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Enfin, une bonne nouvelle pour tous ceux et toutes celles qui trépignent d'impatience à l'idée de faire un don de 5, 10 ou 15€ ou acheter un cdrom : territoile boutique est ouvert !
je viens d'installer memcached sur territoile, ce qui devrait notablement réduire les appels stupides à la base de données. ff
[ www.b-l-u-e-s-c-r-e-e-n.net ]
net-art
;-)
minotorero
Denis Gibelin entre en cabane
par notre reporter exclusif Louis Dollé
Certain on pu se demander" mais pourquoi Denis Gibelin est absent du vernissage de Louis et Didier Balzana à l'atelier Labruyère?".
Une hypothèse courait: Denis aurait eu peur de rencontrer Christophe Malingrey et surtout de ses réactions vis à vis du (mauvais) critique d'art .
Et bien non!
Je peux vous réveler en exclusivitée le pourquoi de la non-présence de l'artiste concepteur de No-Made/il rentre en cabane!
Et oui, vous pourrez ainsi le constater sur la splendide photo prise par notre reporter exclusif à Roure, lors de l'inauguration de la nouvelle pépinière de l'Arboretum de roure
Vous noterez le geste d'amour, geste pathétique d'un homme qui entre en prison, cherchant à clamer une innocence et un message ultime, message que l'on peut lire dans les yeux du grand homme, qui a toujours proné un amour libre de toutes entraves(cherchez sur CLANSCO les photos de notre grand homme).
Mais pourquoi, oui pourquoi? cet esprit libre se retrouve t'il en cabane?
A cause des idées voyez-vous!
En effet? Denis Gibelin ramène de l'eau Au débat!
la preuve, la preuve que l'on attendait était là, à Roure!
Voyez sur les photos(exclusivité Louis Dollé), la première, une pissaladière(excellente) classique Niçoise, l'autre photo une "pichade", sorte de pissaladière mais avec de la tomate en purée. C'est pour avoir défendu ses idées en esprit libre que cet homme pur n'a pu venir au vernissage de l'exposition qui durera jusqu'au 13 juin 2008 en l'atelier Labruyère...
D'autres ont osé dire que son absence était due à du retard prit sur la conception de sa caisse que l'on pourra admirer le samedi 31 mai à Cannes...
Décadence des arts plastiques : un article dans espace-holbein où holbein ne parle de rien.
Louis Dollé et Didier Balzana vous invitent au vernissage de l'exposition CARIATIDES le lundi 26 mai à partir de 18h en l'atelier la Bruyère.
CARIATIDES ou CARYATIDES ?
CARIATIDES bien entendu, avec un I bien droit et planté sur son socle tel un pIlastre supportant une cornIche, illustration de la posture vertIcale et stoIque des carIatides.
CARYATIDES bien sûr, avec un Y dont les bras écartés tel un pYlône sont le prolongement de la fonction porteuse des carYatides.
Ou allier Y et I comme pour mieux évoquer la morphologie pYcnIque de ces figures.
L'exposition CARIATIDES (CARYATIDES) vous permettra de traverser les âges, représentation minérale des divers mouvements architecturaux (Louis) jusqu'aux interprétations contemporaines charnées (Didier).
en zone libre, le 24 05 2008 à 10:14
Octave Ergebel a écrit : tiens, moi aussi je peux écrire des bétises sur ce mur.
Mais oui bien sûr, et je vais faire un lien vers
http://www.legrandbazart.com/welcome/auteur.php?id_auteur=67 ff
Exclusif : cette semaine dans ClanscoTribues l'interview de Jean-Pierre Joly !
dimanche 25 mai 2008
ff : Jean-Pierre Joly on ne vous présente plus, photographie, objets décalés, installations, votre palette artistique est vaste. Accepteriez-vous de répondre à nos questions ?
jpj : Les questions sont déjà si riches qu'elles imposent réflexion !!! Je reviens au plus vite dès que je suis plus disponible. (Ce louis quand même… quel séducteur !!)
Vous découvrirez cette demande d'interview, demain matin, ce qui pourra vous étonner, pour vous aider à prendre votre décision, voici déjà les premières questions qui vous seront posées, si toutefois vous acceptez.
ff : Nous connaissons tous le fameux théorème de Godard, 1 + 1 = 3; vous nous proposez une série de courtes vidéos, les Aléatoires, on a en les regardant attentivement et en tentant de décrypter, le sentiment que votre message est 0 + 0 = la tête à Toto. Est-ce bien cela et pouvez vous nous en dire plus sur votre intention, ce que vous voulez exprimer en présentant cette œuvre très originale ?
jpj : Ahhh, Godart ou god-art, ou God-Art ?
ff : Vous n'êtes pas sans avoir remarqué que le premier pauvre type venu qui présente ses barbouillages ne peut pas s'empêcher de faire référence à la psychologie et la psychanalyse. Avant lorsqu'on cherchait de l'aide pour penser, on s'adressait aux poètes, aux penseurs, aux philosophes. Aujourd'hui on lit des magazines féminins, ce qui évite d'avoir à penser. Dans le passé certains rêvaient de pendre le dernier bourgeois aux couilles du dernier curé; ne pensez-vous pas qu'il serait aujourd'hui plus adéquat de se donner comme but de pendre le dernier apothicaire aux couilles du dernier bourgeois ?
jpj : Trève d'ellipse, une courte vidéo, une photo, un schéma valent mieux qu'un long discours. Tu comprendras qu'il m'a fallu (phallus ?) du temps pour te répondre.
Et, sans vouloir te vexer, tu es moins sexy que les journalistes de Louis.
mardi 20 mai 2008
ff : Vous participez aux manifestations régulières du groupe No-made; No-made présente simultanément des œuvres qui sont dans le faire, le désir, la pornographie, les Gibelin, Sthäler, Stapleton, Abril, vous-même, Sophie Taam, etc. et des œuvres qui sont dans la séduction, la castration. Mais cette ligne de partage, si ligne de partage il y a effectivement, est floue. Pour le moins elle passe à travers les individus mêmes, tel Louis Dollé qui nous invite à une exposition de peinture et nous reçoit dans un dispositif qui place la peinture à la périphérie. J'avais dans La Bugadière tenté de décrire le dispositif, mais j'avais manqué l'essentiel; les peintures étaient pendues à une corde à linge à la périphérie sur trois côtés, mais le quatrième côté était occupé par L'Homme qui marche disposé sur une estrade, mettant les couilles d'icelui à hauteur de bouche de spectateur, et, le plus important, au centre du dispositif se tenait debout, entouré de dix à trente personnes, des heures durant, l'artiste. La prestation télévisuelle vient confirmer que ce qui nous était montré n'était pas la peinture, si puissante soit-elle, mais le corps de l'artiste qui réclame son lot de caresses. Vous disiez à ce propos : « Quel séducteur ce Louis ! ». Mais sommes nous bien dans la séduction, ne serions-nous pas devant une œuvre en gestation, dans des prémisses ou répétition générale, et ne devons-nous pas nous attendre à ce que l'artiste un jour prochain présente enfin son chef-d'œuvre, l'artiste nu sur un socle, en majesté attendant les témoignages charnels d'adoration des foules conviées ?
On dit ici ou là que l'art conceptuel aurait séparé le corps de l'esprit, et que nous assistons à la réappropriation du corps dans l'art. Ne vous semble-t-il pas qu'à vouloir sortir du cadre et peindre et sculpter la vie même, l'art ne gagne qu'à chuter dans le quotidien et l'artiste à n'être que chair à canon pour cirque télévisuel ? Ou au contraire seriez-vous prêt à signer une pétition exigeant de Sophie Taam qu'elle ôte le livre et nous présente enfin sa foufoune ?
jpj : Le livre ! Alibi culturel pour camoufler l'évidence : Sophie Tham est une fausse rousse !
ff : Où se situe l'art dans le dispositif du réel ? et quel est le statut de l'artiste ?
On fêtait récemment je crois Jules Ferry qu'on a coutume d'encenser pour avoir rendu le calcul et l'écriture obligatoires, alors qu'il n'a fait que répondre au besoin capitalistique de populations aptes à accomplir de nouvelles tâches et consommer de nouveaux produits ; un siècle plus tard, le capitalisme produit de nouvelles marchandises qui requièrent de nouveaux opérateurs et de nouveaux consommateurs et c'est Jack Lang qui s'y colle en décrétant la culture plume au cul sur socle d'échec scolaire obligatoire.
Dans ce contexte on entend dire ici ou là qu'il ne faut pas critiquer No-made, les artistes No-made étant inaptes à la pensée. Doit-on alors accepter le statut de simple marchandise que le capitalisme entend imposer à l'art, ou l'art doit-il continuer à revendiquer le pouvoir ?
jpj : L'art se dilue dans l'à-voir ou l'être-vu et y perd son pour-voir.
jeudi 22 mai 2008
ff : Je commençais dimanche à interroger la série Aléatoire. Comme manifestement je ne savais pas par quel bout prendre ça, je posais des questions à l'auteur, comme si l'auteur possédait des clefs privilégiées pour expliquer l'œuvre et pouvait me fournir des pistes pour sortir de mon état de perplexité. Démarche illusoire, seule l'œuvre peut parler d'elle-même, j'attendais pourtant confusément des réponses quand lundi après-midi mon ordinateur explosa. Il faut bien alors me décider à questionner au bon endroit, à questionner dans l'œuvre.
Ce sont de courtes vidéos constituées d'un collage, d'une juxtaposition de deux séquences. Cette juxtaposition produit ou non un sens évident, on est donc dans le cadre du 1+1=3 et/ou 1+1 n'est pas égal à 3 et/ou 1+1 est-il égal à 3 ?, ce que l'on peut résumer en 1+1= la tête à toto . On n'est donc plus dans la question de savoir si la juxtaposition de deux images en produit une troisième, c'est le sens qu'on interroge, sens de l'image, réalité ou fiction. C'est la question qu'est-ce que l'art aujourd'hui que l'on pose. On dit ici où là que Deleuze aurait dit que nous sommes passés de sociétés d'enfermement à une société du contrôle. Je n'ai pas lu Deleuze, ou alors je n'ai rien compris, ou alors je ne m'en souviens plus, ou c'était Guattari. Quoi qu'il en soit, s'il a dit ça, ou un autre, c'est bien : le contre-pouvoir de l'art se pratiquait en ouvrant des portes sur l'extérieur ; aujourd'hui que les portes sont grandes ouvertes, c'est à dire que la réalité est devenue fiction, l'exercice du pouvoir d'art ne peut consister qu'en la destruction de la fiction, c'est à dire en création de réalité.
Si nous sommes dans une société de contrôle, le quotidien est fictif et cela doit se manifester dans les pratiques de l'art, cela doit pouvoir se constater dans l'art tel qu'il se pratique ; essayons d'appliquer ce crible aux œuvres No-made.
Ici encore cela nous conduit à distribuer les œuvres en deux groupes, et ici encore on est forcé de constater que la ligne de partage passe à l'intérieur des pratiques. On pourrait donc penser que le filtre n'est pas pertinent, s'il discrimine ce ne serait que de façon aléatoire. Sauf que ! sauf le crible produit exactement les mêmes groupes. En utilisant pornographie-séduction ou contrôle-enfermement, c'étaient les mêmes qui étaient dans prnographie qui sont dans le groupe contrôle, les mêmes qui étaient dans le groupe séduction qui se retrouvent dans le groupe enfermement, et les mêmes qui sont le cul entre deux chaises. Pourquoi, quel est l'invariant dans ces deux cribles ? c'est le couple réel-fiction.
Essayons donc à présent d'appliquer le filtre réel-fiction à un cas concret, l'expo de peinture de Louis. Encore Louis ? Oui, encore Louis. Remarquons simplement que les artistes qui sont dans la fiction sont ceux qui ne désirent pas qu'on parle d'eux sur clansco, ils ressentent cela comme un jeu de massacre, et en effet la fiction est fragile, elle ne supporte d'être considérée que sous un seul angle, l'angle fictif qui la tient. Mais aussi le plus intéressant est le travail traversé par le jeu réel-fiction.
Que peut-être le réel en art ?
Par exemple à Cap-d'Ail Gilbert Casula présentait une tente de SDF, personne ne s'arrétait, personne ne regardait, les regards se détournaient. La villa est un lieu fictif parcouru par des amateurs d'art fictif, et cette intrusion de la réalité les replongeait dans le quotidien, à leurs réflexes de la fiction quotidienne qui ne supporte pas les SDF, sauf à reconnaître que cette prétendue réalité n'est que fiction.
Louis Dollé présente des peintures réelles. Je veux dire que ces peintures captent le regard, elles ont une personnalité, une présence, elles ne sont semblables à nulle autre et on va les garder en mémoire, on les reconnaîtra quand on les verra. Elles présentent des personnages, on peut tomber amoureux de ces personnages. On peut tomber amoureux d'une peinture. Imaginez alors que vous venez de tomber amoureux. Vous entrez alors en dialogue, essayant de connaître l'objet de votre amour, ça se fait lentement, pas à pas goute à goute et c'est chaque petite connaissance acquise qui est savourée. Imaginez alors un importun qui vient vous débiter un foule de détails sur la vie passée, ses ex, ses maladies, sa psychologie, et gâche ainsi tout votre plaisir de la découverte. C'est ce qu'à fait Louis, en nous infligeant un texte importun pour accompagner les peintures puis en récidivant dans une télé que personne ne regarde mais qu'il nous a invités à regarder sur internet. Pourquoi ? Pourquoi Louis se comporte-t-il ainsi envers sa peinture et pourquoi s'ingénie-t-il à gâcher notre plaisir ?
Parce que Louis est un artiste de l'ancien temps. Du temps où l'art donnait à voir, à voir d'autre choses, à voir d'autres façons de voir. Du temps où l'art était touristique et où les anecdotes de voyage étaient prisées.
…
Vous aussi vous avez des questions à poser à jpj ? envoyez-les vite à la rédaction qui les transmettra.
No-made c'est un groupe d'artistes qui travaillent ensemble.
des bons copains.
qui se soutiennent entre eux.
Louis Dollé à la télé 17Mo, lire avec realplayer
Tu es très bon à la télé coco ! avec ton look moyen-ageux.
mplayer sait lire le fichier cu16904.rv, par contre ffmpeg n'a pas par défaut de codec rv40, un patch existe :
svn co svn://svn.mplayerhq.hu/soc/rv40
pour Mac ffmpegX, je ne sais pas, à vous de voir.
j'ai fait ça avec mencoder mais il y a un décalage dans les frames… à revoir donc.
Louis est très télégénique et en plus c'est vraiment un bon client, une mine d'or pour le zapping. Louis tu as un grand avenir devant toi.
j'ai réencodé avec des paramètres corrects, plus de sautes de frames dans les extraits. Si quelqun veut la vidéo entière en avi, flv ou autre, me demander. Louis peux-tu demander à nice tv l'autorisation de mettre dans territoile vidéo (gratis bien entendu). ff
les prochaines expos de Louis Dollé : (bjour Alexndra)
le site de Louis dollé, et son blog.
La Guerre de l’attention
L’émotion a été vive après la fameuse déclaration de Patrick Le Lay, qui avait presque ingénument affirmé devant un aréopage de décideurs que la fonction principale de son entreprise TF1 était de ménager aux annonceurs publicitaires des «temps de cerveaux disponibles» — ceux des téléspectateurs évidemment.[…]
L’intelligence est surtout minée par le recul vertigineux de la raison critique à proportion du déclin de la lecture et l’écriture.[…]
Trois clics ne campent pas un raisonnement, cinq copier-coller ne charpentent pas un texte, et une série d’explorations du web à l’aide d’un moteur de recherche ne suffit pas à étayer une problématique.
[…] la suite sur paris-art.com
clive est un outil d'extraction vidéo pour l'utilisateur d'hôtes vidéo tels que Youtube, Google Video, Dailymotion, Guba et Metacafe. 0.4.12. Posix compliant.
Sophie Taam: Performance du tunnel mal-aimé pour no-made Cap d'Ail mai 2006,
la vidéo de Jean-Claude Fraicher est en ligne !
attention, le bitrate est trop important pour une connection internet moyenne, il faut donc mettre en pause, attendre d'avoir téléchargé plus de la moitié, voir plus, (surveiller la barre de progression) avant de pouvoir la lire confortablement. ff
Sophie Taam : De l'autoportrait en photographie dans territoile un autre regard.
Droit de réponse ? M'enfin ! disons plutôt occasion de rebondir. Car quasi j'ai dit et après t'avoir lue, quasi je maintiens, chère Sophie.
Lucileee dans l'article sur Emmanuelle Bousquet dit :
L’appareil photo (Leica M6 ou Canon) n’est plus ce prolongement de l’œil qui dicte le moment de presser le déclencheur : il est certes toujours l’instrument qui rend possible la trace de la performance, mais opère dorénavant seul, par retardateur, par renversement vers la photographe ou via le concours d’une tierce personne (toujours un proche).
Pour ce qui concerne l'autoportrait en photographie, outre le retardateur sus-cité, il y a aussi le déclencheur à distance, et pour contrôler la pose on peut avoir recours au miroir ou à l'écran de contrôle. On peut aussi utiliser une tierce personne, simple opérateur ou photographe patenté, tout en restant dans le cadre de l'autoportrait.
On voit donc que la technique employée importe peu. Qu'est-ce qui fait qu'un autoportrait n'est plus tout à fait un autoportrait, mais quelque chose de différent ? Tu as bien lu, très chère Sophie, que la phrase commençait par autofiction et que ce mot était mis en valeur en tant que titre. Là était le sujet. BEN, cité ensuite, n'est pas connu pour se photographier lui-même. À partir du moment où on est dans l'autofiction, peut-on encore parler sensu stricto d'autoportrait, faudrait-il dire auto portrait fictif ? Je dis qu'on est presque dans l'autoportrait, avec juste ce petit décalage qui vient de l'intention. On est dans la quasi autoportrait. ff
BEN ne m'aime pas, fausse Newletter de BEN 4 par Louis Dollé
La liste des artistes niçois de BEN est sur territoile
BEN m'a répondu:
TOUTE MES EXCUSES VOUS AVEZ RAISON JE SUIS DEPASSÉ JE PERDS LA MEMOIRE DE TOUTE FACON PERSONNE NE FAIS PLUS ATTENTION A CE QUE BEN DIT BEN
BEN m'a montré que j'ai tort.
Il a aussi soigné mon EGO.
Cette nuit BEN a sauvé ma vie (la night teh dj save my life, référence).
Il montre aussi que la newsletter est sienne.
BEN, je suis ton fan.
CHOU
Louis Dollé
Tu n'es pas sans avoir remarqué, cher Louis, que BEN te vouvoie. Sauf à penser que BEN n'aurait pas d'usage, force est de constater qu'il ne te considère pas comme plasticien et que sa réponse n'est que de courtoisie, ou manœuvre dilatoire pour se débarrasser élégamment d'un importun dont il présume qu'il n'y verra goutte.
BEN te donne du Rodin, ce qui prouve qu'il connait ton travail de sculpteur. Si un jour il est amené à voir ton travail de peinture, il changera très certainement d'avis. D'ici là puis-je me permettre de te conseiller la (re)lecture des Lettres à un jeune poète de Rainer Maria Rilke ?
Un passage au hasard :
… développez-vous tranquillement et sobrement en obéissant à votre propre évolution; vous ne pouvez davantage la perturber qu'en tournant vos regards à l'extérieur, et en en attendant des réponses à des questions que sans doute seul votre sentiment le plus intime est, à l'heure la plus silencieuse, en mesure de répondre.
ff
La pichade, apologies et débat
J'ai fais du mal à un ami.
Je me suis moqué de lui.
Sa sensibilité est tellement forte, aussi forte que sa bonté d'âme et je me suis moqué.
Je n'étais pas le seul, c'était pendant une soirée avec plusieurs épisodes, et je me suis moqué de lui, lourdement.
Ma moquerie était aussi lourde qu'une critique à Malingrey…
Je mets hors de cause Jacques Saquet, qui lui défendait une réelle tradition culinaire Niçoise souvent galvaudée…
Un soir, mon héros au grand coeur amène, pour nous sustenter, un met de sa région Beausoleil (qui n'a rien mais alors rien à voir avec Monaco), une pissaladière.
Oui mais notre sang de Niçois à Jacques et moi a bondi dans nos veines, oui mais non la pissaladière c'est avec des oignons il n'y a pas de tomate dedans.
Car là (pas Bruni) il y en avait. « Comment (nous répond-il) chez moi à Beausoleil la pissaladière à toujours eu de la tomate et de l'oignon » .
Jacques crie à l'hérésie et propose à notre compère qui a l'air honnête mais point convaincu de l'emmener le lendemain matin déguster de la vraie la seule l'unique pissaladière Niçoise au marché de la libé.
Et moi sautant dans le plat et en rajoutant une couche à un autre repas dans mon atelier , déjà que mon convive se sentait tel une pièce rapportée car invité à la dernière minute (alors qu'il ne fais point partie de la liste des fâcheux à qui je m'évertue de faire montre de mauvais caractère et d'inhospitalité).
Je l'ai blessé, je le sais.
retrouverai-je son amour, sa confiance et sa complicité ?
Denis, je suis une sous-merde !
Oui, je le dis tout haut, je me suis moqué de Denis Gibelin, et de sa Pissaladière de Beausoleil, qui était de plus excellente !
On me l'a confirmé plusieurs fois depuis, cela existe.
Par contre, si la pissaladière Niçoise persiste dans les préparations culinaires des plus grands restaurants au détriment de sa consoeur (… blague de Louis… ), est-ce par mauvais goût ?
Est-elle amenée à disparaître comme l'on fait les néandertaliens face aux cro-magnons, la question et posée et le débat ouvert…
Louis Dollé, qui est un gros naze. doll
Comme toujours le chef a raison : il énonce des faits. Et c'est un fait que des commerçants de la banlieue monégasque vendent aux touristes et aux monégasques une tarte à l'oignon, à la tomate et aux anchois sous l'appellation pissaladière de Beausoleil. On vend bien dans toute la France sous l'appellation salade niçoise des choses qui n'ont qu'un rapport bien lointain avec la salade niçoise. Quand à la question du goût, il est certain que si l'on m'annonce une pissaladière tout un processus complexe se met en place, j'en ai rapidement le goût à la bouche et l'odeur aux narines, le palais frémissant et le ventre creux. Grande alors sera ma déception si au lieu de la pissaladière désirée on me présente une tarte à la tomate. Réjouis-toi pourtant Louis, tu as appris. Et la prochaine fois que Denis, ou n'importe quel autre étranger, te proposera une pissaladière, tu feras préciser, évitant ainsi de fantasmer inutilement.
Moralité : respecte toujours l'étranger, il a beaucoup à t'apporter. ff
Tiens, DG se promène sans culotte, il veut faire concurence à MF ?
Non c'est à cause qu'il a taché son futal avec la sauce tomate.
techniques web, images, quand X11 est ton ami.
Certains logiciels de PAO produisent des images JPEG d'une complexité déroutante. Ce matin je me suis cassé les dents sur l'image Questce_flyer_verso.jpg, 850,9ko, pour 886x1270px. J'ai tout essayé de raisonnable pour obtenir quelque chose de visible à moins de 150ko, je n'arrivais pas à faire moins de 600ko. Et bien X11 sait le faire ! une simple copie d'écran, et je me retrouve avec une image 144.9ko 461x667px de bon aloi. l'image sur territoile. ff
Autofiction, les quasi autoportraits de Sophie Taam et ceux de Maryline M'Gaïdes…
dans Qu'est-ce que l'art (aujourd'hui) ?
Emmanuelle Bousquet - Troubles aux éditions Chez Higgins. Éclairage.
et aussi BEN « mon travail sur l'ego ne fait que commencer » ff
territoile vidéo : des liens pour les maquistes, merci Jean-Pierre
choses vues, et du coq à l'âne, et si mi la ré sol do fa
Le président exprime son mécontentement de la presse qui avait exprimé son mécontentement du président. La presse n’a pas laissé impuni ce mécontentement du mécontentement : elle a exprimé un nouveau mécontentement, plus solennel encore, de ce que le président au lieu de se mécontenter de la presse eût dû se contenter de présider pour le contentement général ; et le président a laissé tomber, son clou rivé et ses effets chus d’un désastre éclatant, ayant en effet parfois à présider entre deux prises de paroles et d’armes le train blindé des réformes et d’où ne sait ne savent où vont les choses. Car pour ne pas savoir où elles vont, il n’en faut pas moins les assister dans leur transport et soigner l’indicateur, en chef et logisticien de traffic avisé, ce n’est pas rien qu’un monde ferroviaire en partance et tant de quais bondés et tant d’êtres anxieux d’arriver. Et la presse savoure cette minable petite victoire qui la laisse maître du terrain du mécontentement général et donc aussi de celui du président, qu’elle exprime par la bande, de ce que les choses, si bien organisées soient-elles pour n’aller nulle part en particulier, n’y vont qu’entravées par le mécontentement général de ce qu’elles n’y aillent pas d’un pas plus accéléré ; car plus vite les choses, libérées du mécontentement où vagit leur allant, iront où elles doivent se rendre, plus vite on saura où finalement elles allaient, plus vite on cessera de brûler de le savoir, et plus entier le contentement se substituera au mécontentement pour le plus grand contentement des mécontents. Les annales retiendront qu’il y avait un président et qu’il y avait une presse, à l’exclusion de tout autre, de toute pâle figure, et presse à présider et présidence à presser, et cela ne leur fera ni chaud ni froid, les annales sont toujours contentes, elles béent, où qu’aillent les choses, ici et puis là, ili et encore ça, et sic transit, du moment qu’elles y vont, oukaïdi oukaïda et tambour battant. L’enthousiasme des choses d’aller dans la presse où bon leur semble fait plaisir à voir. Il est bon qu’une réforme n’ait aucun sens et qu’un train de réforme en ait à mesure, chacune n’en ayant pas, et toutes les ayant tous, d’où vient ce chant des rails, aléatoire symphonie des triages semblable au doux cri des baleines le soir au fin fond des fonds. Occasion rêvée d’y prendre chambre en large gare, Laroche-Migennes, Perpignan ?, Saint-Germain défoncé, et d’y faire tout l’août l’amour aux sirènes de la nuit, toutes baies ouvertes aux marines étendues du triage. Quand les choses (ne) vont nulle part, quand elles y vont à train d’enfer et dos de bogie, qu’à toute allure passent les convois sous le masque des vaches impavides, il ne reste plus qu’à chanter et se laisser chanter- allant et venant sans cesse, circulant et se croisant en tout sens, espèce de tourbillon fort agité, dont la masse entière, sans suivre de direction bien certaine, paraît avoir un mouvement d’évolution sur elle-même, résultant des mouvements particuliers de circulation propres à chacune de ses parties, et dans lequel le centre, tendant perpétuellement à se développer, mais sans cesse pressé, repoussé par l’effort contraire des lignes environnantes qui pèsent sur lui, est constamment plus serré qu’aucune de ces lignes, lesquelles le sont elles-mêmes d’autant plus, qu’elles sont voisines du centre… Où vont les choses, le voit-on, c’est la nuée qui le dit, imponctuelle et pourtant juste là. Indicible politique des choses, sinon nuées disant, exprimant en mal d’aurore les suffrages. Déréliction poélitique. Propositions telles qu’ayant éclairci les voies et tout autant les voix elles en deviendront inutiles et trop lourdes à qui les aura pesées. Littératures à vendre. Amours à l’encan. Villes à feu et à sang – Beyrouth à nouveau Carthage. Chants de l’im-monde. Nuées encore, suées aussi, tuées beaucoup. Choses vécues d’un horizon nôtre. Lignes à suivre, fils à tirer. Micronésies. That’s all.
Allez-y voir vous même si vous ne voulez pas me croire.
lexique succinct :
sic transit _
vagir _
bogie (ou boggie) _
déréliction _
Laroche-Migennes _
Perpignan _
Saint-Germain-des-Fossés (noeud ferroviaire de peu d'importance) _
Micronésie _
à l’encan
voir aussi et Watt de Samuel Beckett
Votre Bannière sur Clansco, (et bientôt sur territoile), oui vous ne rêvez pas, c'est possible ! et en plus c'est gratuit ! (mais vous pouvez envoyer un chèque à Sophie si vous voulez).
Quand ? pour annoncer vos évènements.
Comment ? en créant une bannière (pas laide tant qu'à faire) de 1000 pixels de large sur 132 pixels de haut, format jpg, si possible moins de 50ko, que vous déposez dans l'espace actualité de votre page territoile, sans oublier de mettre sous l'image un texte qui donne tous les renseignements nécessaires.
Pourquoi ? Parce que vous le valez bien. ff
Ma Vie est une œuvre d'art hypermédiatique
où on reparle de web-art. et qu'est-ce. et n'y a-t-il pas autant de web-art que de web-acteurs ?
Il n'est pas interdit (puisqu'il fut question d'interdire d'interdire) de classer ça en deux grandes catégories.
La première est la catégorie insignifiante sous laquelle on placera tout ce qui se prétend web-art et qui n'est de fait que du sous jeu vidéo.
La seconde est donc la catégorie non-insignifiante, celle où l'on placera tous les web artistes qui ont au moins un tout petit peu compris ce que sont et la toile et l'hypertexte.
Une sorte de Méta-œuvre d'art, ou sculpture d'âme brute.
Sophie Taam a travaillé récemment sur son site, et c'est du très bon travail, cette jeune fille avance à grands pas. ff
Sophie Calle est sur le blog espace-holbein. ff
FAQ vidéo sur territoile : ma vidéo est trop lourde pour être envoyée sur Dailymotion
Le jazz est effectivement une musique pauvre, fondée sur des principes simplistes figés en des carcans […]
Philippe de Jonckheere dans Le Portillon
Le Terrier (site) sur wikipédia
Tournoi de sélection de La Cave Romagnan
Mercredi 7 mai à 20h31
c'est bien d'annoncer, c'est encore mieux de rapporter.
(et ça vaut aussi pour les autres) ff
sources de news
pourinfo.org :
- Rencontres : L’objet retourné [explorer le sens, le rôle et le statut de l’objet dans les pratiques d’art actuel], le 6,7,8 juin 2008, Centre Alyne Lebel, Québec, Canada.
- Rencontres : Arts le Havre 2008 - Colloque du 14 juin 2008 "L'art contemporain entre financement privé et financement public...?" hôtel Pasino, Havre, France.
- Résidence : European Media Artists in Residence Exchange 2008, Bulgaria, United Kingdom, Germany, Netherlands.
- Rencontres : Démocratisation culturelle : les mythes, les réalités, biennales Internationales du Spectacle, 16 et 17 Janvier 2008, Nantes, France.
- Résidence : d'artiste, Triangle France, Friche Belle de Mai, Marseille, France.
lunettes rouges :
- Les malassis ont perdu la bataille
- Le Louvre portatif
- L?unique, le double et le multiple
- Eric Baudart
- Empailler un peu de bonheur
- Le témoin de Martin Luther
- Duchamp, Man Ray (et Picabia)
- d?ACCA à ZKM en passant par MADRE et PICA
- Les Martiens
- Assis
- Pélerins ou réfugiés dans le brouillard ?
- Drapés et sensualité
- De la surface des choses à l?existence de Dieu
- Veillée funèbre
- Chemins croisés
- Caprices contemporains
- Le fauvisme comme anarchisme
- Sommaire d?avril 2008
- Trois femmes
- Les injonctions
Qu'est-ce que l'art (aujourd'hui) ?
- Paul Graham à la galerie Les Filles du Calvaire
- Monumenta 2008 : Richard Serra
- Emmanuelle Bousquet - Troubles aux éditions Chez Higgins
- Georges Rousse à la MEP
- Patti Smith à la Fondation Cartier
- Sophie Calle à la BnF
- Pierre Paulin expose à Paris en Belgique
- Richard Prince bientôt à Londres
- Cellar Door au Palais de Tokyo
- Louise Bourgeois au Centre Pompidou
- Dieter Roth au musée des Arts décoratifs
- Les Inquiets au Centre Pompidou
- Tourist à la Fondation d?entreprise Ricard
- Gyan Panchal à la galerie Frank Elbaz
- Mona Hatoum à la galerie Chantal Crousel
- Candice Breitz à la Collection Yvon Lambert à Avignon
- Richard Avedon bientôt à Paris
- Roger Tallon à la galerie Jousse Entreprise
- Rineke Dijkstra à la galerie Marian Goodman
- Daniel Buren à la galerie Kamel Mennour
- Don Brown à la galerie Almine Rech
- Peter Knapp à ma MEP
- Ted Noten chez Colette 2
- CQFV (ce qu?il faut voir) en 2008 : Gelitin au musée d?Art de la Ville de Paris
- CQFV (ce qu?il faut voir) en 2008 : Zoe Leonard, Tatiana Trouvé, Claire Fontaine, Laurence Denimal à la villa Arson
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