no made 2006 à Cap d'Ail


plaquette no-made 2005

le carnet no-made 2005 est paru.
il est très beau.
un grand merci à Denis Gibelin et Jean-Claude Freischer.
il a été imprimé à 500 exemplaires. vous pouvez le découvrir en exclusivité ICI

il se dit que le carnet 2004, "Ernest Pignon Ernest" peut se trouver chez certains collectionneurs pour 90€
le carnet 2003, "Ben" environ 260€
pour le carnet "Verbes" compter 6 ou 700€
enfin le carnet "Eurototem" se négocierait entre 900 et 1200€
sous toutes réserves ;)


abstraction de mouches et enculage de quintessence

choniques quotidiennes de l'art pompier du XXIème siècle

la mode est au nom d'artiste vendeur.
aidez Marie-France Lesné à devenir célèbre :
votre conseil :

1) petit corps malade
2) saleté tenace
3) causette

votez !
merci pour elle.


Jardin ?

Dans la continuité de sa démarche, le groupe no made aborde un thème sous forme de question : Jardin ? Pour son événement annuel les artistes s’interrogent sur leur présence et le sens de leur travail dans le jardin du Roc Fleuri, à Cap d’Ail, et à l’Arboretum de Roure.

Quels sont les liens visibles ou subtils qui se tissent entre le jardin réel, clos, organisé, entretenu, et des œuvres qui sont fruits d’un tout autre travail ? A chacun son jardin : concret ? Conceptuel ? Symbolique ? Secret ? Les sculptures et les installations sont autant d’invitations, d’incitations à regarder autrement, à transgresser ou à s’inscrire dans la réalité complexe du jardin.

L’espace clos se fait champ de liberté où tout est possible. Rencontres improbables : et si le loup y était ou intrusion du sauvage dans l’espace civilisé; détournements d’objets, de matériaux.

Comme dans le Jardin d’Epicure, si vous passez le portail, qui que vous soyez, vous participez à l’œuvre, à la métamorphose du lieu.

no-made.eu


no-made : le site officiel, no-made.eu est en ligne
merci et bravo à rob et héléna


helena krajewicz, transgression, la vidéo

un premier jet, visible sur firefox, amélioration prochaine


Valerio Adami signe no-made 2006

voir sur no-made.eu et tobeart.com


James Wines, architecte New Yorkais,
concepteur de la Green Architecture
Rencontre avec James Wines, juillet 2006 à la Fondation Pietro Rossini de Milan à lire sur no-made.eu
Au cours des années 70 et 80, l'architecture radicale et alternative pris forme aux Etats Unis essentiellement dans le courant vert. La "green architecture" ont pour principales figures James Wine du groupe Site, et Emilio Ambasz. Ils cherchèrent à développer un architecture plus en phase avec les problèmes écologiques et sociaux de cette fin de siècle. Le groupe site se singularisa pour avoir travaillé dans les années 80 pour la chaîne de supermarché "Best". Ils réalisèrent plusieurs grands magasins spectaculaires, qui sont de véritables objets publicitaires tout en s'intégrant au paysage. Site réalisa également tous les éléments de paysage lors de l'exposition universelle de Séville en 1992. James Wine ne cherche pas à masquer l'artificialité de l'architecture paysagère. Au contraire les installations de Séville joue sur cette seconde nature crée de toute pièce. Emilio Ambasz développe quant à lui des projets de mégastructures vertes. Dans un milieu naturel, l'objet architectural s'efface dans le sol, renouvelant les typologies troglodytiques, comme pour le projet de musée historique de Phoenix. En milieu urbain, le bâtiment revêt une peau de verdure et ménage en son sein des paysages artificiels, qui se télescopent à la turbulence urbaine. Mais Ambasz et Wine ne sont que la partie émergée de l'iceberg "eco-tec" aux Etats Unis. Un fort mouvement alternatif et sous terrain se développe sur la côte Ouest, en Californie ou encore dans l'Arizona. Ce mouvement reprend à son compte les idées écologiques de Fuller, mais développe une architecture moins spectaculaire et commerciale, en prônant une attitude low tech.


Derrida : déconstruction et architectures
Jacques Derrida : le "peut-être" d’une venue de l’autre-femme
Bienvenue Chez Jacques Derrida


journées européennes du patrimoine
16 et 17 septembre 2006
Tourette-Levens, 40 artistes exposent dans la montée du Château.


Virginie Teurbane Projet en collaboration avec Lucie Bitunjac
pour No-Made 2006.
projet no-made 2006 Virginie Teurbane et Lucie Bitunjac "Un esprit de la forêt qui passait par Roure, décida de se faire un costume avec des pommes de pin et du lichen. Une fois terminé, il se rendit compte qu'il était trop rigide, pas pratique du tout. Il en fit un deuxième avec des manches et un pantalon. Les mois passèrent et l'idée lui vint de l'enfiler et de descendre de la montagne, en récoltant au passage des graines qu'il ferait pousser plus tard. Les gens qui virent le costume trouvèrent étrange qu'il n'aie pas de tête, de mains ou de pieds, mais ne se posèrent pas davantage de questions et passèrent leur chemin... (lire la suite)"


Jean-Pierre Joly Marie-France Lesné Helena Krajewicz Louis Dollé Denis Gibelin Gérard Haton-Gauthier Falsetti



Je pense qu'il n'y a pas de cause proprement dite pour la création, comme on n'a pas besoin de raison pour se sentir heureux. Eizo Sakata


no made 2006, projet Katayama


samedi 22 07 06 roure arbre a graines
Gérard Haton-Gauthier

Roure, été 2006

« D’ un jardin égrené »


Fermer les yeux aux portes mêmes d’une flagrante Faérie, peuplée de fées facétieuses, de lutins lunatiques, d’elfes lapidaires, fins sculpteurs de rosée.
Un jardin affairé converti en closerie mirifique, foisonnante d’ombres et de lumière, de regains extravagants.
(précieux les oiseaux effleurent les souffles, arpentent en plein vol de germinales splendeurs)
Bien plus avant encore, cet écrin hédonique sera sous les étoiles notre chambre à découcher, et toujours la première page d’un bruissant herbier orné si vaste de patience.
Car tout ce que la main imagine, tout ce que touche ta bouche provient de ce restant en toi d’enfance, jaloux ô combien de ses anciens naufrages.


Gilles MONTELATICI.


première oeuvre déconstructiviste présentée par l'artiste Falsetti à l'occasion de no-made 2006.

Falsetti

l'artiste vient de lire tout Derrida, saisi en exclusivité par notre reporter.
demain, ici, une photo de la racine initialement prévue, mais déconstruite : sac de ciment, sable, grillage, fers à béton etc.
fumiste va.

Frédéric,

Difficile de se hasarder à expliquer en quoi consiste la déconstruction
sans être en butte à la pensée même de Jacques Derrida,
dont les cendres sont encore fraiches et qui serait
bien capable, le diable d'homme, de revenir pourrir
nos définitions, rien que pour le plaisir ; surtout quand on est pas si sûr,
comme j'eus l'honneur de te le dire, de les maitriser autant qu'il le
faudrait...
alors disons que ce concept,
puisque pour une fois le mot n'est pas volé, est susceptible
de bien des métamorphoses, semble-t-il, y compris
les plus triviales, les plus euphémiques : quand le maire d'ici
( pas les moulineaux), plein d'ardeur communicante,
vante les grands projets locaux qu'il "impulse" et "initie" de toute son
énergie,
sa prudence de demi-habile lui recommande de passer sous silence,
ou d'amender dans l'expression, afin de ne pas heurter la sensibilité
des concitoyens, les destructions préalables qu'imposent ses
ambitieux programmes : il parle alors de "déconstruire" tel ou tel
bâtiment, ce qui signifie ici sans aucune illusion possible : démolir,
faire place nette,
et tout convoyer à la décharge municipale.
Et ceci, bien que très éloigné dans l'esprit de la pratique déridéenne,
de sa subtilité,
sinon carrément contraire à cet esprit, n'est pas absolument sans rapport
avec lui, ne serait-ce que rapport de langage.
Il s'agit, si je puis m'avancer sur un terrain si truffé
d'embuches, de passer au crible de l'analyse les fondements même des
édifices
( politiques, sociaux, moraux, etc) où les sujets que nous sommes avons
pris
nos quartiers et nos habitudes.
Comme disait Derrida : "ce n'est pas redire, mais dire à nouveau" ;
à nouveaux frais, de nouvelle manière, et donc de soumettre les concepts
eux mêmes à l'examen critique. Vers la fin de sa vie, il disait encore
de la déconstruction qu'elle est " ce qui arrive", ce qui évidemment ne
se laisse pas
saisir comme banalité, et ne suppose pas qu'on s'écrie : mazette !,
sous le coup d'une telle information.
Mais je dois m'arrêter là, ce qui suivrait ne serait probablement plus
du Derrida,
si c'en est encore,
mais grotesquement du Lesné : tu ne feras pas de moi un éxégète de la pensée
déridéenne.
Note bien qu'en plus de ces explications sommaires, tu peux taper
Derrida dans
Google, et trouver ici et là de quoi alimenter ta lanterne, une
abondante littérature
lui est consacrée, notamment un dossier sur le site de France Culture,
un entretien
donné à l'Humanité. Par amusement, j'ai fait une recherche sur : Derrida
pour les nuls,
qui serait particulièrement approprié à l'exposition, à destination des
idiots que nous
sommes, de la philosophie de Jacques Derrida. Choux blanc. Derrida
n'est pas pour les nuls.
Cela dit, je m'interroge : par ma merdre, ne serais-tu pas, chemin
faisant, en train de devenir un
enfoiré d'intellectuel, et Nomade un dangereux repaire d'abstracteurs de
mouche
et d'enculeurs de quintessence, à friser ainsi les rivages
philosophiques à bord
d'impratiques youyous ????
L'art irait-il désormais chercher ses lettres de noblesse auprès des
philosophes et de la philosophie
( après que ceux-ci, il est vrai, ont puisé à pleine brassées dans le
tonneau artistique
de quoi raviver leurs couleurs ) ?
Je vois qu'on en appelle à Onfray ( ce qui me fait bien rigoler ) et
maintenant
à Derrida. Eh alors quoi, Parménide demain, et Platon-on-the-ballast, (
et Einstein on the beach ) et
pourquoi pas le cheminot Kant au point où en est ?

A plus tard.
Eric


L'ART CHAUVE

moubri/sac-ciment.jpg


Eizo SAKATA
"Comment éviter d'être Japonais"
Travaux in situ dans la Roseraie du Châtelet
Exposition "Des artistes au Jardin"
Du1er juin au 30 septembre 2006
Bourg-sous Châtelet 90170 Anjoutey
http://www.roseraieduchatelet.com


paul stapleton


june stapleton


http://nouvellerevuemoderne.free.fr/


Le loup avance masqué jean-pierre joly


Dada dada fait la grêve