no-made est-il no-made ?
ou comme se le demande plus prosaïquement André Gunthert, De quelle couleur est la planète rouge ?

On m'aurait donc menti à l'insu de ma bonne foi ? dolll

Il n'y a pas de trait d'union dans no-made !
Un trait d'union sert à unir deux mots pour en créer un nouveau, pour no-made nous avons à l'esprit ready-made qui accole les notions de faire et de disponibilité pour former un mot qui signifie quelque chose comme tout fait, cuisiné, prêt à l'emploi. Lorsqu'il s'agit de nier l'anglais possède des préfixes négatifs, dont le non, qu'on retrouve par exemple dans nonsens, noncontagious etc. On voit qu'il n'est pas fait usage de trait d'union car exprimer une négation ce n'est pas unir deux mots mais modifier le sens d'un mot à l'aide d'un préfixe. Il n'y a pas union mais modification.
On trouve en anglais des mots formés avec no- par exemple no-trade, le non échange, no-trailing space etc. Mais no- n'est pas ici un simple négation, un simple privatif comme dans nonsens, qui est privé de sens, qui n'a pas de sens. No- ici a la valeur d'un opérateur mathématique et il signifie le contraire de. Ici le signe - est un tiret, et a un sens contraire au sens de trait d'union,
dans no-made le tiret est un trait de désunion.
Quand Duchamp a utilisé ready-made il n'a pas inventé un nouveau mot mais utilisé un mot qui existait. No-made est lui un néologisme, et nous sommes obligés d'étudier sa construction pour estimer ce qu'il signifie. Formé de made que l'on trouve dans made in france, fabriqué en france, façon française, et de no- qui signifie contraire. Le contraire de la façon est le contre-fait, la contrefaçon.
No-made est un néologisme anglais qui signifie contre-façon.
No-made c'est l'art contemporain dans la société contemporaine contrefaite.

Et fal7i c'est Quasimodo !   dolll

Pourrait-on ajouter un tiret : contre-façon gib

 Et ne se peut-il pas que no-made, composée de l'anagramme de dame et de l'unique de no, ne soit en définitive qu'une entreprise pangrammatique et oulipomane de travaux publics à l'enseigne de "on dame". Rouleaux, tractopelleteuses, et capillotractrices. Why not ? el

tradutore
traditore… reverso ce merveilleux traducteur automatique nous donne pour no made ou no-made: "aucun fait", très loin de contrefait : " reproduire un objet de manière illicite" ( du XIIIème siècle, avant Vuitton et Lacoste.)
No is a négative reply, so disons peut être " pas fait" aussi proposons comme traduction *pas fini*.
No-made ne serait /pas-fini./JPJ

reverso : ↻
⇘ trailing spaces ↻ Traînage d'espaces
⇨ pas fini ↻ Not finished
⇘ pas-fini ↻ Step-finity
↻ Step-finity ↻ Pas(Étape)-finity
↻ Pas(Étape)-finity ↻ Not (Stage)-finity
↻ Not (Stage)-finity↻ Pas (Étape)((Scène))-finity
⇨ pas fait ↻ Not made
⇘ pas-fait ↻ Step-fact
↻ Step-fact ↻ Fait de pas

JPJ's Adventures in Wonderland
Merveilleux, merveilleux, disons rigolo, que ce soit reverso, ou tout autre, ils se valent, ces gadgets sont surtout dangereux si on ne les utilise pas avec toute la circonspection requise. J'avais bien compris que no-made était de l'anglais de cuisine pour not made, ce que j'ai essayé de faire c'est de tenter de comprendre ce que pourrait bien signifier le barbarisme no-made pour un locuteur anglais. Enfin ne mélangeons pas contrefaire et contrefait, Quasimodo est un être contrefait, comme le mot no-made.

une flashmob peut-elle faire la différence ? les pépés et les mémés archaïques du Monde ne peuvent le concevoir. Olivier Duhamel lui le peut, il a une notion de ce qu'est l'image (podcast realplay, france-culture 26 10 09)

doll et Kim n'y sont pas encore, power 100, article de Fluctuat, mais ce n'est que partie remise.

The Pen Story, stop motion.

vous n'avez pas encore lu le dernier édito d'André Rouillé ?

À Slick, on cultive pour la majorité l'art supposé « jeune », rigolard, volontiers porno. Mais la farce systématique est aussi lassante qu'un autre système. Ainsi parla Le Monde* *. Arnaud Labelle-Rojoux et Les Maîtres du mystère jusqu'au 21 novembre 2009, Espace A VENDRE 17, rue Smolett 06300 Nice
|O-O| voici mes impressions de Slick, cette année la meilleure des foires off, je trouve.

Vous avez raté Slick Débats Vendredi 23 octobre 2009 14h ?
L’art contemporain comme facteur d’identité de la commune : Jean-Marie Audoli, Maire de Bonson.

j'ai pas vu, j'y étais pas l'art de la patate au slick ferdinand(corte)™ dimanche 25 octobre 2009 18h L’immatériel : du Territoire à l’Idéal faites comme moi, ne ratez rien : youtubez !

Ars Industrialis Économie de la contribution    Économie libidinale

À quoi sert le - dans no-made ? il sert de cache-sexe
pour masquer l'effrayante vérité au regard des enfants et des pucelles de l'art !  
* une nomade (du grecque numein : dévorer, et du suffixe -ade : collection)
est une association de loups affamés.
* une nomade (de « NOMA » (non-recouvrement des magistères, en anglais Non-Overlapping Magisteria*, et du suffixe -ade : action)
est une manifestation qui consiste à bouffer du curé et du patron.

Damien Deroubaix

le prix Marcel Duchamp décerné ce samedi à 11h. Cette année : Saâdane Afif, Damien Deroubaix, Nicolas Moulin et Philippe Perrot. et sur |O-O|

Nicolas Moulin, non ce n'est pas Denis Gibelin

creativtv.net : Rencontres à l'atelier avec les artistes nommés pour le Prix Marcel Duchamp 2009

La Fiac 2009 en images sur libé.    je vote !

Le prix Marcel Duchamp 2009 est attribué à Saâdane Afif
pour Vice de forme: in search of melodies afp

Banana République

La Flashmob qui a fait plier les Sarkosi père et fils. Peu avant 19h jeudi 22 octobre le jt de Canal se terminait par des images de la flashmob #BananaRépublique. Moins de 20 minutes plus tard toutes les salles de presse recevaient des messages "urgent et important", le fils Jean renonce à la présidence de l'EPAD.

l'analyse sérieuse du Monde : Pourquoi Jean Sarkozy a renoncé…

Et en effet, ça ne semble pas sérieux de prétendre que trois pelés et quatre tondus rassemblés devant quelques caméras de télé puissent avoir emporté la décision. Pour un rédacteur sérieux du Monde ce genre d'intervention à la yes men n'a sans doute aucun poids. Ils ne peuvent même pas l'envisager une seconde, ils ne peuvent même pas la mettre dans la liste des facteurs ayant concouru à emporter la décision.

Et vous
qu'en pensez-vous ?

Requiem pour un champion, BD/CD Trailer

± de requiem

petites annonces clansco : cherche très grande intelligence et sensibilité dans petit volume.
clansco service : nous vous recommandons les posthumes de kleine giron
Si vous avez des choses à dire, à signaler, dans un petit volume, moins de 6000 caractères, pourquoi ne pas les mettre dans Clansco ? en plus c'est pas payé. Le thème de la prochaine page : communisme.

nouvelle page  ?
bon, cette page commence à être bien longue, et il me semble qu'il est temps de passer à une nouvelle page,
rédacteurs et lecteurs de CT, qu'en pensez-vous ?
Et puis il est d'usage de donner un nom à une nouvelle version d'un logiciel, no-made affiche un thème chaque nouvelle année, pourquoi ne pas baptiser cette future page avec « communisme ? » de toute façon les thèmes chacun s'en accomode ou s'assoit dessus et ce ne peut donc en aucun cas limiter en quoi que ce soit la liberté de parole.

Est-ce-que l'École de Nice vendra à moins de 5000 € samedi 23 octobre 2009 ?

Gilles Barbier candidat à l'émigration
En temps de crise, l’art contemporain devient plus abordable : la part de lots vendus moins de 5 000 € a progressé de près de 20% (passant de 50% entre juillet 2007/juin 2008 à 69%).

± de Barbier

Denis Gibelin attend l'action du gel à Roure puis le redoux pour que coule la peinture, Petter Prinz est plus pressé

*spek : */indo-européen : /idée de voir, de regarder.
*spek : */néerlandais, frison : / lard.
Alors, le spectacle, c'est de l'art ou du cochon ?
jpj

Gras le bol. L’affaire Jean S. vire à la farce psychoaffective. Se réclamant du contre-courant ( !), un psychanalyste célèbre explique doctement que pouvoir et famille ont toujours été étroitement liés, et que par conséquent tout est normal. Circulez ! Pas de lynchage, pas d’acharnement, pas d’emballement ! Le choeur reprend : c’est ainsi, c’est une donnée irrécusable, on y peut rien, c’est comme ça. Soyons réaliste ! Voyez les charcutiers, voyez les acteurs, voyez les patrons. Voyez papa notaire qui veut son fils notaire, pour la succession. Et voyez l’ouvrier aussi, qui garde sa place chaude pour son fils sur la chaîne. Le peuple aussi ! salaud de peuple. Ah oui, la filiation, ah oui la chaîne. Ça a toujours été comme ça. Depuis la nuit des temps. Et puis la France est monarchiste dans l’âme et républicaine oh combien, Aristote l’aurait aimée. Explications à la douzaine, papotage et clapot. Puis on sonde les reins présidentiels jusqu’au tréfonds génétique, à deux pas de l’ADN : est-ce qu’il a voulu, est-ce qu’il n’a pas voulu, et si le fils est ceci, et si le père est cela, le fils aurait voulu contre le père, et le père lui-même privé de père aurait …Ça suffit ! Le problème n’est pas là : on s’évapore dans ses passionnants à-côtés, on fait du courrier du cœur. On privatise à donf. On noie le poisson. Sidérante inconscience. Absolu cynisme.
Il ne s’agit pas de cela, il ne s’agit pas d’explications, et pas des misérables petits secrets. Et pas non plus de lynchage. Il s’agit de politique et de démocratie, de l’esprit des lois, s’il en reste, pour autant qu’il en reste et tant qu’il en reste. Cette affaire dit que non. Fin de partie. Dont acte. Gageons qu’il y en aura d’autres. Pour le reste, on se finira en famille. Vive la préhistoire. À bas le progrès humain.
el

AMHA
À mon humble avis tout le monde s'en tampone de Jean Sarkosy, ce qui a fait bombe c'est bien Mitterand qui hurle que Polanski a le droit de baiser une mineure vu qu'il est dans le who's who.

CHASING NAPOLEON
1977, Theodore Kaczynski – qui ne répond pas encore au surnom de «Unabomber » – vit isolé dans une petite cabane du Montana en prévision de «l’effondrement du système technologique ». Paul Laffoley termine The Renovatio Mundi, confiné dans les quinze mètres carrés de son atelier et Dieter Roth travaille à un projet de longue haleine : l’inventaire photographique de toutes les rues et les maisons de Reykjavik (35.000 diapositives). La même année, le Community Reinvestment Act est voté, une loi qui introduit les subprimes dans le système bancaire.
Vacillement des interprétations, renversement des valeurs, paradoxe des situations… CHASING NAPOLEON prend acte d’une bérézina qui met en déroute le réel lui-même. Après GAKONA et SPY NUMBERS, le spectre électromagnétique et l'infra-mince, Marc-Olivier Wahler réunit dix-huit artistes dont les œuvres sont autant d’instructions pour se soustraire au regard et se réfugier dans les marges du visible.

vu par lunettes rouges

NON… trop de savoir ne tue pas le savoir

ClanscoTribues,
la seule galerie d'art de la côte à faire plus de 9000 entrées par mois

Définitivement vous n'aimiez pas le chasse-clou ? le grand lenine
ces vacances te donneront peut-être l'occasion, camarade, de réfléchir sur ce que veut dire communiste.

Auguste ceux qui n'ont pas fècesdebouc n'ont pas, ne publier que sur fècesdebouc c'est plouc

l'artiste et l'universiteux
prenons universiteux comme nous prenons nécessiteux, iteux comme privatif, le nécessiteux est privé du nécessaire, l'universiteux de l'universel.
hier soir sur france-culture il y avait Pierre Soulage
90 balais et il nous disait simplement avec des mots simples des évidences, ainsi parlent les monuments.
Mais.
Mais si ce qui à un peintre contemporain digne de ce nom est une évidence pouvait être une découverte pour le commun ? Le peintre contemporain digne de ce nom aurait tort de penser que ce qui lui est évident l'est pour le commun, instruit ou non. Soulage citait cette anecdote d'un peintre qui racontait qu'avant de faire une toile il avait tout dans la tête et que s'il existait une machine à reproduire ce qu'il avait dans la tête il n'aurait plus besoin de peindre. Pierre Soulage avait répondu que dans son cas il s'agissait donc d'une exécution capitale.

On va donc encore une fois et comme toujours se poser la question qu'est-ce-que l'art, sinon une tête chercheuse et qui cherche là où il n'est aucune raison de chercher.

Sophie Taam. Elle pose l'art là où il n'avait jamais été, car le lieu n'existait pas, dans le lieu des nouveaux accédants à la parole. Elle ne manipule pas les tubes d'huile ou les pots d'acrylique, elle peint avec les mots des gens. Elle peint avec vérité, tant qu'on lui reproche ses modèles, ses scènes, on lui reproche le monde qui existe et qu'elle ne fait que nous montrer. Car Sophie Taam n'écrit pas, elle peint avec des mots. Elle ne publie pas, il n'existe pas d'espace pour une écriture d'art, comme un peintre qui n'aurait pas de châssis pour ses toiles et qui serait obligé de les inventer.

A-t-on oublié que le matériau du peintre ce n'est pas l'huile ou l'acrylique, le fusain ou la cendre, la glaise ou la pierre, l'airain ou les résidus de poubelles, que le cadre du peintre ce n'est pas l'art ? Que le domaine du peintre c'est l'image et que l'image est la parole qui se connait ? A-t-on pris la littérature pour art quand ce qui s'écrit ne se penche pas sur ce que l'on croit mais ne fait que ressasser ce que l'on pense ?
On confond encore ici artiste et artisan. L'artiste o(e)uvre le regard, l'artisan maîtrise ce qu'il se doit, qui se dit, qui se croit.
Quand l'artiste pense il ne se préoccupe pas de légitimité.
et prenons taire pour ce qu'il est, et universitaire pour celui dont la mission, s'il l'accepte, est de taire l'universel pour biaiser la parole au profit du prince. ce document ne s'auto-détruira pas ff

Land Art : attention tortue méchante !

Nice : encore un mauvais coup de Sartrosi contre l'art contemporain !
  Alors que les milieux bien informés s'accordaient sur la très probable nomination de Sophie Taam, c'est avec stupeur et émoi que la communauté niçoise apprend la nomination de la soprano Elizabeth Vidal au poste prestigieux de Professeur d'Art lyrique au Conservatoire de Nice. Interrogé sur ce choix inattendu M. Sartrosi aurait répondu : « De toute façon Sophie Taam elle chante comme un canard !  » Nous sommes décidément mal gouvernés à Nice, et M. Sartrosi ne comprend décidément rien à l'art contemporain.

Savoir à quoi ressemblait Samantha

Liste des règles d'emploi du trait d'union pour les préfixes

voilà
encore un
encore un qui tente d'imposer ses règles à No-made
voici le dernier article de l'immonde Falsetto sur clansco
en forme de boutade à no-made
car ce villageois lorrain
n'aime pas le trait d'union de "no-made"
alors qu'il n'a pas compris qu'est là l'essentiel de no-made
l'union
pas le no
pas le made
le no need le made
et le made need the no
et puis surtout
oui surtout
ta règle ne s'applique pas aux mots pas français
chou
doll

On pense ce qu'on croit et on croit ce qu'on pense. Dans un système de croyances mécanistes imposer des règles ou l'invocation d'une union volontariste se conçoivent. Cela n'a aucun sens si on considère non pas des rouages d'horlogerie mais un milieu de culture. Là une action ne peut contraindre, elle ne peut que perturber le milieu.
No-made est un organisme qui vit dans un milieu. Pour étudier un organisme on peut le considérer comme une boîte noire et se borner à étudier ses sécrétions. Pour no-made aller voir les manifestations. Mais comme je pense que l'art ce n'est pas une collection d'œuvres cette approche ne me convient pas. Je suis convaincu que l'art est un système de production, un système de production d'œuvres d'art, mais fondamentalement un système de production.
Ce qui m'intéresse dans l'expérience no-made c'est que le système de production y est peu ou prou horizontal. C'est donc une sorte d'embryon de la nouvelle économie qui pourrait voir le jour.
Comme no-made est un organisme son économie est simple : le maximum de bénéfice narcissique au moindre coût. Étudier le système de production no-made c'est donc étudier le narcissisme de l'organisme no-made. On sait qu'un organisme n'est pas la somme de ses composants. Il faut aussi considérer que les éléments qui constituent no-made sont eux aussi des organismes qui possèdent leur propre économie narcissique.

no-made est peu ou prou un système de production horizontal…
Cette horizontalité est-elle un valeur du système narcissique de l'organisme no-made, ou est-ce l'effet d'un contrainte qu'exerce le milieu où baigne no-made ?
La question est d'autant plus intéressante qu'André Rouillé signale dans son édito Art Contemporain, du ghetto au spectacle qu'il semble que le spectacle fasse actuellement une opa sur l'underground.
Si l'horizontalité est le résultat d'une contrainte celle-ci est aisée à identifier : c'est l'absence de budget.
Si l'horizontalité est une valeur narcissique cela doit apparaître dans les modes opératoire et organisationnel.
Il faut aussi se demander comment un organisme naît. Il me semble que généralement un organisme apparaît en creux, contrairement à ce qu'une vision mécaniste laisserait penser. C'est la pression du milieu qui impose une proximité aux éléments qui vont former l'organisme, l'occasion n'ayant plus qu'à faire le larron. Un organisme naît d'un système de contrainte, mais son fonctionnement peut permettre la création d'un système de valeurs émergeant pour assurer son économie narcissique. Il faut avoir bien à l'esprit deux choses, la première c'est que notre organisme a été créé par la contrainte de son milieu, la seconde est que notre organisme est composé d'organismes qui ont leur propre économie narcissique. Que se passe-t-il lorsque la contrainte disparaît ? ici l'apparition d'un budget.
Les individus qui participent de notre organisme sont des éléments de la société du spectacle et à ce titre leur système de valeurs est peu ou prou celui du spectacle, et pour ce qui nous intéresse ici la verticalité. L'horizontalité en tant que valeur n'est pour l'organisme qu'une adaptation à la contrainte. La valeur horizontalité ne s'imposait aux éléments qu'en tant qu'ils se reconnaissaient membres de cet organisme. Mais n'étaient-ils que membres de cet organisme, ou continuaient-ils par ailleurs à fonctionner comme membres du spectacle ?
En d'autres termes, la question est donc : l'économie horizontale a-t-elle une chance ou le spectacle pourra-t-il la racheter toujours ? Est-ce comme le disait Debord* qu'il faut se taire car le premier qui t'écouterait ce serait le spectacle ? Répondre oui serait donner raison aux guérilléristes. Ce que de toute mes forces je ne crois pas.
On ne peut vaincre le spectacle avec les valeurs du spectacle, on ne pourra, si cela s'avérait possible, vaincre le spectacle qu'avec les valeurs de l'homme libre, de l'économie horizontale. Ce qui reste inouï, a-t-on encore jamais vu la conscience agir de façon déterminante dans un processus naturel ? (si ce n'est pour élargir la base marchande du spectacle)
On pourrait, mais on ne le fera pas, qualifier la guerre qu'il faut mener au spectacle de virale en ce sens qu'il s'agit de créer un groupe d'éléments suffisamment pertinent pour faire pendant au système de valeurs du spectacle. On ne le fera pas car le terme viral fait penser à l'absence de sens et est déjà utilisé comme tel, on parlera donc de guerre systémique. Il s'agit de produire du sens, et des agents porteurs de sens et capables de véhiculer du sens, au sein même du cœur de la marchandise du spectacle, c'est dire les consommateurs qui sont la véritable marchandise. On ne boudera pas les travaux universitaires dont une infime quantité pourra instruire les révolutionnaires, mais on ne perdra jamais de vue que le spectacle rachètera toujours les élites mais ne pourra jamais racheter la plèbe, il ne peut que la contraindre en utilisant les élites. La guerre se gagnera en instruisant la plèbe, instruire les élites peut être un moyen, ce ne sera jamais un fin.

jpj a signalé : Finkielkraut, le lettré et la plèbe des internautes analphabètes
propose : renvoyons-les donc dos à dos l'universitaire et l'industriel car ils ne sont tous deux que les deux mamelles du spectacle. De quoi se targuent les universitaires ? que GNU ait pris naissance au sein de l'université ? Mais c'est bien à leur corps universitaire défendant. L'université n'est qu'un corps pas plus brillant que celui des mines. A-t-on vu André Rouillé se salir le bas des pantalons dans l'underground ou se contente-t-il de prendre le TGV première classe jusqu'à Lyon et maintenir une veille internet ? On reproche à Finkielkraut de ne pas se comporter comme prince mais comme bourgeois, nous qui ne sommes ni l'un ni l'autre nous ne prendrons ici ou là que ce qui peut être utile et nous réjouirons de leurs guéguerres d'ego et de leur mépris commun pour la plèbe. Le spectacle ne se détruira que sur le terrain de la plèbe ou ne se détruira pas. On détruira le spectacle dans no-made et dans facebook et pas dans les quartiers réservés. Le spectacle ne peut pas TOUT racheter. Détruire le spectacle ce ne peut être que le déborder. ouah le jeu de mots

Le quotidien contre le spectacle
  Le quotidien reste toutefois l'exact envers de l'ordre spectaculaire. Alors que le spectacle est public, soumis à un ordre strict, nécessairement brillant et condamné à surprendre et charmer, le quotidien, lui, est largement privé, ouvert à toutes les incertitudes, aux attitudes les plus libres et improbables, tour à tour ordinaires, médiocres ou sublimes. Le spectacle est vertical, distant et contrôlé, comme le pouvoir; le quotidien est horizontal, proche et ouvert comme la vie, et les processus créateurs. […]
  Fissurer la façade du spectacle: par le bas, et de l'intérieur. Dans les hauts lieux de l'art spectacle que sont les foires et les biennales… Tels sont les enjeux qui animent aujourd'hui une partie des artistes. […]

deplano french artist un site très laid en flash, cliquer sur sculpture et aller directement aux images en bas…

Lynchage, mode d'emploi

ANNICK qu'est-ce qu'elle est belle, qu'est-ce que je l'aime ! la première fois c'était quoi ? 92, 93 ? et puis tous les quoi, 5, 6 ans, je la revois, il me semble qu'elle sait que je l'aime et j'aime penser qu'elle sait que je l'aime. La dernière fois que je l'ai vue c'est samedi 10 octobre 2009 à art en ciel à St Paul, elle a donné sa carte à MF, et donc vous aussi vous pouvez la (re)découvrir sur flick.fr. Qu'est-ce que tu es belle Annick. c'était un message perso de ff à Annick Samaurow
vous me direz ça elle en a ranouf, ce qu'elle aimerait entendre c'est un message sur son travail, mais vous me connaissez, je suis pudique, et cette partie je ne ne l'ai mise que par courriel perso, qu'est-ce qu'il est beau ton travail Annick.

fuck le mouton

Art contemporain, du ghetto au spectacle

vu sur le net

jpj a écrit : Où il est clairement établi que Fal7i est un grand écrivain. Mais en a-t-il une aussi grosse ? le secret reste bien gardé.

Fabrice et Bosio viennent au vernissage en scooter :
ils seront samedi 10 à 11h au vernissage d'art en ciel à St-Paul-de-Vence.

Nobel de physique : Kao, Boyle et Smith

album photo vernissage de Roure sur facedebouc, 69 photos de Sophie Sciulara

Art Contemporain
J'ai lu, je ne sais plus si c'est André Rouillé, que l'art contemporain est l'art qui reflète l'état du monde, les interrogations, les odeurs, les enjeux, à un instant t. Alors ce qui était de l'art contemporain dans les années 60 n'en est plus dans les années 2000. Il me semble que cette définition est pertinente. Elle permet de comprendre par exemple pourquoi le livre de Sophie Taam ou le slam sont de l'art contemporain, alors que grand corps malade ce n'en est pas. Chez Sophie Taam comme dans le slam il s'agit de pousser le spectacle à son paroxysme. Ce qu'on montre là c'est l'état de décervélation, les mots ne sont plus des outils, il sont devenus de purs objets. Dans le slam on aligne des slogans, chez Sophie Taam des platitudes. Dans le slam on accole des titres de journaux, de magazines, de films, de chansons, des slogans politiques ou sociaux de façon à produire un rythme chaloupé et lancinant. Et à la fin il n'y a rien, rien que l'angoisse. Chez Sophie Taam la technique consiste à mettre par écrit ce qui se dit dans les shows télévisés où on fait témoigner les simples gens sur des sujets de société. Là ce sont les phrases, les pensées, la vie même qui sont montrés comme purs objets.

no-made Roure 2009, vrac

Il s'agit bien là d'art contemporain, selon notre définition, d'art dans la société, et non d'art pour les espaces réservés. Pascal Giovannetti intervient dans les bistrots, Sophie Taam crée une maison d'édition, Pascal Giovannetti propose des cours d'écriture à Clans, à l'Atelier Expérimental, Sophie Taam à Nice, à l'Orange Bleue.
Ce qui est présenté ne se revendique donc pas d'un simple néant esthétique mais bien d'un néant existentiel.
À partir de cet éclairage, j'aimerais maintenant regarder ce qui se passe dans les pratiques qui se revendiquent seulement dans l'espace esthétique. À suivre donc quelques réflexions sur la prestation de Denis Gibelin à Roure

no-made est-il anxiogène ? (et faut-il prononcer no-mède ou no-made ?)
Denis Gibelin, le concepteur de no-made (ou faut-il dire le GO ?) prononce no-mède, sans doute en référence au club med, et il n'a pas tort si l'on considère que no-made se déroule toujours dans des lieux de rêve, la Villa Roc-Fleury à Cap-d'Ail, L'arboretum d'altitude Marcel Kroenlein de Roure, la ville de Cannes et bientôt le parc du château Valrose à Nice. Mais dans no-mède il y a no, nous y reviendrons.
Que recherche l'immense majorité des consommateurs d'art ? une évasion et certainement pas qu'on leur mette la trivialité du quotidien en pleine figure. Oui, mais l'amateur d'art ? lui il ne se laissera pas bercer de guimauve et ce qu'il veut c'est de l'art, du vrai. Alors ? alors entre les deux mon cœur balance, entre no-mède et no-made. On aurait tort de le reprocher car cette contradiction passe au sein même de l'œuvre des artistes, elle est peut-être au cœur de l'art contemporain. Séduire ou questionner.
Secret 2009, à Cap-d'Ail Denis présente une pièce no-mède, à Roure une pièce no-made. À Cap-d'Ail Gilbert Casula présente une pièce no-made, à Roure une pièce no-mède. À Cap-d'Ail j'ai présenté une pièce no-made, à Roure une pièce no-mède. Et on pourrait multiplier les exemples. Donc no-mède/no-made ce serait à la fois Pascal Giovannetti et Grand Corps Malade, ange et démon, puissance et impuissance, nécessaire et superflu. À la fois mais séparément, huile et eau à l'impossible émulsion.

art contemporain : impuissanceimpuissance ?
si l'art contemporain reflète l'air du temps faut-il s'étonner qu'il nous parle d'une impuissance inexorable, d'une machinerie immaîtrisable de broyage et de destruction, détruire, éradiquer partout et pour tout tout sens, toute sensibilité, tout espoir et que ne subsiste que le rythme cadencé de la destruction, le fond sonore du néant, le grand slam universel.
L'art ce n'est pas une intention, ce n'est pas une œuvre de l'esprit, c'est une œuvre du corps.

Harmonie ou grincement ?
Entre l'harmonieux no-made prononcé à l'américaine et qui voudrait faire référence au ready-made, à l'harmonieux passé, coquille à présent vide, et le dérangeant no-made prononcé comme nomade, art errant, ne sachant ni d'où il vient, qui il est et où il va, écartelé par un tiret incongru et inconfortable, pourquoi choisir puisque de toute façon il ne s'agit pas de faire sens mais de témoigner, de faire art, d'être art ce faisant -se faisant, contemporain faisandé. Les œuvres les plus inquiétantes ne sont-elles pas celles les plus léchées, les plus esthétiques, les plus formelles, les plus ludiques, telles celles de Roche et Casula à Roure.

Eizo Sakata

Eizo Sakata dit :
Je suis de retour à Paris des EU, auxquelles je suis allé pour participer à la résidence de l'Art environnementale.
Les photos de trois travaux intimes que j'ai faits là-bas (en Connecticut) sont sur mon site http://eizo.club.fr
Egalement j'ai mis en ligne un nouveau vidéo qui pourrait vous suggérer mon intention de ces travaux
A ce propos, il me faudrait vous dire que je ne considère aucunement mon vidéo comme un travail artistique. C'est un simple moyen de diffusion de mes activités (pourvu que ça se diffuse! ).

Café-Poésie S  L  A  M  !
Mercredi 7 octobre 2009 à 20h00
Cave Romagnan
22, rue d'Angleterre à Nice

Sans musique, ni accessoire, chacun son tour et pas plus de trois minutes ; avec juste sa bouche et, peut-être, un texte au bout de la main :
un poème dit = un verre offert


la poésie est vivante
la parole circule

MAREK EDELMAN

MAREK EDELMAN L’insurgé perpétuel
Quand on a voulu vivre au milieu de millions d’Arabes, on doit laisser le métissage faire son œuvre.

Maurice Maubert habite au 5ème étage (vidéo)

pour le président

Où il est clairement établi que l'échafaudage mène directement au sacré et que le président de no-made en touche un rayon dans ce domaine.

Génova, chiesa di Sant'Agostino
jpj

chronique de l'échafaud
(qui comme il est établi, mène directement au sacré)
- Kouchner et Mitterand le Neveu contre la répression de la pédophilie à l'encontre des cinéastes francophiles de stature internationale.
- Mais ce sont à l'évidence de petites pointures, le très excellent Éric (le Besson, pas celui qui se pose des questions) fait mettre en garde à vue des rigolos de canal et porte plainte. « une grave dérive médiatique » qu'il dit. On croit rêver ! Ben non, on ne rêve pas, cette hyper droite sait très exactement ce qu'elle fait.

23 09 2009 à 15:02 en réponse à ça jpjoly a écrit :
...sur le contemporain, lire Giorgio Agamben, sur l'art bourgeois, voir les revues de beaux arts. Mais petit problème, les installations et autres performances, ne sont-elles pas justement l'acné de cet art bourgeois?

25 09 2009 à 22:33
Si on dit art bourgeois, c'est qu'il y aurait un art qui ne serait pas bourgeois. Caisse ? (comme le demandait no_made à Cannes.) S'il y a art bourgeois, c'est que l'art sert à quelque chose à quelqu'un. Art utile donc, cher à Victor H. Mais ça sert à quoi ? L'art sert à faire la guerre. Depuis que les sociétés humaines ont cessé de ne vivre que de chasse et de cueillette elles ont été obligées d'inventer la culture pour pouvoir s'organiser dans la distance. Dans la culture l'art est un des moyens les plus violents pour asseoir une domination. Dire art bourgeois c'est donc supposer un art révolutionnaire qui prétend s'opposer à la domination. Dans un totalitarisme dur c'est assez facile de s'opposer, il suffit de de faire un art différent. Mais dans le totalitarisme mou, c'est plus dur, toute différence étant étant immédiatement récupérée. C'est là qu'on se rend compte que le texte ça auquel répond jpj est une pure escroquerie, on fait mine d'être dans un totalitarisme dur alors que nous sommes dans le mol. Ces escrocs qui prétendent défendre un art contre l'art officiel ne sont que des tartuffes qui veulent devenir les larbins du pouvoir à la place des larbins du pouvoir.
Caisse ? (comme le demandait no_made à Cannes.) que ce pourrait bien être un art révolutionnaire. C'est, à chaque jour suffit sa peine, ce à quoi nous tenterons de répondre demain. Restez à l'écoute, nous répondrons très certainement, en passant, à la question de jpj : les installations et autres performances, ne sont-elles pas justement l'acné de cet art bourgeois ?

Dis papé, c'est quoi le spectacle ?
Ah mon petit c'est la plus grande invention de l'humanité ! Tu vois ces poules, si tu leur fais « petit, petit, petit ! » elles viennent car elles ont appris qu'on va leur donner du grain. Eh bien le spectacle c'est encore plus fort. Dans les années 70 il fallait dire que Bonux lave plus blanc pour que les gens achètent. Maintenant grâce au progrès il suffit de dire que le gel hydroalcoolique ça lave aussi bien les mains que le savon pour que tout le monde se précipite pour acheter. Du savon ?
non, du gel hydroalcoolique !
C'est la bétise systémique.

26 09 2009 à 11:33
Autrement dit l'art peut-il exister en dehors du spectacle. Nul n'est besoin d'être grand clerc pour savoir que ce qui caractérise le spectacle est sa capacité à tout transformer en marchandise. Dès lors il est inutile de se demander si tel pas de deux est bourgeois, la réponse est oui, assurément car ce pas de deux à vocation à être transformé en marchandise, quel qu'il soit. Un imbécile a-t-il l'idée d'exposer des cadavres qu'il ne fera que nourrir le spectacle, un autre travailler au « grand art » ne fera pas mieux. L'art révolutionnaire ce ne peut se trouver ni dans le style ni dans l'expression, ce ne peut donc être installation ou performance, mais alors où ?
L'art révolutionnaire ne peut être que dans le mode de production. C'est tout l'intérêt de l'expérience no-made.
Comment s'opposer au centralisme démocratique de la circulation des marchandises ?
Sur l'économie de la contribution, pour nous détendre, une petite vidéo du toujours très brouillon Bernard Stiegler Consumérisme culturel contre amateur d’art sur tvetoile.net.
L'art révolutionnaire est une pratique. Non pas la pratique d'une production de marchandises d'art, mais une pratique de l'art. Pratiquer l'art c'est faire de l'art, alors que pratiquer la production d'œuvres d'art, de marchandises d'art, c'est faire de l'artisanat d'art. Une installation ou une performance peuvent être bourgeoise où révolutionnaire, cela dépend des conditions de production. Tout dépend du code source. Ce qui apparaît en art c'est le code source, contrairement, paradoxalement, à l'informatique où le code source apparaît rarement. Ce qui apparaît en informatique c'est la fonctionnalité, l'ergonomie, le design, pas le code source qui est le moteur caché. En informatique un code source laid peut donner un résultat qui fait bonne figure. Pas en art car là le code source est nu. Installation ou performance, savoir si c'est de l'art ou de la marchandise, il suffit de savoir si ce qui apparaît c'est du code source. En théorie, car encore faut-il être en capacité de reconnaître le code source, broyés que nous sommes par le spectacle.
Par exemple le spectacle nous avait appris que la lessive c'était dans des boîtes rectangulaires, et que les grosses boîte, familiales, revenaient moins cher, puis on nous a appris les boules et les flacons, petits mais costauds. En art c'est la même chose, le spectacle met le mot art sur certains objets, et quand nous voyons art c'est que nous reconnaissons l'objet estampillé art. Le spectacle est grand consommateur, il lui faut toujours du nouveau, de nouveaux emballages, et beaucoup d'artistes croient sincèrement, broyés par l'imbécillité systémique, qu'ils doivent créer un produit nouveau. L'art n'est pas un produit, c'est un processus. Le consommateur d'art borné par le spectacle voyant des pièces de MF Lesné dira « Ça fait années 50, Brâncuşi, Arp », là où l'amateur d'art saura percevoir le code source et sentir la tension. Le consommateur d'art confronté à la perf de Louis à Cap-d'Ail sera révulsé devant cette prestation contraire à toutes les normes du genre, un peu comme si on tentait de vous fourguer de la lessive dans un sachet en plastique, l'amateur d'art sera sensible au code source de la pantalonnade.

Secret Cap-d'Ail, derniers jours.
  Le malheur des temps m’obligera donc à écrire, encore une fois, d’une façon nouvelle. Certains éléments seront volontairement omis ; et le plan devra rester assez peu clair. On pourra y rencontrer, comme la signature même de l’époque, quelques leurres. À condition d’intercaler çà et là plusieurs autres pages, le sens total peut apparaître : ainsi, bien souvent, des articles secrets ont été ajoutés à ce que des traités stipulaient ouvertement, et de même il arrive que des agents chimiques ne révèlent une part inconnue de leurs propriétés que lorsqu’ils se trouvent associés à d’autres. Il n’y aura, d’ailleurs, dans ce bref ouvrage, que trop de choses qui seront, hélas, faciles à comprendre.

Bluefish est à présent disponible pour windows, il se compile dans un environnement MinGW MSYS. J'ai traduit le how-to en français.

Séquences
le site de l'évènement :
http://sequences.clansco.org
soyez le premier à signer le livre d'or !

Créer, c'est résister. Résister, c'est créer

no-made 2010 : Le Printemps
le projet de fal7i révélé !
rédaction : fal7i ça t'inspire quoi le printemps ?
fal7i : St Ex, Le Petit Prince, dessine moi un mouton. Alors St Ex dessine le mouton et hop le petit prince se jette sur le mouton et fuck le mouton. St Ex au petit prince : Pourquoi tu fuck le mouton ? Le petit prince : Dans mon pays c'est tout petit et il n'y a qu'une rose, et dans mon pays c'est si petit qu'il n'y a pas de climat, tous les jours sont doux et les nuits pareilles, alors bien entendu il n'y a pas de rosée et je suis obligé de faire tous les matins la rosée pour ma rose. À force c'est lassant et j'ai peur de devenir sourd, c'est pour ça que je veux un mouton.
rédaction : et le rapport avec le projet no-made 2010 ?
fal7i : Je vais faire une grande goutte de rosée, 4m de haut, avec un mouton et une rose.
rédaction : merci fal7i pour ce grand moment de poésie.

Elise Beaucousin • Lucie Bitunjac • Vincent Bullat • Estelle Contamin
Flavie Cournil • Olivier de Coux • Margaret Dearing • Richard Negre
Sébastien Pons • Anne Marie Rognon • Emmanuelle Samson

de rendez-vous en rendez-vous
du 15 au 26 septembre 2009
vernissage mardi 15 septembre 2009 de 18h à 21h

LA GALERIE DU HAUT-PAVE
3 quai Montebello 75005 Paris
01 43 54 58 79 www. h a u t - pa v e . o r g
La galerie du Haut-Pavé est ouverte du mardi au samedi de 14h30 à 19h

Richard for ever  

Hadopi viole tous les droits de l'homme

Le logiciel libre, c'est un droit de l'homme ?
  Oui, et cela se résume en trois mots: liberté, égalité fraternité.
À l'origine, le droit d'auteur protégeait les auteurs contre le pouvoir...
  À l'époque de l'impression, le droit d'auteur fonctionnait comme une réglementation en faveur des auteurs contre les éditeurs, mais il ne restreignait pas l'utilisation des livres.

bluefish disponible sous windows ! intox ou info ?

photos Patrick Raissiguier
lancer le diaporama

photos Héléna Krajewicz
lancer le diaporama

photos Jean Pierre Joly
lancer le diaporama

Le mot du patron

Quelques commentaires tout d'abord de personnages dignes de confiance, je peux citer Maubert Maurice, Lepage Odette, sur la bonne tenue de cette édition 2009, sur la cohérence de l'ensemble.

Je tiens une fois de plus à remercier tous les artistes (leur compagne et compagnon, époux, épouse, concubin, pacsé et autres) d'être présent, avec toujours autant de professionnalisme et de chaleur, ça fait du bien.

Autre chose, qui n'a rien à voir, mais qui mérite une précision, sur la photo à gauche, Biagi Lorenzo, le doyen des no-made, je vous laisse deviner celui qui l'accompagne, un indice tout de même il est beaucoup plus jeune !
Merci
À très bientôt
Denis


le mot du bouffon
C'est presque le premier no-made. Là on sent qu'il a été fait un tant soit peu de soupçon de sort à l'objet. Quelques petits producteurs se sont abstenus, c'était déjà plus lisible, mais surtout d'autres sont passés de l'autre coté du miroir, dIEU sait si j'ai dit pis que pendre des objets de Michèle et de Denis, cette année ils sont sans objet. Les deux on fait un grand pas et c'est ce que je retiendrai de 2009.
Il n'y aurait que ça mon plaisir serait déjà complet.
Il y a aussi Maria, c'est il me semble sa première intervention vraiment sans objet, June en deuxième année d'excellence, Gabriel et Kô toujours en recherche se sont mis à l'alu profilée, les Rowlands sans filets mais décidés, Gibert décapant encore, Paul évident, Véronique ailleurs, Margaret la tête à Roure, Biagi, et un raton laveur.
Et un raton laveur. ou même deux, si on compte jeremy avec ie.
C'est sans doute la dernière fois qu'intervient Louis dans no-made maintenant qu'il entre dans les affaires. Mais j'ai beaucoup aimé ses adieux, c'était baroque chiant et grossier à souhait, un gros merde à l'objet, son testament au monde libre. Louis nous t'avons beaucoup aimé et tu vas beaucoup nous manquer.


Au dernier moment avant le premier no-made sans objet, on était tellement accros à l'objet qu'on a eu peur du vide et qu'on a fait appel au marchand d'art conceptuel en kit. que du bonheur.

Falsetti Frédéric,
Une fois de plus tu nous prouves que tu es un vrai pro et que l'on a bien de la chance de compter, si je puis me permettre, sur ta perspicacité, ton regard, ton attention aux autres.
Primo : ton commentaire sur no-made 2009 à Cap d'Ail, excellent.
Deuxio : le texte sur ton projet pour Valrose, et ton projet.
Tertio : ton montage vidéo, photos en parallèle sur Cap d'Ail, un grand plaisir !
Merci
Denis

Rendons à Rob ce qui appartient à Rob, le diaporama animé, là : no-made.eu

Définitivement vous n'aimez pas le chasse-clou, et vous n'avez sans doute pas tort.
Arrivés à 9 h 15, ma fille et moi, nous voici déjà dans la cinquième ligne de la file d’attente (le bâtiment de la Légion d’Honneur attire moins les foules). Il est vrai que chaque premier dimanche du mois (nous nous en souviendrons seulement à la caisse), l’entrée des musées est gratuite.

ct****
30 10 2009 à 09:46
doll contre-fit :
méfiez vous des contre-façons: http://www.dailymotion.com/video/xaic4z_malaise-a-france-telecom_fun
****
29 10 2009 à 23:21
doll contre-fit :
no-mad, c'est fou
****
29 10 2009 à 20:30
dolll contre-fit :
encore une fois falsetto à tort, le trait-d'union est indispensable, il lie monade.
****
29 10 2009 à 19:55
marius contre-fit :
ho..pôvre, ces no-madeux, ils sont pas finis peuchères!
****
29 10 2009 à 15:40
Thierry B. contre-fit :
Le clair de l'une n'est pas toujours le clair de l'autre. J'y comprends rien à vos trucs, trop compliqué. Pour moi no-made sera toujours no-made.
****
29 10 2009 à 15:26
Gottfried Wilhelm Leibniz contre-fit :
Tout ça ne vaut pas
une monade à Maubeuges.
****
29 10 2009 à 15:08
fal7i contre-fit :
et de toute façon on s'en contre-fout, ce qui se dit en no-madeux :
Boussard fait mieux.
****
29 10 2009 à 15:00
fal7i a peut-être écrit :
et comme dirait JPJ : no-edam ! n'en faisons pas un fromage.
****
29 10 2009 à 10:44
doll a peut-être écrit :
toujours mieux que EL: http://wikimapia.org/197322/Edamon
****
28 10 2009 à 20:16
le a peut-être écrit :
Et ne se peut-il pas que no-made, composée de l'anagramme de dame et de l'unique
de no, ne soit en définitive qu'une entreprise pangrammatique et oulipomane de travaux publics à l'enseigne de "on dame". Rouleaux, tractopelleteuses, et capillotractrices. Why not ?
****
28 10 2009 à 13:38
fal7i a écrit :
JPJ à la fiac 2009 ?
****
26 10 2009 à 10:54
jpjoly a peut-être écrit :
..la lune vous salue bien
ipernity jeanpierre.joly/6372504
****
25 10 2009 à 13:01
doll a peut-être écrit :
quel copieur ce JPJ, néanmoins, Boussard fait mieux
****
25 10 2009 à 09:26
fal7i a peut-être écrit :
Linda Suthiry Suk, ça ne vous fait pas penser aux sténopés de JPJ ?
****
24 10 2009 à 10:04
fal7i a peut-être écrit :
ça veut dire que Thierry Boussard fait mieux.
****
24 10 2009 à 09:41
doll a peut-être écrit :
ça veut dire quoi tout le monde s'en fout?
****
23 10 2009 à 18:19
el a peut-être écrit :
Fort juste.
On doit dire : tout le monde s'en fout.
****
23 10 2009 à 18:11
fal7i a peut-être écrit :
on ne doit pas dire tout le monde s'en tamponne, mais Boussard fait mieux.
****
23 10 2009 à 17:44
el a peut-être écrit :
Que tout le monde s'en tamponne.
****
23 10 2009 à 11:54
doll a peut-être écrit :
c'est quoi sarkosi?
****
20 10 2009 à 23:23
dolll a peut-être écrit :
c'est quoi enculer ?
****
20 10 2009 à 21:29
doll a peut-être écrit :
c'est quoi, l'école de Nice?
****
19 10 2009 à 17:39
doll a peut-être écrit :
c'est quoi un vernissage?
****
19 10 2009 à 16:34
fal7i a peut-être écrit :
vous aussi brillez dans le prochain vernissage !
dites que doll est un holonyme d'art.
Et le petit plus qui dénotera que vous êtes furieusement à la pointe de l'élite, ajoutez discrètement qu'il vend à moins de 5000 €.
****
18 10 2009 à 17:06
doll a peut-être écrit :
moi, je préfère Spok au Speck
****
18 10 2009 à 17:05
doll a peut-être écrit :
Alors, Druquère?
****
18 10 2009 à 14:32
jpjoly a peut-être écrit :
"Au-dessous de 500 000 livres sterling, dit-il, tout se vend. Au-dessus de 3 millions aussi, car les gens très fortunés le sont toujours autant. C'est dans la tranche intermédiaire que ça se gâte."...Artistes no-made: montez vos prix!
****
17 10 2009 à 20:58
fal7i a peut-être écrit :
folie
douce ou furieuse, dites-moi docteur !

Paul Laffoley se cachait pour développer son approche “visionnaire”, étant persuadé que son cerveau était un labo d’extraterrestres. Sans reprendre en détail sa longue histoire, son travail est essentiellement une illustration schizophrénique de la nature humaine. La folie est le seul fil conducteur de l’expo.
****
17 10 2009 à 20:37
fal7i a peut-être écrit :
on ne peut pas en vouloir à lunettes rouges,
ce n'est pas bien d'être incivil,
mais sauf à pratiquer la langue de bois, que dire d'autre que c'est un con ?
ce n'est pas une insulte mais un constat,
sa tête est une poubelle où cohabitent tout ce qu'il est incapable de concevoir,
Anarchie ? déroute de l'individu sus-nommé qui a dans son sac pêle-mêle grassroots, impacts ambivalents,démocratie locale et le logiciel libre, mais aussi le droit de porter des armes et Oklhahoma City, les deux partant des mêmes prémisses.
en fait on devrait l'aimer, réussir avec un tel cloaque dans la cervelle, ça force l'admiration.
malheureusement ce n'est pas demain que lunettes rouges va s'arrêter, et contentons-nous du bonheur du jour, la vacance du chasse-clou.
mort aux cons.
****
17 10 2009 à 12:38
jpjoly a peut-être écrit :
A bon? Alors Sophie Tham horizontalement....
****
17 10 2009 à 11:15
el a peut-être écrit :
Une seule solution, la Défense.
Sophie Taam à la tête de l'Epad!
****
15 10 2009 à 20:24
jpjoly a peut-être écrit :
et la chanson de Gainsbar..."horizontalement c'est toi que je préfère...et de loin"
****
14 10 2009 à 20:31
el a peut-être écrit :
Référentiel systémique, économie narcissique.
Tout cela est vraiment très stimulant.
C'est vibrant de désir et de douce folie.
Je me le garde au dessus de l'oreille pour
mes vieux jours, quand viendra l'heure du pur
esprit et des friandises intellectuelles et
que les problèmes vulgaires de la vie réelle
auront cessé de me houspiller odieusement.
D'ici là ces "problématiques" se seront embrouillées
et envenimées d'un facteur 100 ou bien 1000.
Avec l'idéalisme, décidément, on est pas au bout
de ses peines.
Esprit de système, esprit de sérieux.

****
14 10 2009 à 17:58
Sisyphe a peut-être écrit :
Hi, salut les nomadeux, ça fait longtemps que je n'ai pas donné de nouvelles, pour moi ça va bien, j'ai fini par pousser ce putain de bloc de l'autre côté. En fait j'avais pas pensé à bloquer avec le pied avant le dernier effort. Et vous comment ça va et la famille, est-ce que doll a fait son expo chez aral ?
****
14 10 2009 à 17:38
fal7i a peut-être écrit :
Après « économie narcissique » n'a qu'un lointain rapport avec Homère, je ne suis pas responsable, il s'agit si je comprends bien, au départ de constater que le consommateur investit dans un bien de consommation non plus parce qu'il en attend des avantages purement utilitaires mais bien un avantage de reconnaissance dans le milieu où il vit. Pas plus, pas moins. À présent dans un référentiel systémique cela connote le fait qu'un système n'a aucun but et n'est organisé au mieux, dès qu'on lui prête un tant soit peu de capacité intentionnelle, que par une recherche d'auto-validation. Ça me semble être une notion erronée en systémique en général, mais pertinente si on regarde les organismes (d')humains. C'est tout, c'est peu, c'est simpliste et il est évident que si une culture millénaire venais mettre son nez dans ce salmigondis ce ne serait pas du luxe.
****
14 10 2009 à 16:26
el a peut-être écrit :
Oedipe, certes.
Au bout de ma rue vit un aveugle.
Et puis après ?
****
14 10 2009 à 16:19
fal7i a peut-être écrit :
Œdipe aussi devint aveugle. Et voyant.
****
14 10 2009 à 16:05
el a peut-être écrit :
Pauvre Narcisse, désormais enchaîné à la production d’art. Le bagnard monte en grade. Prométhée ou Sisyphe ? Narcisse231, au parloir et plus vite que ça !
Homère, dit-on, était aveugle. On voit encore le résultat.
****
13 10 2009 à 22:23
fal7i a peut-être écrit :
trop savoir tue le savoir
foufoune06
****
13 10 2009 à 22:19
fal7i a peut-être écrit :
artchéologie
bp-officialsite.com/
****
13 10 2009 à 16:25
jpjoly a peut-être écrit :
Pour que les graphistes amateurs ou professionnels, no-madeux ou pas puissent s'afficher:
jeu.agnesb
****
13 10 2009 à 16:07
jpjoly a peut-être écrit :
punctum.blog
****
11 10 2009 à 14:39
dolll a peut-être écrit :
Qu'est-ce que tu parles bien aux femmes de l'ancienne génération falsetto. Si t'étais moins délabré et si tu avais les dents moins pourries tu pourrais certainement tirer un coup de temps en temps plutôt que ruminer devant les célébrités de druqer.
****
11 10 2009 à 10:14
doll a peut-être écrit :
Druquère day, pffff les habitudes
****
06 10 2009 à 14:56
jpjoly a peut-être écrit :
...écrire no-mède est un choix, on pourrait aussi écrire -no m'aide- voir aussi -mais d'où- en verlan slamé, ou encore d(è)mone, ce qui ne voudrait pas dire que no-made n'est pas "aidé" et ne sait pas où il va..mais qu'il pourrait bien semer le désordre ou être un re-mède.
****
02 10 2009 à 10:17
ground controll a peut-être écrit :
ground control to major Tom
ground control to major Tom
****
02 10 2009 à 05:14
fal7i a peut-être écrit :
quel rapport entre David et le bug ? aucun si ce n'est, ah ! l'idée, et la concordanse des temps, qui comme chacun sait est sur la corde raide, easy raideur. et qui m'obligerait à ne pas automatiquécrire, les réponses sont parfois de meilleures questions que les questions elles-mêmes, ou ne m'aiment pas. bonne nuit major tom.
****
02 10 2009 à 05:02
fal7i a peut-être écrit :
ben voilà il est cinq heures, j'ai passé la nuit à traquer le bug. j'ai des documents il faudrait que je rédige le rapport, mais demain il faut que je finisse les bétons pour Roure. sympas les vidéos de Bowie, je ne connaissais pas. et un raton laveur.
****
02 10 2009 à 03:09
fal7i a peut-être écrit :
My mama said to get things done, you better not mess with Major Tom*
****
01 10 2009 à 15:00
?? a peut-être écrit :
My mother said
That I never should play
With the gipsies in the wood
****
01 10 2009 à 09:18
fal7i a peut-être écrit :
non, il ne viendrait sans doute pas à l'esprit. Mais que sait-on de ce qui peut venir dans ce magma où tout se télescope sans but ni raison au seul bon plaisir du chaos. et voilà donc qu'il advint contre toute attente.
****
30 09 2009 à 20:40
? a peut-être écrit :
Ahhhh.
Et si ce n'est pas lui, que vient-il
faire dans cette smala ?
Viendrait-il à l'esprit de dire :
Le formidable Frédéric (Mitterrand,
Lefebvre, pas celui qui donne les réponses) ?
Étrange.
****
27 09 2009 à 20:52
dolll a peut-être écrit :
non, sérieux, j'ai un truc important jeudi soir je ne pouvons pas venir
very sorry
****
27 09 2009 à 11:00
doll a peut-être écrit :
druquèreday
falsetti vu sur facebook!
(je dénonce)
te laisse pas faire Anne-so
****
25 09 2009 à 20:10
dolll a peut-être écrit :
sorry pour sequence jeudi 1er octobre 2009 à 18h30
pourraient pas venir...
bises
****
25 09 2009 à 19:23
fal7i a certainement écrit :
SÉQUENCES, du 28 septembre au 23 octobre, vernissage le jeudi 1er octobre 2009 à 18h30

non à la désinformation.
****
25 09 2009 à 16:42
doll a peut-être écrit :
sorry pour sequence hier, pouvaient pas venir...
bises
****
23 09 2009 à 15:02
jpjoly a peut-être écrit :
...sur le contemporain, lire Giorgio Agamben, sur l'art bourgeois, voir les revues de beaux arts.
Mais petit problème, les installations et autres performances, ne sont-elles pas justement l'acné de cet art bourgeois?
****
21 09 2009 à 21:43
fal7i a peut-être écrit :
on t'a reconnue minotorrero !
alors ce truc poujadiste c'est où ???
****
21 09 2009 à 10:47
pif paf pof a peut-être écrit :
L’« art contemporain » ne signifie pas l’art d’aujourd’hui ! C’est un label qui estampille une production d’objets ayant cours sur un des marchés de l’art. C’est surtout un produit financier haut de gamme apprécié à l’international. Sa valeur est créée par un solide réseau d’institutions, de marchands, de médias et de grands collectionneurs. En France, seul l’État et les médias jouent ce rôle, ce qui rend les cotes des artistes français peu fiables sur le marché.
Cet « art conceptuel » s’est imposé dans le monde à partir des années 1960, répondant parfaitement aux nécessités de la société médiatique et mercantile. Contre toute logique, il est devenu en France le seul art légitime et officiel à partir des années 1980, la bureaucratie rejetant toute autre pratique hors de la commande publique et de l’enseignement des beaux-arts. Ce temps semble toucher à son terme. D’autres voies en art, et la critique cultivée de l’« art contemporain », ont toujours existé en France, malgré leur confidentialité forcée ; elles ont été suivies et recherchées ; leur histoire mérite d’être racontée.
Cet essai très documenté explicite l’avènement et la nature de l’« art contemporain ». Il retrace les péripéties de la controverse qui agite le milieu de l’art depuis plusieurs décennies, visible épisodiquement mais le plus souvent souterraine. Il évoque ses tout derniers épisodes qui semblent annoncer de profondes métamorphoses. On change d’époque…
Surtout, il dévoile cet art dissident que l’art officiel voulait annuler : l’art « caché », suite naturelle de l’art depuis le paléolithique. Dans cette créativité foisonnante, qui dépasse les cadres idéologiques ou mercantiles, se cache parfois le « grand art », qui est la modernité d’aujourd’hui.
Ce livre réintroduit, et c’est un fait nouveau dans la controverse sur l’« art contemporain », le point de vue occulté des artistes.


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12 09 2009 à 15:56
fal7i a peut-être écrit :
prendévacance
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12 09 2009 à 14:55
doll a peut-être écrit :
j'aipluenvie
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08 09 2009 à 20:28
fal7i a peut-être écrit :
tiens ben voilà que même le graphisme est à la trappe.
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08 09 2009 à 07:15
le a peut-être écrit :
Et les vacances alors,
et la rotation des pouces ?
Et le repos du brave ?
Et quid de cette apostille
à propos de chasse-clou ?
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08 09 2009 à 07:01
le a peut-être écrit :
De quoi s'agit-elle au juste ?
Tu m'toises, vieux ?!
Ou n'est-ce qu'impatience
de public avide ? Les caps, que dis-je,
les péninsules ne suffiraient pas au bonheur
du plasticien qu'il faille ainsi
houspiller le manœuvre?
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08 09 2009 à 02:30
fal7i a peut-être écrit :
Éric Lesné est plus connu pour ses propositions graphiques que pour ses propos littéraires.
dont acte.
et pour valoir ce que de droit.
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08 09 2009 à 02:24
fal7i a peut-être écrit :
je regrette qu'il n'y avait pas Marco cette année. C'est pas pour Marco, c'est Gib, je me suis tellement moqué de son Renault et son cercueil, là il installe, et c'est l'air et l'espace, le souffle, (un vieux reste mussolinien encore mais qui fait glaise sous les bottes, histoire qu'on sache d'où qu'on vient), et Marco manquait, lui qui justement n'a pas de glaise sous les bottes, et pas de bottes et pas de rien, juste rien, juste soif. Marco tu m'as manqué mais si fort que tu étais là.

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07 09 2009 à 21:53
fal7i a peut-être écrit :
tu fumes encore ?

oui,
mais toi tu ne sauras jamais à quel point je t'aime
tout ce que je voudrais et que je ne peux pas,
quelque soit le temps imparti,
dix ou vingt de plus,
au bout du chemin ce sera l'échec,
mais
si j'ai pu posé
ne serait-ce qu'une particule
de petite graine
dans le grand tout
ami merci

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07 09 2009 à 20:07
la rumeur :
chut, ne le répétez pas, Louis sera l'année prochaine au peu de Bonson.