour une question de veau ou de cochon, voilà, voit là: les garcons bouchers carnivore ****
29 03 2009 à 19:55
dolll a écrit :
c'est dimanche et pour une fois falsetto n'a pas regardé drucker, il a commencé sa nouvelle vidéo, l'art te merde car tu le veau bien, la suite tant attendue de l'art c'est l'autre.
Et bien il a eu tort, car aujourd'hui il y avait Martine Aubry, et elle est vraiment formidable Martine Aubry.
****
27 03 2009 à 22:34
espace-holbein a écrit :
Merci Fal7i.
Si chacun s'y met un peu, on doit pouvoir (faire pencher un petit peu plus l'horizon).
****
25 03 2009 à 16:34
el a écrit :
Valrose 2009
les fouilles curieuses.
****
25 03 2009 à 15:16
jpjoly a écrit :
Ouaaaiiiii, heureusement qu'ya Dollé ici!!
****
24 03 2009 à 11:36
doll a écrit :
ben oui, moi aussi forcément, c'est ma jeunesse, mais bon, z'avez pas plus poussiéreux comme zic'
ce site manque de stupeflip' ou de didier super...
****
23 03 2009 à 21:51
espace-holbein a écrit :
holbein aime Goran Bregović, Kamarad.
Et aussi le grand Kočani Orkestar ! youtube ****
22 03 2009 à 17:29
jpjoly a écrit :
de la bonne musique...ouaip, faut éduquer fal7i...voila un bon début!:http://jiwa.fr/#search/track/{%22domain%22%3A%22track%22%2C%22artistName%22%3A%22dario%20moreno%22%2C%22albumName%22%3A%22%22%2C%22songName%22%3A%22%22}
****
22 03 2009 à 13:20
fal7i a écrit :
chou je t'ai mis de la bonne zique.
****
22 03 2009 à 12:17
doll a écrit :
vive Drucker, comme ça Falsetti n'écris plus, ouf, le monde ira mieux
vive drucker
****
21 03 2009 à 16:35
dolll a écrit :
Rodolphe burger restera incompris par une partie de populace vivant sauvagementdans l'arrière pays niçois
heureusement que je connais ce musicien, ma vie ne serait pas la même, sinon
sauf mention contraire,
les contributions sont
sous licence art libre
malheureusement, les mentions contraires sont rarement mentionnées, vous êtes donc invité à vérifier.