webart'zine dégénéré le 26 12 2006 à 14:59 par des artistes plasticiens contemporains de façon hautement provisoire.

	Entrez les termes que vous recherchez. Envoyer un formulaire de recherche
	Web clansco.org

Grand prix de la résistance anti-cléricale : France 3
Dimanche 24 décembre, 20h30 :
ON NE VIT QUE DEUX FOIS

Grâce à ClanscoTribues la connaissance progresse :
non le père noël n'est pas une ordure !
le père noël est une crevure .
lire l'info

la nouvelle polémique
j'ai entendu dire qu'on parlait d'un nomade des peintres, et j'en tombe sur le cul.
c'est profondément méconnaître nomade qui a justement chassé les peintres du Lieu d'Exposition. Gibelin faisant un remaque de son illustre prédécesseur de 2000 ans, parle aujourd'hui d'art et non plus de social mâtiné de morale, et démontre ainsi que l'humanité avance.

on pourrait en débattre, mais y a-t-il quelqu'un pour débattre ?

jésus portait-il des espadrilles ou allait-t-il pieds nus ?
la nouvelle polémique

le Samedi 23 décembre 2006 à 0h07 Louis Dollé a écrit :
peut-on débattre ? réponse: non.

le Samedi 23 décembre 2006 à 18h42 Èric Lesné a écrit :

Stupor Mundi

Frédéric,
Pas besoin de remonter si loin ( 2000 ans av. Nomade) pour comprendre la sourde campagne qui vous oppose, Gibelin et toi ; elle est inscrite dans l'histoire en une guérilla qui connût un retentissement dans l'Europe entière pendant plusieurs siècles, principalement les XII èmes et XIII èmes, et dont le théâtre fut l'Italie, Florence plus précisément, après de prometteurs débuts en Allemagne.
Tu vas voir comme c'est troublant. Guelfes et Gibelins ( c'était le nom des factieux) ne pouvaient déjà se voir en peinture. Les Gibelins ( Ghibellini) soutenaient le Saint Empire romain germanique et la dynastie des Hohenstauffen, tandis que les Guelfes (Guelfi) embrassaient la cause des Welfs et bientôt, par un imbroglio dont je te passe le détail - affaires de succession-, celle de la Papauté.
N'est-il pas tentant de voir dans le Falsetti un dérivé assez plausible et vaguement consonnant des Welfs, et donc un Guelfe, si toutefois tu acceptes d'en pincer pour le Saint-Siège, à quoi tu es bien obligé dans ce partage des rôles, étant donné que Gibelin ne peut être qu'un Gibelin, âme damnée du Saint Empire. Mais où les choses se compliquent, c'est que les Hohenstauffen s'illustrèrent par deux empereurs, Frédéric Barberousse, et Frédéric II dit "Stupor Mundi", des Frédérics !, qui infligèrent aux guelfes de cuisantes et régulières déculottées, ces guelfes eux-mêmes ne pouvant s'empêcher, par amour des luttes intestines, de se diviser ( gauche de gauche avant la lettre ?) en guelfes noirs et guelfes blancs dont Dante lui-même fut un virulent spécimen florentin.
Les guelfes blancs tenaient pour l'autonomie de la ville face au pouvoir papal, et ne luttaient pas moins contre les gibelins qui le combattaient aussi. N'y a-t-il pas là de quoi perdre son italien et ne rien comprendre à son Falsetti ?
Le dernier mot revient au bon Erasme, homme libre de toute attache império-papale, quand il déclare, au tournant XVème siècle : Je suis un Gibelin pour les Guelfes et un Guelfe pour les Gibelins, propos qui sont la raison même.
Le rapport avec Nomade et avec la peinture ? C'est à voir, à toi de clarifier la situation. Ceci peut-être pourra t'y aider. Le Gibelin a-t-il chassé le peintre du Temple, aurait-il reconnu par dessus les siècles dans le barbouilleur un Guelfe pur sucre, ennemi déclarés des impériaux concepts ? Sinon une sorte d'agent double, un Guelfe Stupor Mundi !

le Samedi 23 décembre 2006 à 19h08 Èric Lesné a écrit :

pour une descente de croix

D'un autre coté, j'y pense à l'instant, crucifier Gibelin (avec espadrilles ) pourrait servir la cause de la peinture, s'il daignait s'abstenir de ressusciter, bien entendu; autrement c'en serait fini du représentable et du sérieux pictural. Pour des millénaires qui sait ?
Crucifier comporte des risques. Mais enfin que ne ferait-on pas pour la peinture ? Et des avantages aussi, car la peinture s'est nourrie de crucifixion, et ce jusqu'à Francis Bacon au moins. Songe aux ressources de la même scène bimillénaire avec un crucifié tout neuf ? A cette fin, il est crucial, et c'est le cas de le dire, que tu le persuades gentiment, en y mettant les formes, de ne pas ressusciter.

le Samedi 23 décembre 2006 à 20h36 Hervé Courtain a écrit :

Salut Falsetti
Cet après midi je me traîne j'ai un cors au pied qui me fait mal. C'est à Monaco et le port me donne le vague à l'âme. Je rentre dans une pièce. Je vois un homme qui donne un grand coup de marteau si ce n'est de masse. Je m'approche, silence...la toile a du être tendue avec des clous. Il en reste quelques uns en haut, en bas il en reste la trace, les trous. Je m'approche encore il y a une tête d'homme mais peut être est ce moi qui dis vague. Sur le coté un texte qui enfonce le clou, qui renvoie à ce que j'ai vue alors qu'il ne faut rien voir. Cela me rappelle vaguement ce que tu as fait à Tourette-Levens Mais en beaucoup plus abouti. Ne le prends pas mal mais prends modèle sur cet artiste Je pense qu'en travaillant régulièrement avec acharnement tu devrais hisser ton travail à son niveau. Bon je ne te dis pas dans l'immédiat mais d'ici quelques années je pense que tu devrais pas en être loin.

le père noël va crever des pesticides !

et la mère noël aussi
voir la preuve

MARRE_DE_LA_PUB_EHONTEE_QUE_FAIT_L__ATELIER_LA_BRUYERE_A_METCUC

droit de réponse
eh oui, pourquoi je n'aurais pas moi aussi un droit de réponse ?
chère Martine,
quand tu dis :
«j'ai lu sur un forum (je n'arrive pas à retrouver) que tu avais écrit que Nomade s'était fait "virer de Clans à coups de pieds "au cu". C'est faut, il y a effectivement eu quelques problèmes avec quelques pièces, mais c'était le fait de gens isolés, et la commune vous a soutenus jausqu'au bout.»
tu parles de la commune, en oubliant que le contrat avait été passé avec Jamie, et pas avec facholand, il y a donc tromperie sur la marchandise.

pour ce que de droit, ce blog est réalisé par frédéric falsetti, et quelque association qui puisse être citée dans ce site, elle ne peut être tenue pour responsable de mes dires, salutations.
fal7i

"Hors Série"
Virginie Teurbane et Louis Dollé vous convient à une nouvelle présentation du numéro hors série du PCA hebdo: "le travail et la condition des artistes de notre région".
à l'Atelier La Bruyère,
le jeudi 21 décembre à partir de 19 heures.
En présence des artistes autour d'un apéritif.

sur une idée de Sophie Taam
couverture Ernest-pignon Ernest
artistes:
Amandine Baillie - Hubert Weibel - Geraldine Le Léannec - Atelier"la cellule":Stéphanie et Loïc Lucas - Denis Gibellin et No-Made - Maurice Maubert - Olivier Roche - Lucie Bitunjac - Jean-Claude Fraicher - METCUC/ Emilie Guérin - Jean Noël Fessy - Atelier Labruyère: Virginie Teurbane et Louis Dollé - Pascale Dupont - Thierry Boussard - Atelier "l'arc en ciel" Paulin Nikoli - Bernard Abril - Laurent Bosio - Gaëtan Bellevue/ Hervé Courtain

Louis Dollé, Virginie Teurbane Atelier La Bruyère
4 rue La Bruyère , 06000 Nice
0662292605
http://loudolle.free.fr
louisdolle@yahoo.fr

en ce moment : Bernard Abril à Gréolières

" la grosse installation "

installation sur le site de l'ancien village,
tous les jours de 10h à 15h, ☎ 06 14 62 75 15

photos Héléna Krajewicz

Sa "grosse installation" dans les ruines et sur le terrain de Gréolières, c'est du grand style Abril. Une écriture-sculpture forte et poétique. Libre. C'est beau, délicat, d'apparence fragile. Subtil.
Les photos c'est juste pour vous donner une idée. Aller sur place, c'est s'offrir un moment de bonheur.
Et Bernard offre en partage sa joie.. et un délicieux nescafé pour vous réchauffer.

Héléna

Bernard Abril sera sur le site jusqu'à au moins samedi 23, l'installation elle reste plus longtemps.

appel à candidature
à l'occasion du concert de Pesticide & les Racines Crevées, en juin à Antibes les artistes nomade sont invités à participer à Louise d'après l'Opéra de Charpentier.
Il n'est pas nécessaire de savoir chanter, prévoir trois demi-journées de travail pour les répétitions.
les rôles à fournir sont :
Le Peintre, le sculpteur, Julien, Le Chansonnier, Premier Philosophe, Le Jeune Poète, Deuxième Philosophe, L'Apprenti.

le Louise de Pesticide & les Racines Crevées n'utilise pas tout le livret de Charpentier, mais l'acte 2 scène 3. la musique sera arrangée selon les voix des chanteurs, il est donc important de pouvoir fixer rapidement la distribution, les enregistrements des exemples de voix et de phrasé doivent être disponibles mi-février.

droit de réponse
hola Falsetto !
fais gaffe à ce que tu fais ! je reviens demain du mexique !
c'est quoi ton truc il y a pas de femmes dans la distribution !!!

Chère Virginie,
lis donc le livret !
acte 2 il y a sur scène La petite chiffonnière, La glaneuse de Charbon, La Plieuse, le bricoleur, La Laitière, Le Chiffonnier. Le Noctambule n'est plus dans la scène 3. Je ne citais que les rôles chantants, car il y a des impératifs techniques d'organisation à fixer rapidement ces interprètes, pour les autres nous avons plus de temps.
écouter Louise de Charpentier sur le net
l'opéra naturaliste français

pdf

Margaret Michel est au Mamac jusqu'au 7 janvier 2007

je sais qu'il va forcément se passer quelque chose avant la fin
Dominations
Denis Robert et Philippe Pasquet
Du 10 au 27 janvier 2007
Vernissage et signature mardi 9 janvier de 18h à 21h
La B.A.N.K
42, rue Volta - 75003 Paris
Tel. +33 1 42 72 06 90
Fax + 33 1 42 72 07 80
www.bankgalerie.com
du lundi au samedi 11H-19H

Qui nous domine et pourquoi l'accepte-t-on? Comment fonctionne la finance internationale ? Comment se déterminent les processus de décision ? À quel type d'information a-t-on accès ?

A l'occasion de la sortie de l'ouvrage Dominations, La B.A.N.K invite le très polémique écrivain Denis Robert (découvreur de l'affaire Clearstream et récemment mis en examen pour recel de vol) pour une expo-événement sur l' idée de la domination du monde et des différentes formes qu'elle revêt : économique, politique, financière, idéologique, médiatique, sportive.

En collaboration avec le peintre Philippe Pasquet, ce questionnement a donné lieu à une série de peintures pop dont la forme utilise et reproduit plusieurs sources d'informations qui déterminent divers niveaux de lecture : listes de comptes numérotés, notes, extraits de journal intime, reproduction de microfilms ou de documents liés aux enquêtes.


Livre Dominations disponible 30 euros (édition Hugo).



Denis Robert : Depuis vingt ans, à travers ses articles, ses livres ou ses films, Denis Robert décrypte les arcanes de la finance et s'interroge sur la complexité et les buts inavoués des hommes de pouvoir. Il est l'auteur de romans, d'essais et de documents, grands succès de librairie : Pendant les «affaires» les affaires continuent, 1996 ; La Justice ou le Chaos, (Appel de Genève lancé par sept magistrats européens),1996 ; Le Bonheur, roman, 2000, Révélation$ 2001, La Boîte noire, 2002. Clearstream, l'enquête, et son dernier roman, La domination du monde, ont paru en 2006.



Philippe Pasquet vit à Metz. Artiste peintre contemporain, il expose ses oeuvres depuis 1991, dans plusieurs villes de France, au Luxembourg, en Allemagne, en Belgique et en Espagne.

la mère noël aussi va crever des pesticides

le sérieux

Fred,

Pat n'entend rien à mon génie, j'envoie ce petit bijou
d'ironie ordinaire ( et de traitement enfin honorable
de l'information, cad de désinformation):

L’errance d’une star prend fin. Johnny, platiné baladin des toujours
jeunes, renonce à la Belgique. Mûre réflexion faite, Johnny de peu
préfère la montagne - son air pur, son chocolat au lait, ses tic-tac,
ses vaches et ses edelweiss- aux miasmes d’un plat pays à deux doigts
d’en faire deux que Brel brocarde encore du fin fond des Marquises.
Direction Gstaad ! Comment la boussole du goût peut-elle à ce point
hésiter sur son or entre des territoires si dissemblables pour y fonder
foyer ? Insondable nature humaine. D’autant qu’il eût pu s’établir en
Auvergne, ce poétique pays fromager où les monts culminent et les
plaines fument depuis la nuit des temps sous les agiles et ponctuels
pieds des vaches à cacao. Las, l’Auvergne ou les goûts réunis n’aura pas
Johnny le gstaadien. L’aura la Suisse vernie contre la franco-belge.
Johnny Swiss Halliday. Encore un qui a trop lu Baudelaire et pas assez
Walser.

et je reçois en retour un message pressé
( d'en finir) où il est question d'un
qui a du temps à perdre avec des "potins",
au choix," de coiffeur, de dentiste, ou de médecin".
j'en suis tout retourné !
Bien sûr ce n'est pas La Recherche ou la Sainte Bible, mais ça
n'y prétend pas.
Potins ! Je t'en foutrai des potins !

Dans le même esprit ( léger, à ce qu'il parait) permets moi de te
communiquer
ce billet :

Une bonne idée
La création d’un poste de vice-premier ministre ( chargé des hulotiennes
questions environnementales) est une idée si géniale qu’elle fait des
petits ; /s’il y en a un pour l’environnement, il faut qu’il y en ait
aussi un pour l’emploi et le social/, a déclaré S.R. Ah mais ! Et la
Justice, et l’Education, et la Sexualité, et la Santé, et l’Alcool, et
le Tabac, et l’Intégration, et l’Extégration, et l’Intérieur, et
l’Extérieur, et l’Art, et la Science, et l’Ethique, et l’Intelligence,
et la Bêtise, et l’Innovation, et la Culture, de la petite bière par
hasard ? Se profile à l’horizon le merveilleux édifice logique d’un
gouvernement uniquement composé de vice-premiers ministres destiné à
expédier les affaires cruciales. Quant à l’Economie, elle fera
opportunément oublier sa légendaire cruauté dans un vice
sous-secrétariat d’Etat garantissant pour la bonne forme la séparation
de la règle et de l’exception. L’ensemble harmonieusement mobilisé,
initié, acté, impulsé, touillé par nul autre qu’un vice-Magnat des
Gaules. Aux grands remèdes les grands maux, ce serait enfin le
gouvernement du Vice.

Potins ???? Couffins ?

O Pauvre, les gens en sont encore à croire que la littérature tient à
l'importance cardinale
des sujets traités ! Que sa grande affaire est l'Essence ! L'Âme pure et brute ! Et ses innombrables potins.
Sans doute croient en sus qu'on finira à la longue par parler
d'eux personnellement, et de leur petit Moi prisonnier dans sa cage,
comme un canari dans les ultimes sursauts de l'agonie.
Pauvre de nous.
Tant qu'on ne pleure pas à chaudes larmes ou
à chaudes pisses et qu'on ne se répand en
lamentations à faire pâlir Jérémie,
on n'est pas pris au sérieux.
Et bien tant pis pour le sérieux.
Non mais !

Alors j'ai répondu : potin toi-même, potin mondain!
J'ai bien fait, non ???
Ca c'est envoyé !

Enfin voilà.

de rien

Voilà,
on ne vous envoie pas dire que vous perdez votre temps
à des choses de rien.
Voyons un peu les choses de beaucoup pour voir !
Voyons combien elles en gagnent de temps ???
Voyons ce qu'elles en consacrent à ce qui importe ???
N'allons pas y voir de trop près de peur de toucher la misère
à travers le tissu.
Mais bien sûr que nous le savons - perdre notre temps
à des choses de rien - mais ces choses de rien nous importent
et en passant ne nous rapportent rien.
Et c'est probablement là que le bât blesse, en passant.
Car nous ne verrions aucun inconvénient à ce que ces
chose de peu nous fasse baigner dans un océan de dollars
et d'euros, n'est-ce pas ?
Elles en deviendraient subitement désirables,
et respectables avec çà.
Nous ne méprisons pas les espèces,
mais alors que méprisons nous ?

Éric Lesné

la page précédente est archivée ici