Le roseau plie mais ne rompt point !

Héléna Krajewicz et Robert Rowlands
Éros et Thanatos

cliquer sur l'image pour voir toutes les photos

La Battaglia di san Romano

La Battaglia di san Romano, réalisée au printemps 2008, est présentée pour la première fois à l'occasion de No-made Cap-d'Ail, villa le Roc-Fleuri, à partir du samedi 6 septembre 2008.

No-Made, les artistes travaillent
de notre envoyé spécial de l'atelier Labruyère

Voici la preuve que Denis gibelin n'est pas (contrairement à ce que dis l'odieu falsetto, dont le peuple aura la peau)uniquement un artiste conceptuel, denis Gibelin réalise ses oeuvres lui même, cette photo a été prise par moi même dans mon atelier alors que je l'assistais à ce travail de pointe, réglage de la machine, traçage et guidage, puis le ménage.
je suis très fier d'avoir reçu ce grand artiste qu'est Denis Gibelin (son installation à Roure est très belle)(et celle de cap d'Ail est top)
dolll

Si vous aussi vous êtes aussi inconscient que Denis Gibelin, essayez donc les machines à bois hyper dangereuses de Louis Dollé. Et si vous avez de la chance, vous pourrez vous aussi dire comme Denis : « Même pas coupé la main ! »


No-made c'est le 6 septembre

une tranche de jambon ficelée, ce n'est pas en boucherie que vous verrez ça !
pour voir de l'art, il faut aller à No-made Roc-Fleuri le 6 septembre 2008

No-made c'est le 6 septembre

Kô est un personnage bien inquiétant. Il y a tant de manières de ficeler de façon esthétique. Kô s'y refuse. Kô qui ficelle c'est à la mode d'une araignée, qui serait sous l'emprise de quelque stupéfiant, qui lui donne ce mode erratique. Qui ? Kô qui ne pose pas sa matière à toucher à disposition de main mais la tend à hauteur de visage, pas pour nous capturer comme proie, la toile est repue, mais pour nous exposer sa digestion. Digestion de peau. Frontière hallucinée.

fallait pas l'inviter

No-made c'est le 6 septembre

qu'est-ce qu'il est beau Olivier ! MF
un beau rehcuot ! anonyme

Héléna chassée du jardin d'Eden ? ne rêvons pas !

Héléna chassée du jardin par le propriétaire. (photo Kô Hérédia-Schlienger)

Jean-Pierre Joly, de retour de vacances, nous offre une comme toujours excellente cuvée aléatoire : aléatoire-11
Jean-Pierre Joly est un peu notre Miroslav Tichý à nous,
sauf qu'il ne porte pas la barbe et qu'il vole les images de femmes dans les festivals chics.
sois le premier à trouver où ces images ont été volées, fais péter ta culture !

Jeff Wall

voir aussi : voyous-de-luxe

fatals flatteurs
la Station : la conférence d'Estrosi est en ligne.

Sophie Taam était Flora dans l'opéra La Chauve-Souris de Strauss en juillet 2008 à Gattières.

Sophie Taam participe à No-made 2008 Cap-d'Ail

voir aussi Jeff Wall vu par lunettes rouges en 2005

Riwan Tromeur, Fragments du FRAC

rouge de chrome

Rouge de chrome : en fait ces produits sont tellement dangereux tant pour la santé de l'opérateur que pour l'environnement, qu'il serait stupide d'en donner la recette sur internet, ce devrait être tout à fait possible d'obtenir des résultats équivalents avec des frittes, si ceradel ou autre me founit les matériaux je veux bien tenter de fournir le protocole.

bouteilles rouges

il n'y a pas que le rouge dans la vie, bouteilles du 26 août 2008.

La fabuleuse critique de Valérie Lebrun
un soir où nous mangions ensemble, Valérie Lebrun, Marie-France Lesné, Frédéric Falsetti et moi-même, FF donnait sa vision sur l'art et entre autre sur No-Made : "il n'y a pas d'art conceptuel, c'est les cons qui disent ça l'art n'est que dispositif, il ne peut pas il y avoir de peinture dans No-Made, il n'y a que des sculptures, c'est dû à la vision restrictive de Denis Gibelin"
à l'arboretum, après avoir vu le cadre dont se moque souvent par derrière Fal7i,Valérie Lebrun exprima ces paroles, que je retranscris entièrement : "Falsetti est très gentil, mais il n'a rien compris lorsqu'il dit qu'il n'y a pas de peintre dans No-made, il suffit de voir le cadre de monsieur Gibelin pour comprendre que ce qu'il montre est peinture, et de voir ce qu'il va installer à Cap d'Ail pour saisir que Denis Gibelin est non seulement un grand peintre mais que c'est aussi un excellent artiste d'ailleurs c'est son préféré dans No-Made" à moi de rajouter qu'à travers clansco Falsetti fait du média, et qu'en cela il a le niveau de nice matin...
je sens pointer un débat passionant dolll

Pour Louis.
Le concept c'est tu penses à quelque chose et tu le réalises (ou pas), et d'ailleurs tu peux parfaitement le faire réaliser par un bon artisan.
Pour moi en art il y a un processus, la réalisation intervient sur le concept. C'est donc process contre concept.
La médiation qui est essentielle à l'art permet de même de différencier l'installation et le dispositif.
No-made est un dispositif : un jardin. Ce pourrait être un lieu : un jardin. Ce qui fait que No-made est un dispositif, c'est qu'on n'y met ni peinture ni sculpture. Si on y mettait de la peinture ou de la sculpture, No-made serait un lieu d'exposition, un jardin d'exposition. No-made a été fondé par Denis Gibelin lorsqu'il a fait enlever les peintures du jardin.
No-made est un projet flou. Si on a enlevé la peinture, on n'a jamais enlevé la sculpture. No-made n'est pas un concept, c'est un dispositif mou, une auberge espagnole, No-made c'est de la cuisine avec beaucoup d'huile. Dans No-made on peut mettre de la sauce tomate sur la pissaladière.

Louis Dollé

Louis Dollé a fait du très beau travail à l'arboretum d'altitude de Roure

L'Art, la vie et l'informatique

ad'taleur

Villages d'Art, encore… Va via subito!
La Station a le regret de vous informer que l'exposition Subito au Castello della Lucertola à Apricale [Italie] a été décrochée prématurément et ne sera donc plus visible jusqu'au 24 août comme il était initialement prévu. En effet, notre exposition et les installations qui la composaient  ont subitement gêné le déroulement d'un festival de théâtre programmé au mois d'août.  Certaines œuvres ayant été vertement remballées par la municipalité,  nous avons préféré nous éclipser totalement. Nous sommes vraiment désolés pour les personnes qui envisageaient de faire ou ont fait le déplacement et pour les artistes qui ont travaillé sur ce projet.

Apricale

Décidément cette année semble être placée sous le double signe clitorido-phallique, serait-ce le signe que les plasticiens retrouvent du poil de la bête et envisagent de prendre leur avenir en main propre et ne plus attendre des mannes institutionnelles ?


Le Dispositif de Biagi
Après le clitoris de Maryline, voici donc le dispositif de Biagi. Pour ceux qui n'ont pas internet(1), je vais le décrire rapidement. Il s'agit d'un mât dressé, fiché dans une rondelle (c'est le terme technique qu'emploie Lorenzo), auquel pend une boule. On pense inévitablement et immédiatement et bien-entendu tout de suite au fameux pendule de Foucault, à tout pendule, à tout ce qui pend et qui balle, et en particulier au sens, et précisement au sens du mouvement, au sens de l'histoire.
Là je suis obligé de vous faire la Lorraine qui s'est longtemps tuée au travail et s'est retrouvée un matin morte sans travail. C'est fait.
Notre Lorrain fait de l'objet, pas du joli objet comme il en vient souvent à l'idée du sculpteur et particulièrement dans sa variété sculpteur de bois. Biagi fait de l'objet étrange : du reste. Biagi récupère. Il récupère, retravaille et réassemble, avec cette particularité toutefois de ne pas provoquer de crises d'urticaire. Ses assemblages ne sont pas hasardeux et dénués de sens, nous ne sommes pas face à un bric-à-brac pathétique de bricolo de l'art situé (le bricolo, pas l'art) version local. Les assemblages de Biagi sont des non-sens. Ce sont des restes, mais des restes élaborés, des constructions de la notion même de reste. Biagi nous raconte le scandale du temps qui passe.

Lorenzo Biagi expose à No-made 2008 à la Villa Le Roc Fleury

(1) Louis Dollé par exemple, qui va si rarement visiter territoile qu'il finit par en perdre son cookie.

Manifestez devant le stade olympique de Pékin

Moi, l'art j'y connais rien mais vraiment rien.
Je ne connais pas le marché de l'art, les acteurs de l'art, l'histoire de l'art, je suis incapable de me souvenir d'un nom ou d'une date, je n'ai pas fréquenté d'école d'art, je suis incapable de dessiner, j'en ai rien à foutre du dessin, rien que l'idée de dessin ça me donne des boutons, exactement comme microsoft ou apple.
J'aime bien André Rouillé. Lui il est dans l'autre monde, celui qui sait. Et depuis un certain temps il parle, vu de l'autre bout, vu d'en haut, de ce que je vois moi tout en bas, dans les endroits où moi j'ai le sentiment qu'il y a de l'art qui passe, de l'art tel que je le conçois, en toute ignorance, en toute naïveté.
À No-made il y a des gens qui viennent déposer leurs objets. C'est parfois de beaux objets, de l'objet de qualité, peut-être de l'art, je n'en sais rien, si j'étais cultivé je le saurais, mais je ne suis pas cultivé, pire, j'en ai rien à foutre, c'est pas que ça me gonfle, je suis pour la liberté, je ne suis pas contre ce qui ne m'intéresse pas.
À No-made il y a aussi des gens qui viennent installer des dispositifs. J'aime bien les dispositifs. Ça me plaît, ça m'excite.
J'aime bien No-made parce-que dans No-made il y a des choses qui m'intéressent. J'aime bien André Rouillé, parce-que dans André Rouillé il y a des choses qui m'intéressent. J'aime bien Sophie Taam. parce-que dans Sophie Taam tout m'intéresse. Sophie Taam est un dispositif en soi.

la fabrication d'un artiste
On fabrique bien des artistes. Mais Qui, Pourquoi et Comment ?

Pourquoi fabrique-t-on des artistes papa Karl ?
Je vous le fait en très gros, mais ça devrait suffire.
Il y a des millions d'artistes qui produisent des milliards d'heures de travail, ça c'est pour l'offre.
Il y a des milliers d'œuvres d'art qui s'achètent, ça c'est pour la demande.
Quelques manipulateurs malins font circuler des pétitions réclamant un partage équitable du gâteau. Quelques naïfs signent ces torchons. Le calcul est pourtant vite fait : cela revient à payer quelques centimes d'euro l'heure de travail d'art.
Comme c'est parfaitement stupide on comprend (sauf les naïfs) immédiatement qu'il s'agit pour les malins d'obtenir une bonne place pour eux-mêmes. Rien de plus.

On fabrique des artistes pour le marché de l'art.
Cela consiste à choisir dans la multitude des artistes quelques artistes à personnalité indéniable et monter leur travail en épingle, de façon à ce que leurs œuvres, fabriquées en quelques dizaines d'heures, puissent atteindre des cotes se chiffrant en millions d'euros. Dit comme ça, ça a l'air simple, il faut pourtant avoir à l'esprit que pour y parvenir, il faut être en capacité d'investir en millions d'euros, nouer des alliances et miser sur plusieurs chevaux, etc.
Mais c'est tellement rentable, que le marché de l'art a existé, existe et existera.
Et on s'en fout.
Car il y a une vie, une vie d'art, en dehors du marché spéculatif.

ad'taleur

Les Bains d'art réunion de sculptures flottantes d'Art Mobil

sculptures flottantes d'Art Mobil

8ème édition dimanche 14 septembre 2008
Chaque année, 1er ou 2nd dimanche de septembre plage du Fort Carré (dernière plage avant Antibes en arrivant de Nice par le bord de mer) - Antibes
À partir de 12 h avec votre pique-nique, si vous avez une sculpture.
Mise à l'eau des sculptures à partir de 15 h.
Manifestation ouverte à tous, artistes et amateurs, n'oubliez pas de lester la sculpture (le centre de gravité doit être au-dessous de la ligne de flottaison) et prévoyez une ancre.
photos sur champo.com

Philippe Val pête un plomb et licencie Siné.
Ça a du bon, ça prouve tout simplement qu'on a beau s'appeler Philippe Val, parfois on peut être très con, la connerie personne n'est à l'abri, même pas Philippe Val.
voir antisémitisme subliminal dans le contre-journal, et dire avec le grand Siné :
Jean Sarkozy, digne fils de son paternel et déjà conseiller général UMP, est sorti presque sous les applaudissements de son procès en correctionnelle pour délit de fuite en scooter. Le parquet (encore lui !) a même demandé sa relaxe ! Il faut dire que le plaignant est arabe ! Ce n'est pas tout : (Jean Sarkozy) vient de déclarer vouloir se convertir au judaïsme avant d'épouser sa fiancée, juive et héritière des fondateurs de Darty. Il fera du chemin dans la vie ce petit ! voir dans le monde et partout ailleurs.
t'es vraiment con philippe val ou quoi ?

la femme d'Edward Hopper avait les seins siliconés et le fessier indigent.
Edward Hopper n'en est pas moins un artiste important, comme l'a pointé le critique, à l'heure où nous prenons conscience du mal entendu de l'art contemporain, c'est dire le concept. Sans poux de l'art, soyons clairs, il n'y aurait jamais eu d'art contemporain. Et donc l'art contemporain est à jamais marqué de cette vérole, le concept. Quand un connard regarde les étoiles, normal qu'il dise on dirait un gâteau d'anniversaire. Donc point de concept dans l'art contemporain, mais du procès. Un grand bond en avant qui nous fait passer de l'objet au processus.

Donc MF fait des objets, c'est entendu, mais on y voit le processus. Et demain, il n'y a pas de raison, elle sera d'accord pour se mettre à poil ici, pour l'art. J'aime bien Edward Hopper, photographe du processus.



mais ça me coûte.

le Peu se termine ce soir
dimanche 27 juillet 2008 à 20h par un repas de rue et le bal de Mattei.

au revoir Lulu et MF !

Il se murmurmure dans le village que 2008 aura été une bonne édition et que Lulu, MF et Nicolas ont été appréciés.

L'édifiante histoire des campagnes anti tabac de 1498 à 2007

  a r t..... T C H OU M . ..

de toute façon, tout est bon dans l'holbein, je ne vois pas pourquoi je m'escagasse encore à le signaler, ce devrait être un réflexe matinal, aller voir si holbein nous donne à voir.

Un art autrement par André Rouillé
Hélène qui faisait les comptes, annonçait trois performances pour No-made Cap-d'Ail. Moi j'en compte 5. Et vous ?

L'art expliqué aux petits enfants (vous et moi)
par holbein, bau, vraiment.

- «Monsieur, c'est interdit de s'asseoir, c'est une œuvre !»
L'autre, calme, pas démonté, lui répond :
- «Je suis l'artiste.»
Le gardien, interloqué, ne sachant pas trop quoi dire :
- «euh…  C'est vous qui avez fait ça ?»
Et le monsieur qui lui répond gentiment aussitôt :
- « Non. Mais, ne vous inquiétez pas : je m'en vais… »

Ça devient trop facile de faire un bon blog, il suffit de faire des liens vers espace-holbein

De toute façon quand tu as vu ce qu'a fait Kaz Oshiro, tu te demandes pourquoi tu vas faire ta peinture à la con, qu'en plus c'est sûr à 100% que tu vas te viander. De toute façon ça n'a rien à voir, c'est autre chose, et pareil n'auront rien compris ceux qui diront Armand (laire) et César, ça n'a rien à voir, c'est autre chose. Et pas sûr que je le fasse. Ce qui est beau à Bordeaux c'est les plages du Porge ou là.

sources de news

espace-holbein :

pourinfo.org :

lunettes rouges :

Qu'est-ce que l'art (aujourd'hui) ?

webart'zine dégénéré par des esprits hautement provisoires.la page précédente est archivée ici

news
le bistrot
zone libre
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25 08 2008 à 14:34
a écrit :

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23 08 2008 à 21:41
Cédric Teisseire a écrit :
Par la peinture, l'idée de commettre des infractions m'a paru une source d'investigation assez large pour me servir de ses nomenclatures comme outil, en les utilisant comme des éléments servant à créer des décalages formels et sémantiques. Il s'agit d'une transgression opérée à partir de principes pris dans l'abstraction, le pop art, le minimalisme par exemple, mais aussi dans la sculpture, l'installation, la musique. Je les utilise comme des matières manipulables dans leur mixité. Cette matière devient source d'inspiration à des fins ludiques, comme un brouillage syntaxique. Dans mes tableaux, tous les principes d'élaboration sont décelables, tous les mécanismes ne sont pas là pour les légitimer. Ces indices agissent comme une seconde lecture qui laissent entrevoir l'intérêt que je porte sur l'écart qui existe entre la préméditation et le but atteint.
Cet écart est très important car il me permet de me situer autant que l'acteur de sa construction et simultanément comme spectateur. La première lecture se situe sur "l'image" du tableau, sa physionomie, sur l'impression qu'il dégage de prime abord ans sa séduction ou répulsion, dans ce qu'il suscite de sensuel ou de tactile à l'égard du spectateur.
La superposition de ces deux lectures intervient dans le caractère propre de chaque pièce et propose des possibilités
d'identification ou de projection autant dans leur forme que dans leur existence.
Avec la série intitulée Alias..., tous les tableaux de cette même série fonctionnent sur un principe similaire, c'est-à-dire le recouvrement d'une surface par des lignes à l'aide d'une seringue. Ce procédé s'appliquant sur toutes sortes de formats (qui plus est des formats identiques), j'arrive ainsi à réaliser toujours la même chose avec des résultats toujours différents : chaque tableau comportant les mêmes composants aboutit à une physionomie distincte, tout en se ressemblant, aucun n'est jamais le même. Dans ce cas, il ne peut y avoir de tableau raté, ils existent chacun avec leur propre individualité et ne se distinguent que par effet de comparaison ; seul, ils existent en tant que tel.
Un autre aspect du travail est l'appropriation d'une réalité fonctionnelle qui détermine les postulats de certaines pièces, tout en continuant de croiser le fer avec l'abstraction. L'idée que l'on puisse prendre une chose pour une autre motive beaucoup ma production et pousse mes tableaux sur un terrain d'interprétation dépassant le seul champ de l'abstraction ; dans le sens où je tente de croiser ou de confondre l'organisme et l'organisation.
Cette position picturale peut prendre l'aspect d'une attitude fictionnelle et proposer de tel comportement au spectateur, ce qui rend nécessaire la prise en compte des lieux, des mobiles, des références, des proximités, des contextes. Reconsidérer, aujourd'hui, la peinture comme une fiction me permet de la repérer dans sa réalité sans véritablement la "loger"
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23 08 2008 à 21:38
Cécile MARIE a écrit :
Cédric Teisseire développe une peinture qui s’inscrit dans les problématiques développées par l’histoire de l’abstraction. Sans profondeur, la laque épaisse posée sur des toiles cirées crée des surfaces frontales et réfléchissantes. Cette œuvre prolonge la question de la frontalité au-delà du tableau en abordant la peinture et ses débordements.
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23 08 2008 à 17:53
doll a écrit :
Valérie Lebrun est partie le 14 août 2008, dommage !
j'espère qu'elle peut quand même lire la zone libre.
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23 08 2008 à 17:41
Denise de Fabron a écrit :
Oui ! à 100% avec art06blog ! Moi qui ne lis jamais de livres, je lis tous les titres des séries de Cédric Teisseire, et ça me fout le frisson ! garanti !
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23 08 2008 à 17:09
Jérôme Poggi a écrit :
Par delà le miroir

Nulle traversée du miroir n’est possible face aux oeuvres de Cédric Teisseire. Du point de vue du spectateur du moins, que la peinture même tient à distance de la surface du tableau, imperméable et impénétrable. Le travail de Teisseire s’inscrit dans une histoire de la modernité qui a résolument fermé la fenêtre que les peintres de la Renaissance avaient ouverte sur un monde purement pictural grâce aux artifices de la perspective. Assumant sa planéité constitutive, le tableau s’est peu à peu rapproché de sa surface pour se confondre avec elle, exactement, se tenant à la frontière du monde réel, le frôlant, le touchant par contact, prêt à s’y inviter. Il s’en fallait alors de peu que la fenêtre une fois close ne s’ouvre dans l’autre sens et que la peinture franchisse à son tour le seuil de notre espace pour y pénétrer, intrusive.
Duchamp parmi les premiers a ouvert la voie, en pointant littéralement la direction à suivre, retournant le tableau comme un gant pour faire du monde la nouvelle scène de l’art. C’est dans le sillage de ce modernisme balisé ensuite par des Kurt Schwitters, Robert Rauschenberg, Niki de Saint-Phalle, Morris Louis, Robert Morris que le travail de Teisseire prend racine.
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23 08 2008 à 16:41
art06blog a écrit :
Frissons garantis à la galerie Norbert Pastor à Nice, Cédric Teisseire nous présentait ses oeuvres jusqu'au 26 juillet 2008.

Le premier regard est celui d'une vision de monochromes de différentes couleurs. Mais la symbolique des couleurs et la pensée de Klein sur ses monochromes n'y suffisent pas ("seule la couleur peut tenter de réussir l'exploit de trouver une autre dimension").

Cédric Teisseire adjoint un travail, déjà engagé dans des oeuvres antérieures, sur la pesanteur. Il redresse, incline ses tableaux couvert de laque avant que la peinture ne soit sèche et la surface s'en trouve modifiée, elle s'anime. Et avec elle notre imaginaire. Dans la série Gambit ("frissons" - cf photo), les plaques de Dibond ont été carrément retournées par l'artiste, la peinture s'écoulant alors sur d'autres supports. Ainsi, certaines oeuvres, émettrices, ont la chair de poule, d'autres, réceptives, recoivent la peinture comme la tunique reçoit l'huile de la barbe d'Aaron.

Il y a de la dualité dans Cédric Teisseire. Ses oeuvres nous laissent vivre les nôtres.

Allez vous promener dans la démarche de l'artiste, laissez vous porter par ses oeuvres, lisez les titres, évocateurs, de ses séries. Frissons garantis.
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23 08 2008 à 16:37
Catherine Macchi a écrit :
Dans sa pratique de la peinture, Cédric Teisseire met en place des protocoles d'élaboration simples et systématiques qui manifestent une intelligence de l'abstraction tout en visant à poser une distance entre l'œuvre et son auteur.

Les modalités de recouvrement du tableau, - coulure à la seringue ou peinture versée directement du pot sur la surface - sont mécaniques. La coulure à la seringue, sorte de soin prodigué à une peinture dont on a tant dit la mort, ou l'excès de laque qui sèche à la manière d'une vieille peau, sont des gestes délégués en partie au sort. En laissant le processus s'opérer seul, l'artiste se débarrasse de la subjectivité et affirme le refroidissement de la peinture. De cet écart avec le faire naissent curieusement de somptueuses icônes contemporaines qui relisent l'art abstrait et minimal avec la plus grande élégance et retrouvent une forme d'aura.
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23 08 2008 à 11:09
fal7i a écrit :
en tout cas ça y ressemble.
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23 08 2008 à 01:35
Octave Ergebel a écrit :
on dirait que Cedric Teisseire a été victime d'une attaque des Fatals Flatteurs...
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21 08 2008 à 19:36
mau a écrit :
>>> falsetti ! reviens vite faire un tour dans la rue droite...
tu es en train de perdre les pedales... baietas mau
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20 08 2008 à 00:49
iron man a écrit :
cédric teisseire est à la solde d pouvoir
moi, je sauverais le monde de ces êtres impurs qui menacent la liberté
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19 08 2008 à 17:10
Ludmila a écrit :
Je suis tout à fait d'accord avec Denise de Fabron. Et j'ajoute qu'il n'est nul besoin de remonter à 1996. Ce sont toutes les expositions de la Station qui sont exceptionnelles. L'exposition en cours de Dominique Figarella est fabuleuse. J'y suis déjà allée cinq fois et à chaque fois quand arrive 19h, l'heure de la fermeture, c'est un véritable arrachement. Cédric Teisseire est un homme extraordinaire et à la tête de la ville de Nice il va faire des choses extraordinaires.
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19 08 2008 à 16:56
Denise de Fabron a écrit :
Ce qui me semble le plus caractéristique chez Cédric Teisseire, et je suis un peu étonnée que personne ici ne l'ait encore noté, c'est sa grande clairvoyance. Il suffit de se remémorer la longue listes des expositions à la Station depuis 1996 pour se rendre compte de l'exceptionnelle qualité de ce qui nous y est à chaque fois présenté. Il existe d'autres lieux d'exposition de par le monde, mais un tel concentré de talent, c'est du jamais vu.
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19 08 2008 à 15:15
Lulu a écrit :
Mon témoignage.
C'était un dimanche fin juillet en fin de journée, le dernier jour de mon exposition à Bonson. Je me retourne et qui vois-je ? Cédric Teisseire en personne et en famille. Il devait être bien occupé en ce chaud mois de juillet avec les contacts avec les médias et les personnalités, les artistes, les galeries et tous les acteurs de l'art à mobiliser pour sauver la Station 10, rue Molière à Nice, l'un des lieux les plus importants et les plus dynamiques de l'art Niçois et bien au-delà. Oui, Cédric Teisseire avait pris de son temps des plus précieux, parcouru de nombreux kilomètres sur des routes pentues, étroites, sinueuses et encombrées pour visiter une petite exposition de l'arrière-pays. Cédric Teisseire ne fait pas semblant, il est réellement un passionné d'art et à ce titre mérite toute notre admiration. La mienne lui est acquise, et grandement. Cédric Teisseire est formidable.
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19 08 2008 à 14:26
Gérard F. a écrit :
oui
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19 08 2008 à 14:25
dk a écrit :
c'est un pillow ?
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19 08 2008 à 14:23
Gérard F a écrit :
36 cm de large sur 28 de haut
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19 08 2008 à 14:16
dk a écrit :
quelles dimensions exactement ?
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19 08 2008 à 13:04
Simone a écrit :
N'oublions pas que Cédic Tessere c'est moi qui la faite, je sais toujours découvrir les bon talens, je ne vai pas tous les cité.
je me sens bien en ce moment, comment tu me trouve? passe me voir j'ai quelque chose pour toi
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19 08 2008 à 12:57
Vi@gr@ a écrit :
Manque de puissance?
Panne sèche?
Vous ne parvenez plus à suivre la compétition et vous êtes largué face au dynamisme de Cédric Teisseire?
Nous avons la solution pour vous!
Vite tapez:
http://www.pharma.cn
succés incroyable garanti!
vous ne coirez pas vos yeux!!!!
petit prix!!!
sans risque!

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19 08 2008 à 12:47
Ambre a écrit :
Jean-Charles Pitt, directeur Général du Ruhl, Casino Barrière de Nice soutient la jeune création artistique en offrant une place de choix à « la Vague » par Mattéo Bosoni
et félicite Cédric Teisseire pour ses succès.
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19 08 2008 à 12:40
HK&RR a écrit :
Je ne peux que m'associer très sincèrement en notre nom et en celui de No made aux louanges à Cédric Teisseire qui ne manque jamais à venir à nos vernissages.
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19 08 2008 à 12:34
Edward a écrit :
Ici à New York nous n'avons jamais eu d'exposition Cédric Teisseire. J'ai alerté par la presse (j'adore le Riviera française, j'y vais le plus souvent possible et je suis abonné à Nice-matin que je reçois avec une retard). J'ai vu sa home page très intéressant. Il faut absolument qu'il vienne ici US, nous aimons les entrepreneurs et il aura beaucoup de succes.
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19 08 2008 à 12:13
Bernard a écrit :
Cédric Teisseire fait partie de ces trop rares artistes et hommes de lettre qui ont la générosité de mettre leur immense talent au service de leurs concitoyens. Il est digne d'un Malraux ou d'un Max Gallo. Nous le voyons faire ses armes dans la bonne ville de Nice, déjà si jeune promu bras droit du maire Christian Estrosi. Gageons que son avenir est promis à de plus hautes destinées, à la tête de la culture française et au plus haut poste.
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19 08 2008 à 12:02
Ludmila a écrit :
Cédric Teisseire est un fin tacticien. Qui lui aurait donné la moindre chance de parvenir à sauver la Station en plein été ? Et pourtant il l'a fait ! Cédric Teisseire est le Napoléon des arts plastiques !
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19 08 2008 à 11:55
jacques a écrit :
Cédric Teisseire est un homme intelligent. C'est ce qui le distingue particulièrement parmi les artistes plasticiens. Il sait s'investir dans activités utiles et s'y montrer très efficace.
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19 08 2008 à 11:33
Gérard F. a écrit :
J'avais, il y a quelques temps, fait l'acquisition d'un Cédric Teisseire que j'ai placé entre un escargot de Claude Gilly et une cage à mouches de Jean Mas. Certains soit-disant experts se sont permis quelques sourires narquois. Aujourd'hui le succès médiatique de Cédric Teisseire me donne raison. Monsieur Christian Estrosi, Maire de Nice, Président du conseil général, ancien ministre, reconnait Cédric Teisseire comme le successeur des Matisse, Armand ou César. Mon acquisition prend de la valeur. Cédric Teisseire est l'un de ces trop rares jeunes artistes qui ont le talent de mettre en valeur leur oeuvre, sachant ainsi remercier les collectionneurs qui, malgré leurs faibles moyens, prennent le risque de placer leurs maigres économies rongées par les impôts, et soutiennent à bout de bras la jeune création contemporaine.
C'est une oeuvre de petite taille et donc facile à placer. Elle est bien dans la manière du peintre et appartient déjà à son oeuvre mature. Elle est de couleur rouge et fait donc beaucoup d'effet. Je n'ai bien entendu pas l'intention de m'en séparer.
Gérard F.
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19 08 2008 à 10:52
Batman a écrit :
il faut enfermer Cédric Teisseire
il est le joker d'Estrosi
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19 08 2008 à 10:29
Martine de Carros a écrit :
Moi ce qui me fait tout particulièrement craquer chez Cédric Teisseire, c'est sa gentillesse. Non seulement c'est un grand peintre, mais c'est aussi un grand personnage. Et pas seulement par la taille, la Station, Botox, c'est une personne très importante. Il est aussi très bel homme. Et pourtant il a su rester simple, presque timide. Je me repasse en boucle le passage de la vidéo quand Estrosi lui dit qu'il va en faire son bras droit, et où Cédric à ce sourire si humble et si doux.
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19 08 2008 à 10:14
Carlo de B a écrit :
Généreuse la peinture de Cédric Teisseire ? J'abonde ! c'est une peinture qui a du goût. Une peinture fruitée. Palette généreuse, du pamplemousse à l'orange, citron, anis orgeat menthe, fraise, chaque toile à sa saveur qui éclate en bouche. Une peinture qui est toute la générosité de la nature sous le soleil de la Côte d'azur.
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19 08 2008 à 09:59
Ingrid a écrit :
Cédric Teisseire est un artiste comme on les aime. Généreux dans son art, la peinture de Cédric Teisseire est généreuse, il l'est aussi dans la vie. Cédric Teisseire défend l'art dans la ville de Nice avec toute sa générosité. L'art doit beaucoup à Cédric Teisseire.
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19 08 2008 à 09:49
François a écrit :
Juste un petit mot pour signaler une nouvelle très importante, pas assez mise en valeur sur clansco à mon goût, Cédric Teisseire est en train de sauver la Station ! En plein mois d'août il a su mobiliser les médias et tout ce qui compte à Nice.IL est ainsi parvenu à ce que le maire de Nice donne une conférence de presse pour affirmer qu'il va aider la Station à continuer et à grandir. Bravo Cédric !
Cliquez tout en haut de la page sur « la Station : la conférence d'Estrosi est en ligne. »
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15 08 2008 à 12:01
doll a écrit :
Valérie Lebrun est partie hier
domage
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13 08 2008 à 23:58
fal7i a écrit :
19:33:14 ‹Fal7i› Bon anniversaire Valérie Lebrun !
13/08/2008 19:33:40 ‹Fal7i› aujourd'hui tu as 20 ans.
13/08/2008 19:37:13 ‹Fal7i› toutes les personnes de qualité
13/08/2008 19:37:35 ‹Fal7i› qui ont eu l'occasion de te rencontrer
13/08/2008 19:38:16 ‹Fal7i› te reconnaissent comme une personne de qualité.
13/08/2008 19:38:44 ‹Fal7i› unanimité ne peut tromper.
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13 08 2008 à 23:56
fal7i a écrit :
je suis injuste, je le sais, je le vois. non, Louis n'est pas un sculpteur, c'est vraiment un type qui sent l'art sous les bras. disons que là pour le coup il s'est viandé lamentable. et qu'il a tout de même un gros handicap d'art mort avec toutes les écoles qu'il a faites. mais il s'en sortira, par les pieds, qui sentent l'art.
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13 08 2008 à 23:39
fal7i a écrit :
Michèle Ramin (comment pourrait-on ne pas adorer Michèle Ramin ?) nous avait dit cet hiver que le monument aux morts des pesticides était tombé et bien tombé. Avouons-le, c'était une chance. Car il aurait très bien pu mal tomber. Le tombage n'est pas une science, ou pour le moins disons que nous maîtrisons mal, que nous manquons d'expérience en matière de tombage. Il y a bien eu depuis quelques personnes qui nous ont dit que c'était tombé, et qu'il fallait réparer. Mais bon, Roure c'est loin, et Michèle Ramin est Michèle Ramin. C'est Louis, mon bon Louis, mon ami que j'ai, qui m'a mis la pression. C'est tombé. Alors j'y vais ce matin avec tout pour redresser. Impeccable. Une merveille. Même dans mes rêves les plus fous je ne l'avais pas vu tombé si bien. J'ai le cul bordé de nouilles, ou l'avenir sourit aux audacieux. Depuis je ne parle plus à Louis. En tout cas il a perdu dans mon estime. Louis est un sculpteur.
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13 08 2008 à 23:22
fal7i a écrit :
ce n'est, pour l'instant, qu'un sculpteur.
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13 08 2008 à 23:20
fal7i a écrit :
et pourtant…
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13 08 2008 à 23:15
fal7i a écrit :
c'est vrai,
comment pourrait-on ne pas aimer Louis Dollé ?
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07 08 2008 à 14:05
fal7i a écrit :
oh oui explique-moi
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07 08 2008 à 09:37
minotorero a écrit :
très cher Fal7i, je viens de lire l'édito de Rouillé sur l'art autrement. Tu es d'une naïveté confondante. Un jour je t'expliquerai , quand j'aurai le temps.
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07 08 2008 à 00:28
doll a écrit :
tu es de retour ma pourquoi?
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06 08 2008 à 19:15
<pourquoi> a écrit :
pourquoi ?
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06 08 2008 à 18:38
dolll a écrit :
je suis libre
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26 07 2008 à 14:33
a écrit :

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22 07 2008 à 03:04
dolll a écrit :
je suis déçu
tu as du passer pendant que je tchatais et que tu tapais à ma porte et que je n'entendais rien
chou
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18 07 2008 à 20:21
fal7i a écrit :
et merci et bravo à :
http://blog.stevenlevithan.com/archives/faster-trim-javascript
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18 07 2008 à 18:26
fal7i a écrit :
fait.
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18 07 2008 à 14:16
fal7i a écrit :
merci pour avoir signalé ce bug,
je corrige dès que j'ai un moment
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17 07 2008 à 22:33
a écrit :

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17 07 2008 à 22:33
a écrit :

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17 07 2008 à 22:30
a écrit :

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17 07 2008 à 22:29
a écrit :

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17 07 2008 à 22:29
a écrit :

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17 07 2008 à 22:29
a écrit :

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17 07 2008 à 22:29
a écrit :