La Vraie Vérité sur l'art global
Contrairement à ce que jpj tente de nous faire croire, les marchands ne nous manipulent pas, ils se contentent de nous caresser dans le sens du poil.
PPCD, en fait si je peux exposer à No-made c'est que l'ambiance générale est fortement kleenex et donc propice à mes légères transgressions au bon goût. C'est certainement la même chose pour les autres, et c'est le système de l'art global, un grand ventre mou d'esthétique creuse où des touches d'ethnisme mettent un peu de sel pour faire passer la soupe. Plus Petit Dénominateur Commun.

pour répondre à Sophie
ou au moins essayer
on pourrait dire un surmoi et un ça, un esthétiquement correct, épuré, global, un codage qui permet de vendre voitures petites culottes et villas industrialisées partout partout avec économie d'échelle, et un trash, ou shit, comme dolll et tout ce qui n'est vraiment pas propre (et donc propre) et qui passe dans No-made, au corps pur défendant de l'ex-chef, puriste s'il en est, qui en 2009 nous tendra des fils, saluez la performance de l'artiste.

Villa Roc Fleury : le projet mûrit.
Toucher, on en vient enfin à l'essentiel, ça se décline en trois photos et c'est dit par Gabriel Fabre.
Ce qui est bien dans No-made c'est qu'il y entre du sang neuf, pour le meilleur ou pour le pire, ici c'est le meilleur, que feront les Insupportables, et Boussard plein de thunes ?
Ceci-dit, les vieux ça a encore de beaux restes, éthiques, cela va de soi, tel l'ex-chef qui est passé de la poutre au tuyau, tuyau du blanc au rouge, mais ça c'était avant qu'une révolution de palais menée par l'infâme dolll acoquiné pour la circonstance avec LNA and Rob, Jacques l'éventreur de ma statue de Cannes, en présence de Valérie Lebrun, dite la stagiaire, chez Marie. L'ex chef va réagir, ça va être radical. Heureusement pour lui, Boussard, qui sent bien le sens du vent et sait gérer son patrimoine, était absent.
Du sang neuf, du sang vieux, mais du sang, bordel.

j'espère que là tu es contente Sophie.

Toucher à Cap-d'Ail, Nicolas Lavarenne : les choses se précisent.

Tandis que Denis et Nicolas font avancer No-made,
Marie France et Lucie attendent sagement.

Tu les fait en quoi tes tuyaux, en inox ou en alu ? Ah, bon, parce que moi c'est du PVC ; tu me diras aussi, ce qu'il y a de bien avec le PVC c'est que tu peux le peindre en blanc et après en rouge. Pour Roure je pensais les mettre en vert, mais horizontal ; j'ai déjà fait vertical, à Cap je fais penché, horizontal pour Roure c'est bien bien, non ?

Jusqu'au vendredi 15 août, exposition des œuvres de
Stéphane Blanchard, Diane d'Amico, Franck Doat, Marjorie Gaggino, Héléna Krajewicz, Claude Rosticher et Olivier Torcher
à l'Atelier McNab.
12, rue des Açores La Condamine - Monaco
Horaires : du lundi au samedi de 10 heures à 12h30 et de 15h30 à 19h30
Tél. : + 377 99 99 88 88

Un art aveugle au monde
par André Rouillé.
supplique à Monsieur André Rouillé
Monsieur Rouillé, s'il vous plait, est-ce que vous pourriez penser un tout petit peu moins vite ?
Ce n'est pas que ce que vous découvrez n'est pas passionnant, bien au contraire, ce qui est en cause c'est nos neurones d'artistes qui ne suivent pas. Mais bon sang mais c'est bien sûr ! Vous pensez si vite que nous passons d'ébahissement en ébahissement sans avoir le temps de formuler, que dis-je, envisager, la moindre critique. D'un autre côté, c'est si rare d'être émerveillé. Bon en fait c'était juste pour signaler à qui lit ce blog qu'il faut vraiment vous lire sur PARISart

Une époque formidable
Vincent Bolloré vient d'acquérir CSA.
Diffuseur de presse gratuite (Direct soir, Direct Matin Plus), de médias télévisés (Direct 8 sur la TNT et l'ADSL), investisseur principal de Havas, le voici maintenant à la tête d'un des principaux institut de sondage d'opinion.
Sonder l'opinion d'une main, faire l'opinion de l'autre et tirer les fruits d'une troisième en vendant la publicité.
Ajoutons que Bolloré souhaite, en alliance avec Free et certainement Google, se lancer dans l'internet au débit sans fil (dit Wimax), nous avons un nouveau Citizen K en gestation.
Pas n'importe lequel. Il ne se cache pas de la volonté de maîtriser le contenu de la presse et des médias qu'ils possède. Dans un interview à Télérama du 6 novembre 2007, il annonce sans ambages : « Je ne suis pas un investisseur financier, je suis un investisseur industriel. Je dois donc avoir le contrôle de l'éditorial. »
Voici qui est au moins aussi clair que les "tranches de cerveau disponibles" de Patrick Le Lay, ex-patron de TF1.
Comment accepter une telle concentration des moyens d'inf… allez, n'hésitons plus, ne dites plus "information", vous savez bien que c'est "influence" qu'il faut prononcer.
Ce Bolloré, mais n'est-ce pas aussi celui qui offrit son jet privé à NicolasPremier pour l'inviter sur son Yacht privé à Malte, juste après l'élection de ce dernier… le premier qui dit "corruption" a gagné un paquet de cacahuètes.
Mais bon, pas d'inquiétude, aujourd'hui dans "Le Parisien" Carla Bruni-Sarkosy qui nous rassure : "C'est impossible de manipuler les médias". Tiens, elle est invitée par Laurence Ferrari demain pour son premier journal post-PPDA. Une amie de la "famille". Pas possible de manipuler les ami(e)s…
Mais heureusement nous avons les "nouveaux médias" et l'internet… il est temps que les gens sérieux s'en occupent.
Tiens, ces parlementaires européens qui ont voté lundi dernier les amendements liberticides pour le "Paquet Télécom". Bientôt il faudra déclarer à son fournisseur d'accès les logiciels que l'on va utiliser. Le renversement de toutes les fondations de l'internet, et la fin de la "neutralité du réseau".
Et si vous n'aviez pas compris que l'industrie de l'influence + l'industrie du contrôle sont les deux mamelles du monde moderne, c'est EDVIGE qui va vous le rappeler. Un simple fichier d'innocents.. mais on ne sait jamais, vous savez, ils sont jeunes, ils font de la politique ou ils ont été témoins… vous nous laisseriez pas un peu d'ADN au passage, on ne sait jamais.
Nous vivons une époque formidable.
Hervé Le Crosnier dans cc-fr

Argent sale, argent matériau, argent fou
art contemporain et globalisation par André Rouillé

Le Film de Kô sur dailymotion
déjà ? oui déjà, on n'est pas des fégnasses, nous !

GRAND-DUC - Le bonjour, Bertoldo, comment était la croisade ?
BERTOLDO - Noble.
GRAND-DUC - Et l'œuvre ?
BERTOLDO - Haute.
GRAND-DUC - Et l'élan ?
BERTOLDO - Généreux.
GRAND-DUC - Et le transport de générosité humaine ?
BERTOLDO - Émouvant.
GRAND-DUC - Et l'exemple ?
BERTOLDO - Lumineux.
GRAND-DUC - Et l'initiative ?
BERTOLDO - Courageuse.
GRAND-DUC - Et l'offrande ?
BERTOLDO - Spontanée.
GRAND-DUC - Et le geste ?
BERTOLDO - Exquis.
Le Grand-Duc rit et, une fois appelés autour de lui tous les Seigneurs de la Cour, il ordonna le Tumulte des Ciompi (1378) ; après l'événement, tous les courtisans regagnèrent leur place ainsi le Grand-Duc et le vilain reprirent leur conversation.
GRAND-DUC - Comment est le travailleur ?
BERTOLDO - Rude.
GRAND-DUC - Et la nourriture ?
BERTOLDO - Simple mais saine.
GRAND-DUC - Et la contrée ?
BERTOLDO - Fertile et ensoleillée.
GRAND-DUC - Et la population ?
BERTOLDO - Des plus hospitalières.
GRAND-DUC - Et le panorama ?
BERTOLDO - Superbe.
GRAND-DUC - Et les environs ?
BERTOLDO - Enchanteurs.
GRAND-DUC - Et la villa ?
BERTOLDO - Résidentielle.
Le Grand-Duc rit et, une fois appelés autour de lui tous les Seigneurs de la Cour, il ordonna la prise de la Bastille (1789) et la défaite de Montaperti (1266) ; ces événements passés, tous les courtisans regagnèrent leur place ainsi le Grand-Duc et le vilain reprirent leur conversation…
Umberto Eco, La Mystérieuse Flamme de la reine Loana

le 05 07 2008 à 13:54 maryline a écrit :
on oublie que je travaille sur le genre ou quoi ?? on oublie les objets gigantesques d'Oldenburg ou de Mona Hatoum ?? on sacralise ou on désacralise ?? c'est plus que poilant c'est dérangeant… c'est même ambigu… tout est question de choix… et ensuite chacun bien sûr peut ressentir ce qu'il veut…

Effectivement, le pastiche d'Arson serait resté incomplet sans le fameux discours Arson. ff

Le Plug Monumental de Maryline.
Tout le monde ne sait peut-être pas ce qu'est un plug, prise de courant en anglais, et qu'on utilise dans ce sens en informatique windowsienne dans l'expression plug and play, branchez et ça marche tout seul.
Le mot est aussi utilisé en français pour désigner un bijou intime qui se place selon l'humeur dans le vagin ou l'anus. À la différence du godemiché, la fonction du plug est principalement esthétique, mais il ne faut toutefois pas négliger son action érotique tactile pour la personne qui le porte, surtout lorsque le plug est volumineux ou pesant.

C'est donc sur le caractère esthétique du plug que Maryline se base pour nous proposer sa blague de potache. C'est du monument qu'on se moque, en présentant cet espèce de menhir informe sur son socle grandiloquent. Et comme quand la farce est bonne il est difficile d'en laisser une miette, Maryline réclame que sont monument soit installé sous un auvent à l'abri des intempéries. C'est du papier dit-elle, et le papier ne peut pas se vernir. Là la charge est plus subtile et il faut sans doute une explication à certains d'entre vous. Ici ce n'est pas de la seule sculpture monumentale dont se moque Maryline, mais de l'enseignement diffusé à la Villa Arson, où les étudiants ne sauraient même pas vernir du papier.

Avec Maryline c'est Ubu qui entre à No-made. Ce n'est peut-être pas du travail situé, mais c'est sans conteste poilant.

Bite, couilles.
ff

Le Prix Mourlot,
Pour l'amour de la peinture
Exposition du 25 juin au 27 juillet 2008
Ouverture mercredi et samedi de 14h à 18h
Ve r n i s s a g e l e m e r c r e d i 2 5 j u i n à 1 8 h 3 0
ARTEUM Musée d'art contemporain
RN7 13790 CHATEAUNEUF-LE-ROUGE
tél : 06.73.88.14.18 - 06.16.34.83.45
mac.arteum@wanadoo.fr - http://www.mac-arteum.net
Avec les peintures de
Franck Aslan, Lucie Bitunjac, Baptiste Chave, Aubin Cheval ay, Claire Colin Col in, Linda Deleurence,
Jean Christophe Lantier, Pascale Lefebvre, Olivier Môme, Matthieu Montchamp, Fabien Perani, Nicolas
Pilard, Pascale Robert, Jacques Soulié, Hanibal Srouji, Anne Valérie Suhr, Pierre Marie Vergnes
Un choix d'artistes sélectionnés pour le Prix Mourlot de 1996 à 2007
lulu

Toucher
Je suis en train de lire La Mystérieuse Flamme de la reine Loana d'Umberto Eco. Il est question d'un homme qui après un coma a gardé sa mémoire publique et perdu sa mémoire privée. C'est Eco et pas un roman psychologique. C'est dire qu'on est dans le sensible, dans la réalité sensible, et pas comme en psychologisme dans le placage de formules creuses sur une réalité tordue par le prisme réducteur d'un regard grossier et vulgaire. On est dans le toucher, le tactile, le sensible. Cette histoire de mémoire publique et mémoire privée est proprement époustouflante.
Il me semble que cela permet de comprendre où est le champs de l'art.

Mémoire publique et mémoire privée, c'est tellement bien décrit par Eco qu'il semble impossible que cela n'existe pas. Et de là à imaginer une connaissance publique et une connaissance privée, il n'y a qu'un pas. À lire Freud et les fameuses études de cas chères aux psychologues de tout poil, on est frappé de la pauvreté de la description, de la navrante superficialité d'esprits étroits qui ne perçoivent qu'une écume de truismes à la surface d'une réalité trop complexe pour que leur entendement puisse y pénétrer ; d'où la forte impression de pur et simple bidonnage que sucite le genre.
L'art lui n'a rien à prouver, rien à vendre, il lui suffit de donner à voir. L'art est saltimbanque.

Connaissance publique, connaissance privée. À l'école primaire il y avait, je crois me souvenir, des leçons de choses passionnantes, et à la fin un pauvre résumé qui ne me semblait pas faire sens et qu'il fallait apprendre et que je n'apprenais pas, simplement parce que je n'y arrivais pas. Si on m'interrogeais je disais ce que j'avais appris de la leçon, ce qui était bien plus juste, plus riche plus complet que le résumé, mais on me voulait mordicus ce résumé. Plus tard en histoire certaines leçons me captivaient, je pouvais les raconter avec force détail, mais on me voulait quelques dates et quelques chiffres que je n'avais pas. Plus tard, en français, on nous donnait des livres à lire et dont il fallait fournir une analyse en quelques pages, ce dont j'étais incapable, à tel point que lire ces livres imposés m'est vite devenu inacceptable. J'ai vite trouvé la parade ; le mardi matin je lisais la copie de quelques élèves choisis, j'allais pisser et pendant le cours d'allemand je pondais ma copie. Cette méthode m'a valu quelques beaux succès. Les maths modernes, les dérivées, m'ont plongé dans des abîmes de réflexions ; ce n'est qu'un peut tard que j'ai compris qu'il suffisait de repérer les situations et d'appliquer les méthodes et formules adaptées aux circonstances, dans ces univers fabuleux il s'agissait d'appliquer des recettes de cuisine.

Dans La Mystérieuse Flamme Eco raconte que Yambo ayant perdu sa mémoire privée, peut citer énormément de connaissances livresques mais est parfaitement incapable de se souvenir de lui-même sa femme, ses enfants, ses amis. Au cours de l'enquête on découvre rapidement qu'il a aussi perdu quelques connaissances publiques et que cela vient du fait que ces connaissances on pour lui un caractère privé.
Ici se pose la question du moi. Comment se négocie le moi et l'extérieur.
Le moi peut construire une barrière forte envers l'extérieur, n'accepter les rapports avec l'extérieur que des recettes de cuisine, résumés, contacts superficiels et formâtes.
À l'inverse le moi peut s'ouvrir en interdépendance sur l'extérieur, en un contact flou, sensuel, tactile. Les deux sont toucher, mais on ne touche pas de la même façon. Le premier n'est que contact de frontières alors que le second est interpénétration.

Dans un mail envoyé a Denis, Odette disait :
Beaucoup aimé la caisse de FF. Cet être démesuré qui n'en finit pas de se déplier pour sortir de ce si petit espace, devenu tout petit, trop pour le contenir, ou de se replier pour s'y terrer. Une caisse qui pourrait rester là, à la fois interroger et être évidente.
J'ai beaucoup aimé. Car bien entendu je n'y suis pour rien.
Moi mon idée c'était bêtement de découper la façade et y glisser le personnage. Chose déjà vue et inintéressante s'il en est. J'avais même prévu de poser le personnage au sol, mettre deux planches à niveau de chaque côté et à la règle tracer le profil, il ne restait qu'à découper et visser les morceaux sur la façade. Je n'ai pas pu, parce que Denis devait être là et je ne pouvais lui prendre plusieurs heures. Après il y a eu la pluie, les pieds trempés, pas d'électricité, la porte d'entrée condamnée, et à huit heure du soir, quand j'en avais vraiment marre et que les gens qui descendaient faire pisser leurs chiens me faisaient la causette, j'ai finalement accepté de négocier avec l'extérieur, composer avec la caisse.
Pour une fois, à Cannes cette année on a vu un travail théorique de Paul, lui qui nous avait tant habitué à ses subtiles négociations situées.

L'art ne se connait qu'en soit, il n'y a pas de connaissance publique de l'art, l'art est une connaissance privée.
L'histoire de l'art n'existe pas.

ff.

C'est avec fierté que nous vous invitons au vernissage de Dominique Figarella, non sans émotion pour l'ultime exposition avant démolition de La Station.
vernissage le 5 juillet 2008 à partir de 18h
Exposition du 9 juillet au 6 septembre 2008
La Station

Galerie d'art éphémère et clandestine :
Le Nid de Valrose
Douze aquarelles au nid de Valrose
Bonjour,
Je vous propose de rencontrer un personnage, une femme, Christine Achard, aquarelliste naturaliste, qui a fait le déplacement de la Creuse pour passer quelques jours avec nous.
Je vous invite à la rencontrer les mercredi 2 juillet et samedi 5 juillet 2008 de 11 heures à 20h, environ, et si vous souhaitez partager un petit déjeuner avec nous, vous pouvez nous prévenir la veille.
Merci d'appeler avant par téléphone au (+33) (0)4 93 51 58 54, quelque soit le moment où vous souhaitez passez, afin de sortir les glaçons, cup-cakes et fruits de saison à partager en conséquence.
Plus qu'une dessinatrice, passée maître dans l'utilisation des encres, Christine Achard, met, dans ses aquarelles, sa passion de la botanique, son expérience d'éleveur et d'herboriste, son perpétuel désir de partage des connaissances des êtres vivants.
Vous aurez peu d'occasions de voir des aquarelles de cette qualité et de pouvoir vous les procurer. Attention, gens stressés, pressés, esclaves du rythme citadin, prenez une respiration profonde avant d'entrer dan le jardin de Valrose , vous pénétrerez dans le monde de Christine Achard, celui de la nature et du plus grand respect.
Vous accueillant avec plaisir au 97, avenue Valrose - Nice, Christine Flavetta.

Dimanche 29 juin à Bonson
En avant-première au festival du Peu,
11h30 Traditionnel concours de lancer de noyaux d’olives par Jean Mas.

Ce dimanche est donc placé sous le signe de la philosophie ;
il y a trois âges heureux pour l'homme : jusqu'à 14 ans, les années 70 et après 55 ans.

En rentrant à Nice ce soir, plutôt que de rester coincé dans les embouteillages traditionnels de retour de week-end aggravé par le flot montant touristique, allez donc boire un coup à 18h30 au vernissage de l'expo Jacques Saquet !
show-room Léa Morin 4, rue Diderot, Nice.

À partir de combien de mécontents vote-t-on ou amende-t-on une loi ?
En réaction à l’appel des artistes contre le piratage paru dans le Journal Du Dimanche nous lançons un contre-appel, car les artistes, ce n’est pas qu’eux, et qu’il est inquiétant de légiférer pour si peu de gens !
Rico da Halvarez
la contre-pét

du sang neuf pour No-made 2008
Marcel Bataillard et Kristof Everart sont annoncés, Nicolas Lavarenne signe No-made 2008, et Christine Rémy nous fait le grand plaisir et le grand honneur de participer.
Et après tant de bonnes nouvelles, il en faut bien une mauvaise, Jean-Pierre Joly voit trouble et ne participera pas à No-made Cap-d'Ail. Nous le regretterons.

Mais revenons bien vite aux bonnes nouvelles, MF Lesné s'est déjà mise au travail, elle charrie du sable à la carrière de Clans pour la sculpture de fal7i : L'Homme touché par le baril de pétrole, (que de mauvais esprits on déjà sous-titré Toucher Rectal, comme on le voit, No-made c'est des bons copains)

À ceux qui se demanderaient pourquoi MF verse le sable sur le tas de gravats, nous répondrons que si MF peut faire montre de bonne volonté, il ne faut quand même pas trop lui en demander.

Mais il n'y a pas que fal7i dans No-made.

Louis Dollé va rapatrier ses poupeés barbie en ronde-bosse et les mettra à l'entrée de la villa, là ou il avait l'arbre à mains l'année dernière.

Jean-Pierre Joly, s'il renonce à faire la tête, nous fera porter des slips cette année. (Sauf MF qui ne veut pas, ça sert à rien, de toute façon fal7i me l'enlève toujours.

Sophie présentera un texte littéraire : Il n'y a pas que le journalisme dans la vie.

Thierry, comme annoncé ici en avant-première, s'est fait voler son hippopotame, mais il s'en fout, il est plein de tunes, et il mettra sa fresque à la même place que l'année dernière. Christine mettra une statue. Denis Gibelin mettra ses bouts de bois en croisillons. Olivier écrira avec des lettres qui se touchent.

Le catalogue 2006, 2007 est valable pour 2008

c'est quand même scandaleux
on n'aime pas dire du mal des gens, mais il y a quand même des choses qui révoltent Louis Dollé pour ne citer que lui qui organise chaque semaine un vernissage ou milieu de vernissage ou fin, et qui tient des listes de ceux qui viennent et dénonce ceux qui n'ont pas pu venir, on se croirait revenus à la cour de Louis un quatre. Tout ça ça donne des leçons, trois cédilles d'un coup.

Ben ma bonne dame je vous le donne un et quatre, Louis Dollé était absent de la réunion hyper importante de No-made ce mercredi 25 juin.

c'est navrant ff

Ho pôvre, le Louis il va pas bien ces temps-ci… jpj

L'art en danger : garde-toi à droite et… garde-toi à droite !

Ce qui se passe à la Maison des Artistes est révélateur des turbulences que traverse l'art.
Le domaine de l'art c'est le sensible. Le sensible est immédiat. À partir du moment où on a des oreilles pour entendre, des yeux pour voir etc. on est doué de sensibilité. Il n'y a donc pas besoin d'intervenants dans le sensible. Où alors les intervenants seraient les ophtalmos et autres réparateurs de sens déficients.
L'art n'est pas la culture :
Pourtant les artistes existent, et leur domaine est le sensible. C'est sur cette apparente contradiction que viennent pulluler les poux de l'art. La sensibilité brute ne serait rien, encore faudrait-il l'éduquer, et c'est ainsi que ces ânes savants trouvent justification à leur misérable existence. Bien plus, s'agissant d'éduquer, forts de leur méprisable savoir illusoire, la fameuse histoire de l'art, cette engeance s'arroge une place de choix tout en haut de la hiérarchie de l'art, au dessus de l'artiste simple exécutant, simple élève de ces tartufes dignités.
L'apport de l'art contemporain :
L'art contemporain a été une énorme révolution qui a placé l'artiste dans son métier. La sensibilité s'émousse, à force de voir et d'entendre, on finit par ne plus regarder, ne plus écouter, ne plus sentir, et l'artiste est là pour rafraîchir notre sensibilité.
Est artiste celui qui se déclare artiste. Mais on peut être mauvais artiste. Est mauvais artiste celui qui ne donne à voir que ce que l'on voit.
Le deuxième apport fondamental de l'art contemporain, le plus spectaculaire mais non le moins important, c'est la définition du champs de la sensibilité. La sensibilité, rien que la sensibilité, mais TOUTE la sensibilité. C'est la fameuse affaire de l'art conceptuel.
Le champs de l'art n'est pas restreint à la peinture, la sculpture, le son etc. Le champs de l'art c'est tout le champs du réel, le discours est matière d'art. On s'habitue aux discours comme on s'habitue aux images et aux sons et l'art est là pour rafraîchir aussi notre perception des discours.
La difficulté ici est qu'en investissant le concept, l'art ne doit pas lui-même devenir un discours. Mais on comprend bien que comme on n'a toujours pas pendu le dernier morpion de l'art aux couilles du dernier curé, l'engeance culturelle trouve là la parfaite niche pour croître et pulluler. Montrer le discours n'est pas discourir. Discourir est affaire de scientifique, technicien, philosophe, politique, médecin, financier, psychologue, historien, fonctionnaire, marchand, syndicaliste, escroc, etc. Montrer le discours est affaire d'art.
L'art n'est pas gestionnaire. L'art peut montrer la gestion, mais l'art n'est pas gestionnaire. L'art est donc plein d'interstices, plein de vides, et comme dit-on la nature a horrreur du vide, l'art est un nid douillet pour les escrocs de tout poil, poux et morpions.
L'art n'est pas gestionnaire et n'a que faire de l'éradication des poux, l'art n'est pas de la Marie-Rose. L'art n'a pas à lutter contre ses parasites, il lui suffit de les montrer.

Et maintenant ?
L'art est en danger. Le danger pour l'art c'est de produire des discours. Quelque discours que ce soit. Que ce soit le discours syndicaliste ou le discours d'extrême droite. Le discours syndicaliste qui prétend remplacer les fonctionnaires de l'art par des artistes élus, le discours d'extrême droite qui dénonce un pan de l'art actuel comme art dégénéré. Ces deux tentatives de manipulation, même si la seconde est particulièrement ignoble, sont aussi dangereuses l'une que l'autre.
L'art ne peut pas produire de discours sur l'art. En ces temps d'incertitude et d'obscurantisme, il est important de dire haut et fort et toujours :
bite, con, couilles. Et dire aussi que Lucie est une salopppe, et que Sophie voudrait l'adresse et le portable d'Octave. La vérité n'est pas de l'art, l'art est la vérité.

L'art ne lave pas plus blanc.
ff

L'art de Sophie Taam expliqué aux intellectuels

Sophie Taam est une artiste performeuse. À ne pas confondre avec perforeuse ou pas fameuse. L'art de la performance est en effet assez peu connu, ou peu prisé, par les beaux esprits. Sans aller chercher très loin, il n'est pour s'en convaincre que de voir comment la performance est traitée par No-made dans la MJC Picaud. Par dessus la jambe. Les performances sont toujours programmées alors que les gens sont partis boire un coup au buffet. On a même fait pire l'année dernière, alors que Sophie devait faire sa perf Ginger et Fred, un truc chiadé avec danse, musique poupée et mise à mort, gros travail de préparation, on a invité ce qui restait après que le buffet soit ratiboisé à visiter la plage. Les vrais amis de l'art ont dû se donner un mal fou pour rameuter un tant soit peu de monde.
Pourquoi tant de haine ?
Est-ce que la pensée peut discourir sur l'art, et sur l'art conceptuel tout autant, alors que la performance est rebelle à tout discours ? Est-ce que l'intellectuel peut se concevoir comme pouvant à ses heures perdues tâter la peinture, la sculpture ou l'installation, mais qu'il ne se verrait pas en saltimbanque jonglant devant la populace ? Serait-ce que la performance montre sans appel possible le discours ?
Quoi qu'il en soit, il y a performance et performance.
On est touché, ému, bouleversé, quand Doo Wha marque les traces du passage et de l'éphémère.
Sophie Taam elle ne fait pas dans la poésie et l'émotion. Elle fait dans le grinçant, dans l'agression. Sophie ne fait pas dans la subtilité ni dans la distanciation, Sophie propose du brut, du pas mâché, du pas digéré. Sophie ne fait pas dans la dentelle.
La question de la distanciation se pose déjà dans la performance Le mur des lamentations. Elle est encore plus criante dans la performance La face cachée de l'art. À tel point qu'on peut même se demander si Sophie Taam considère cela comme une perf ou si elle pense avoir fait chronique mensuelle dans le Patriote.
Ce qui est particulièrement intéressant dans son travail sur la face cachée, c'est que Sophie y montre les idées. Et non pas les idées telles que les conçoivent les penseurs, mais les idées telles qu'elles sont dans la réalité quotidienne des gens. L'effet est saisissant, le travail puissant.
Saisissant aussi le refus de l'intellectuel de concevoir à l'art la possibilité de montrer la pensée. On ne voit tout simplement pas l'art. On reste le nez sur le guidon à s'offusquer du tissus de bêtises.
Il y a quelque chose d'obscène ou d'impudique dans la performance, on est à l'opposé de la littérature ou du concept, on est dans le travail d'art qui suppose sincérité.

Ne nous payons pas de mots, disons-le tout net : pet d'hippo et poil au nez.
ff

Festival du Peu, Un peu d'air
Exposition d’art contemporain
du 11 au 27 juillet 2008 à Bonson (06)

Lucie Bitunjac
Virginie Broquet
Martin Caminiti
Michel Houssin
Jean-Claude Laporte
Nicolas Lavarenne
Michèle Lechevalier
Marie-France Lesné
Albert Woda

École de Nice, Coll Tortorolo

Les records à la con

liste non exhaustive :

Phénoménal ! Le magicien David Blaine a battu le record du monde en apnée, en portant le record au temps invraisemblable de 17 minutes et 4 secondes ! ¹
20 femmes nues sont dans une cabine ²
Aux Pays-Bas, tentative de record du monde du plus grand joint ³
Nouveau record d'Allemagne du lancer de téléphone portable : 67,50 m ⁴
Un Canadien vise un record de piercing avec mille aiguilles ⁵
Un lutteur géorgien tire 4,5 tonnes avec son oreille ⁶
Jean-Pierre Joly et Lucie Bitunjac font acte de présence aux évènements organisés en l'Atelier la Bruyère.
MF Lesné et fal7i soufflent ce 21 juin 2008 leurs 15 bougies de vie commune.

Mais où s'arrêteront-ils ?

Grand Prix de poésie ClanscoTribues 2008
Comme chaque année le vingt juin marque l'ouverture du concours de poésie.
Poètes poétez ! et faites le sentir !
Comme chaque année le thème du Grand Prix de poésie ClanscoTribues est le même que celui de No-made, cette année c'est donc Toucher.
Voici déjà la première œuvre pressentie :
Lamentations d'un poil de cul de femme

The Teacup
Neither warm tea nor iced tea are suitable to drink from this cup!

Take one penis and pull it to the right with your right hand.

Grab the scrotum with your left hand, lift it up and put your thumb in the middle with light pressure.

Fold your penis around your right index finger, forming the ear of the cup.

signalé par Octave Ergebel, future rockstar (ce garçon gagne à être connu).

Les Editions Tipaza
vous retrouveront sur le stand H 3 au 26ème Marché de la Poésie
place St Sulpice à Paris, du 19 au 22 juin.
Seront présents sur notre stand pour signer leur livre :

Vendredi 20 juin 16 heures
Françoise Ascal, Perdre trace
Chantal Danjou, Poètes, chenilles, les chênes sont rongés
Françoise Rohmer (peintre)

Samedi 21 juin 15 heures :
Henri Meschonic, La Vie je cours

Dimanche 22 juin 16 heures :
Tristan Cabral, La Belle et la fête
Lookace Bamber (plasticien)

la bêtise règne, la pensée résiste.

Internet: le big bang de la gratuité
Alors que plus personne n’est vraiment dupe, le gouvernement persiste à travestir la brutalité de ses actions sous de doux euphémismes. Ladite loi «Création et Internet», qui va être prochainement examinée au Parlement, mériterait plus justement le nom de «Surveiller et Punir».
Lire l'édito d'André Rouillé dans ParisArt.

l'Europe va permettre la détention d'enfants de plus de trois ans¹
lisez la dépêche AFP¹ l'affaire irlandaise est une parfaite illustration des méthodes de la nouvelle extrême droite. L'abrutissement généralisé permet toutes les manipulations. On sait que l'abruti n'est pas l'ignorant, mais l'individu incapable de penser, incapable de tout effort pour structurer les idées, qui croit penser en s'appropriant des slogans qui flattent son mal être.
Qu'il s'agisse d'Europe ou d'art, la nouvelle extrême droite utilise les même méthode avec le succès que l'on constate.

Certains pensent peut-être qu'il est inutile de publier dans clansco, que c'est comme pisser dans un violon.
L'abruti est en effet imperméable à toute démonstration. Son cerveau est incapable de toute structuration, les particules élémentaires de pensée y flottent au sein d'un marais où tout se mêle, tout se vaut, et où il puise selon ses pulsions. Tentez de le faire réfléchir et il aura tôt fait de vous accuser d'arrogance ou d'intolérance. Qu'il puisse s'agir d'intolérance à la bêtise ne lui effleure pas un instant l'esprit, puisqu'il ne se conçoit pas comme stupide mais se trouve au contraire très intelligent. Le combat contre la bêtise semble donc perdu d'avance.

La machine à fabriquer les abrutis tourne à plein. Ce n'est pas totalement une nouveauté. Je me souviens du dentiste des armées en 70, qui m'expliquait que l'école dentaire était sans doute le dernier bastion où on fabriquait encore des honnêtes hommes, les filières littéraires ne donnant aucun bagage permettant de penser la technicité. À l'époque des filières techniques formaient déjà quelques abrutis. Mais ce à quoi on assiste, c'est à un radical changement d'échelle, et non content d'amener à bac + x des hordes d'abrutis, on inculque aussi la haine du savoir à tous les laissés pour compte par le biais de l'échec scolaire obligatoire. Les temps sont donc sombres.

Pourtant, à ceux qui seraient tentés de baisser les bras, puis-je faire remarquer qu'il existe encore des gens conscients de leur ignorance et leurs faiblesses et qui sont avides de pouvoir s'améliorer à l'écoute de plus instruits qu'eux.

André Rouillé est de ceux qui ne baissent pas les bras. Qu'il en soit ici remercié.
ff

Les manigances de la nouvelle extrême droite dans l'art,
à (re)venir…
ff

From: "sophie taam"
To: "clansco"
Subject: Fw: For diffusion thank you
Date: Sat, 14 Jun 2008 13:45:05 +0200

For diffusion thank you


CORRIDA ON SECOND LIFE BY FRED FOREST
Wednesday June 18, 2008
7:00 to 9:00 p.m


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